Votez Pour Moi

Sujets .:. « Le jeu des ambitieux » roman de Jess

« Le jeu des ambitieux » roman de Jess

avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 01/11/24 à 07:43:18

VOICI LE PREMIER CHAPITRE DE MON ROMAN



“Cette œuvre est purement fictive… enfin, qui sait ? Toute ressemblance avec des personnages réels, joueurs ambitieux ou manigances politiques existantes serait bien entendu une pure et totale coïncidence… ou pas !”

Chapitre 1 : je vous parles d’un temps ….

«  je vous parle d’un temps que ceux qui croient encore à la démocratie ne peuvent pas connaître »



Dans les couloirs feutrés et mornes du Conseil constitutionnel, l’ennui régnait en maître, habituellement. Une routine soporifique qui avait le don d’endormir jusqu’aux dorures du plafond. Mais aujourd’hui, un murmure parcourait les lieux, grandissant jusqu’à devenir une rumeur brûlante : le Tout-Puissant venait de décider d’une nouvelle élection présidentielle ! Un électrochoc divin qui, dans l’ombre, faisait déjà bouillonner les ambitions les plus dévorantes.

Au premier rang des aspirants à la gloire, l’infâme Cardinal Pougne, un homme à la mine de renard mal peigné, se tenait droit, le regard fixé vers l’avenir avec une intensité presque comique. Après quatorze longues années passées à essuyer défaite sur défaite, Pougne se persuadait que cette fois-ci, c’était son tour. “Après tout, combien d’échecs peut supporter un homme avant que la roue ne tourne ?”, pensait-il en serrant les dents.

Mais il n’était pas le seul à convoiter la place suprême. Dans un coin sombre du couloir, l’intrigant et désespérément laid PierreSansValeur méditait son propre plan. Son visage, selon la rumeur, était si ingrat que même le miroir du Conseil avait demandé sa mutation. Il se voyait déjà en haut de l’affiche, et même s’il savait que cela nécessiterait une décision commune du Conseil, il nourrissait l’ambition secrète d’évincer Pougne.

Soudain, un bruissement. Tous les regards se tournèrent vers l’entrée du Conseil. Avec un léger fracas, les portes s’ouvrirent pour révéler… Defaitus. Revenue d’un exil étrange et exotique – au fin fond de Bourgirakistan, un pays perdu dans les confins de la géopolitique imaginaire – où elle suivait une cure de sevrage sexuel aussi expérimentale qu’inefficace, la délirante Defaitus venait de signer un retour fracassant. Et elle n’avait qu’une seule idée en tête : se présenter aux élections.

Après une série de débats enflammés et de conciliabules secrets, le choix du Conseil se porta finalement sur Defaitus. Elle serait la candidate officielle de l’establishment. Cardinal Pougne serra les dents avec une amertume palpable ; PierreSansValeur, quant à lui, explosa en une crise de nerfs que même les murs insonorisés peinèrent à étouffer. Mais tous deux savaient que leur amertume devait céder le pas à l’obéissance. Car, malgré leurs ambitions personnelles, il était impératif que l’establishment conserve le pouvoir.

Ainsi, dans les couloirs du Conseil constitutionnel, une alliance fragile et teintée de rancœur se nouait autour de la délirante Defaitus, leur championne improbable. Le Tout-Puissant voulait une élection ? Eh bien, l’establishment lui en donnerait une. Et la lutte pour la présidence venait de commencer.


Dans un coin du Conseil, Matha, une figure bien différente, assistait à toute cette scène avec une exaspération teintée de malice. Douce et loyale au peuple, Matha avait souvent dû se mordre les lèvres en silence devant les intrigues des puissants ; cette fois-ci, elle observait ce manège politique avec un sourire en coin. Le Conseil pouvait bien s’enflammer, mais elle, fidèle à ses valeurs, restait d’un calme imperturbable.

Alors que Pougne marmonnait entre ses dents et que PierreSansValeur ruminait sa défaite, Matha sortit son téléphone et passa une commande express.

« Oui, bonjour ? Il me faudrait… disons, un stock de popcorn. Un énorme, oui, du format “élection surréaliste”, si vous voyez le genre… Parce qu’avec les fous furieux qu’on a ici, c’est pas demain que je vais m’ennuyer ! »

Elle éclata de rire en raccrochant, consciente que le spectacle ne faisait que commencer.

avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 01/11/24 à 12:04:33

Le chapitre 2 sera disponibles dans un instant
Et le chapitre 3 ce soir .

Ce roman contient 6 chapitres déjà écris .
J’espère qu’ill vous plaira

Les revenus issus des ventes seront intégralement reversés à l fondation FREE ASH
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 01/11/24 à 12:31:33



Chapitre 2 : Les rois du monde

« Les roi du monde ont tout ce qu’ils veulent . Ils ont du monde autour d’eux mais ils sont seuls »

Dans un recoin sombre du Conseil constitutionnel, le Cardinal Pougne et PierreSansValeur se retrouvaient en conciliabule, échappant aux regards curieux des autres membres du conseil. Ils parlaient à voix basse, leurs yeux pétillants d’un mépris partagé.

« Franchement, ça ne va pas le faire si Defaitus est seule en course, » siffla Pougne, les bras croisés. « Il nous faut des candidats en face d’elle… Des pouilleux, des seconds rôles, juste de quoi rendre cette mascarade crédible. »

PierreSansValeur hocha la tête d’un air entendu, son visage toujours aussi lugubre. « Des seconds rôles, oui, des figurants, mais pas trop brillants, tu comprends ? On les laisse courir un moment, et puis hop, ils disparaissent dans l’ombre au moment critique. »

Ainsi s’amorça la quête aux parrainages, cette précieuse monnaie pour tous ceux qui espéraient se lancer dans la course. Chaque candidat devait obtenir le soutien d’élus — une mission qui, pour certains, allait se révéler aussi épineuse qu’un parcours de combat.

Dans le sillage de Defaitus, une poignée d’outsiders émergèrent, chacun prêt à se lancer dans cette étrange aventure présidentielle.

Les Candidats Potentiels :

Il y avait d’abord Cash, un jeune homme téméraire venu du sud de la France. Son tempérament volcanique et son sens du premier degré en faisaient une sorte de légende locale. Cash n’avait pas la langue dans sa poche, et il était aussi imprévisible que le Mistral. Mais malgré ses coups de sang, il avait un cœur pur, ce qui le rendait étrangement populaire.

Ensuite vint Nono, un vieux monsieur qui jouait les baba cool dans sa cabane reculée. Toujours à vanter les vertus de la paix et de la simplicité, il cultivait pourtant des amitiés étroites avec les pontes de l’establishment. Sous ses airs de gentil ermite se cachait un stratège redoutable, un intrigant de premier plan.

Puis il y avait Patou, un homme rondouillard au sourire franc et à l’accent rocailleux. Courageux, mais suspicieux, Patou avait le don d’éveiller la sympathie en jouant les grands-pères bourrus. Rompu aux tactiques de la guerre, il ne prenait aucun adversaire à la légère.

Un autre outsider à prendre en compte était Flajolet, un candidat pétillant et un brin agaçant. Tout le monde savait qu’il rouspétait en permanence, à la fois contre l’establishment et, pour tout dire, contre tout ce qui lui passait sous le nez. Drôle, attachant, et bruyant, Flajolet allait sans doute offrir un spectacle.

Enfin, il y avait Olivia. Cette jeune femme énigmatique n’avait rien d’un personnage de premier plan. On ne savait pas trop pourquoi elle était là ; elle non plus, d’ailleurs. En réalité, elle avait simplement vu de la lumière au Conseil et, s’ennuyant ferme, avait décidé de se lancer dans l’élection sans grande conviction.

Une Surprise Nommée Cash

Les parrainages avançaient tant bien que mal, certains plus péniblement que d’autres. Et, contre toute attente, Cash parvint à s’attirer un soutien aussi large qu’inattendu. Le jeune homme, avec sa fougue et sa sincérité maladroite, réussissait à séduire. Ses discours, sans filtre et sans détours, provoquaient autant de remous que d’admiration. Dans les quartiers populaires, on parlait déjà de lui comme d’un sérieux prétendant au poste de président.

Cette montée en popularité surprenante n’échappa pas au Cardinal Pougne, qui observait l’ascension de Cash avec une inquiétude grandissante.

« Ce Cash devient un problème, » murmura-t-il entre ses dents, les poings serrés. « Il va falloir s’en occuper… et rapidement. »

Pendant ce temps, Matha assistait à la montée en puissance de cette galerie de personnages hauts en couleur avec son éternel sourire amusé. Ses yeux pétillaient alors qu’elle sortait une nouvelle fois son téléphone.

« Oui, allô ? Ce sera encore un stock géant de popcorn… Oui, un format complot XXL, s’il vous plaît. Parce qu’avec cette bande de fous, il y a de quoi tenir jusqu’à la fin de l’année ! »

Elle raccrocha en riant, un brin inquiète de ce qui allait suivre, mais surtout divertie par ce spectacle politique sans queue ni tête.
avatar vinicius
De vinicius
Le 01/11/24 à 13:07:49

Vivement la suite ;)
avatar vinicius
De vinicius
Le 01/11/24 à 13:33:38

Je commence déjà à avoir un personnage préféré !! Ce Cash me paraît le plus attachant pour le moment !!!!!!!
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 01/11/24 à 13:35:36

On peu même dire attachiant ^^
avatar jericho
De jericho
Le 01/11/24 à 14:56:49

jolie .....
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 01/11/24 à 17:55:14

Chapitre 3 : Le Dîner de Cons

« Le temps ne fait rien à l’affaire …quand on est con on est con »

Dans les couloirs tamisés du Conseil constitutionnel, un étrange parfum flottait. La vieille Comtesse Ragnana venait d’y faire son entrée, aussi élégante que redoutable, traînant derrière elle une aura mystérieuse et, disons-le, une odeur persistante. Ses yeux félins scrutaient l’ombre avec une intensité déconcertante. D’un pas traînant, elle s’approcha du Cardinal Pougne, qui, en maître de l’intrigue, avait pour habitude de ne jamais se laisser surprendre.

Mais Ragnana avait une gravité singulière, et son ton sifflant résonna comme un mauvais présage :

— « Méfiez-vous de ce Cash, Cardinal… Il sait jouer avec les foules, et s’il continue ainsi, il pourrait bien déjouer vos plans. »

Pougne, d’ordinaire imperturbable, fronça les sourcils, l’ombre d’un doute traversant son visage. Puis il laissa échapper un sourire énigmatique, une étincelle de malice dans le regard.

— « Ne vous inquiétez pas, chère Comtesse. Vous me connaissez : j’ai toujours un tour d’avance. »

Avec un dernier regard perçant, Ragnana s’éloigna en silence, disparaissant dans les profondeurs du Conseil, tandis que le Cardinal restait pensif, son sourire disparaissant peu à peu.


Dans la grande salle de réception, Matha, toujours fidèle à elle-même, accueillait chacun des candidats avec une bienveillance inaltérable. Son sourire chaleureux masquait avec brio l’inquiétude grandissante qu’elle ressentait face à cette galerie de personnages hauts en couleur et en excentricité.

Elle salua Cash avec un clin d’œil amusé, échangea une poignée de main avec le grincheux Flajolet, et distribua des regards indulgents aux autres invités, jusqu’à Olivia, qui semblait à peine savoir pourquoi elle était là.


Le dîner commença dans un brouhaha de conversations, chaque candidat impatient de se faire entendre. Vint enfin le moment des discours, et un silence de curiosité s’installa dans la salle. Defaitus prit la parole la première, le regard las et l’air indifférent.

— « Je veux être reine. Pour le reste, on verra. »

Son ton désinvolte laissa l’assemblée perplexe, mais nul n’osa la contredire. Elle se rassit sans autre forme de procès, et Cash, impatient et agité, s’empara de la parole.

— « Il faut tout changer ! Toute la société est pourrie, gangrenée ! On va reprendre ça à zéro, moi je vous le dis ! » lança-t-il, le poing serré, la voix vibrante d’une passion sincère.

Le Cardinal Pougne leva les yeux au ciel, mais quelques membres du public applaudissaient déjà, fascinés par la ferveur du jeune homme.

Flajolet, bougon, intervint à son tour, le ton bourru.

— « Ce Conseil est un nid de parasites ! Et tout ce système, c’est… c’est du n’importe quoi ! »

Il semblait à court de mots, et tous comprirent qu’il n’avait guère plus à dire. Quelques rires étouffés se firent entendre dans le fond de la salle.

Nono prit alors la parole avec un sourire mielleux.

— « Eh bien… moi je suis d’accord avec tout ce qui a été dit… ou peut-être pas. Enfin, tout dépendra de ce qui pourra m’être proposé, vous comprenez ? » dit-il en jetant un coup d’œil calculateur au Cardinal.

Son discours était aussi brumeux que ses intentions, mais il parvint à faire passer son message : il ne manquerait pas de flairer les opportunités.

Vint ensuite Patou, qui chercha à prendre un ton rassurant, bien que visiblement décontenancé.

— « Ne vous inquiétez pas, j’ai confiance… On trouvera bien une solution en temps voulu. »

Son discours ne convainquit personne, mais il affichait un air rassurant qui inspirait une étrange sympathie.

Olivia, quant à elle, s’éclaircit la voix et déclara avec une conviction naïve :

— « Je propose que tout le monde soit obligé de porter un slip propre ! »

La salle éclata de rire, mais Olivia restait sérieuse, convaincue que son idée avait du potentiel. Derrière elle, Matha leva les yeux au ciel, un sourire amusé aux lèvres.

Enfin, au bout de la table, un ronflement retentit. Tous les regards se tournèrent vers Nounours, qui se réveilla brusquement, les cheveux ébouriffés, l’air égaré.

— « Hein… qu’est-ce que je fais là, moi ? » marmonna-t-il, avant de reposer la tête sur la table et de replonger dans sa sieste.


Face à ce spectacle surréaliste, Matha, se retenant de rire, réalisa que le stock de popcorn qu’elle avait commandé ne suffirait pas pour tenir face à ce “dîner de cons”. Sans attendre, elle sortit son téléphone et commanda 35 litres de crème glacée.

— « Avec cette bande de bras cassés, je vais finir obèse », murmura-t-elle en souriant.


Pendant ce temps, dans les toilettes du Conseil constitutionnel, PierreSansValeur tirait Nono à l’écart, jetant des regards furtifs pour s’assurer qu’ils étaient seuls.

— « Écoute-moi bien, » murmura-t-il d’une voix conspiratrice. « Tu vas continuer à faire semblant d’être candidat encore quelques jours… puis, au moment crucial, tu te retires et tu soutiens Defaitus. »

Nono hocha la tête, feignant la compréhension.

— « Et qu’est-ce que j’y gagne, moi ? »

PierreSansValeur eut un sourire sournois.

— « Disons que le Conseil sait récompenser les gens loyaux. Ah, et tu n’as pas à te soucier de faire campagne pour Defaitus : nous avons déjà toute une armée de partisans prêts à l’encenser. »

Nono haussa un sourcil.

— « Et… ces partisans, qui sont-ils ? »

PierreSansValeur éclata d’un rire feutré.

— « Ça, mon cher, c’est un mystère que même les murs du Conseil ignorent. »

Ainsi se referma cette scène de complots et d’ambitions mal déguisées, tandis que Matha, observant les manigances, sentait monter en elle un mélange d’amusement et d’appréhension.
avatar vinicius
De vinicius
Le 01/11/24 à 19:28:36

Pauvre Defaitus, marionnette de tout un système....
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 02/11/24 à 06:46:23

Chapitre 4 : Un éléphant, ça trompe énormément

« Tout va très bien madame la marquise »

Dans les toilettes sombres du Conseil constitutionnel, le Cardinal Pougne et PierreSansValeur se sont enfermés pour un de leurs conciliabules conspirateurs. Assis sur des cuvettes face à face, ils parlent en chuchotant, le regard suspicieux.

— « Alors, tout est prêt ? » murmure Pougne d’un air pincé, le regard vissé sur PierreSansValeur.

Ce dernier acquiesce avec un sourire narquois.

— « Tout est en place, mon cher Cardinal. J’ai engagé une troupe d’idiots aux pattes massives et aux oreilles imposantes pour arpenter les recoins de la ville, chantant la gloire de notre précieuse candidate, Defaitus. Ces pachydermes incultes ne sauront jamais pour quoi ils défilent, mais ils sont bruyants et obéissants. »

Pougne, satisfait, esquisse un sourire.

— « Parfait. Mais, surtout, ne dis rien à Defaitus. Elle est bien capable de s’embrouiller elle-même. Elle n’a qu’à se contenter de quelques séances chez le coiffeur. Ou mieux encore, un passage chez le docteur Frapadingue pour qu’on la retape un peu avant le grand jour. Si elle pouvait au moins ressembler à… disons, quelque chose. »

PierreSansValeur hocha la tête, et les deux conspirateurs se séparèrent, chacun ayant fait sa part dans cette mascarade orchestrée.


La campagne bat son plein.

Defaitus, sûre de la victoire promise par Pougne, multiplie les discours creux et sans fond. Sa voix résonne sur les places publiques, mais le message reste fade, presque absurde, comme une vieille rengaine qu’elle seule semble encore croire. Les foules la regardent, perplexes, mais elle, confiante, continue à brandir les promesses vides que l’establishment lui a chuchotées.

Pendant ce temps, les éléphants recrutés par PierreSansValeur commencent leur mission d’influence. Avec leur délicatesse discutable et leur sourire benêt, ils parcourent les rues, interpellant les passants.

— « Votez pour Defaitus ! » tonnent-ils de leur voix grave.

Lorsqu’on leur demande pourquoi, ils se contentent de hausser leurs grosses épaules.

— « Parce que c’est comme ça, » répondent-ils, visiblement aussi peu au courant de leur rôle que du reste de la campagne.


Olivia, elle, passe la journée au supermarché discount du coin, poussant un caddie rempli de lessive, dans une démarche inspirée par sa grande-tante Roseline, qui, un jour, avait acheté un stock massif de masques de carnaval juste pour le plaisir de se déguiser. Olivia, convaincue que le propre et le correct sont les bases de tout programme, retourne chez elle fièrement avec sa lessive en guise de manifeste politique.

Flajolet, fidèle à lui-même, passe sa campagne à râler contre tout et n’importe quoi : le temps, les pancartes des autres candidats, les trottoirs déformés, le moindre bruit de klaxon. Sa présence devient celle d’un bougon permanent que personne n’écoute, mais qui est toujours là.

Nounours, quant à lui, continue tranquillement sa sieste. A chaque meeting, il se réveille brièvement, lève les yeux vers la foule, marmonne un vague discours sans queue ni tête, puis retourne à sa sieste en soupirant.

Nono, après deux jours de campagne, décide que le jeu n’en vaut pas la chandelle et retourne dans sa cabane isolée. En slip, une tasse de thé à la main, il décroche son téléphone pour appeler PierreSansValeur.

— « Bon, on a dit Premier Sinistre, c’est toujours d’actualité, pas vrai ? » demande-t-il en s’étirant paresseusement.

Patou, lui, mène une campagne honnête et chaleureuse, son accent rocailleux marquant chacun de ses discours. Les foules l’écoutent en riant, croyant assister à un spectacle humoristique. Patou, quant à lui, ne se démonte pas, bien décidé à convaincre, même si son auditoire semble n’y voir qu’un comique involontaire.

Cash, par contre, prend tout cela très au sérieux. Avec une passion presque désespérée, il multiplie les promesses extravagantes : que la lune deviendra rose, que les lapins auront des ailes, et bien d’autres idées aussi irréalistes qu’amusantes. Mais sous ses propositions improbables, Cash est de plus en plus convaincu que le Conseil favorise Defaitus. La frustration s’empare de lui, et il commence à haranguer la foule contre cette « grande injustice ».


Les sondages tombent, et contre toute attente, Cash est donné au coude à coude avec Defaitus. Alarmé, Pougne décide de jouer son ultime carte : il compose le numéro de la comtesse Ragnagna, figure redoutée pour sa capacité à réveiller les morts avec ses flatulences spectaculaires.

— « Comtesse, j’aurais besoin d’un coup de main… ou plutôt d’un coup de gaz, » lui souffle Pougne d’une voix glaciale.

— « Ha-ha, » ricane la comtesse avec délice. « Un vent pour raviver la flamme des anciens. Il n’y a qu’à demander, mon cher. »

Dans les heures qui suivent, une étrange odeur envahit les bureaux poussiéreux du Conseil constitutionnel. Quelques frémissements parcourent les urnes, et, miraculeusement, le score de Defaitus s’élève.

Lorsque les résultats du premier tour tombent, Defaitus est largement en tête. Pougne est enfin satisfait.

— « C’est parfait, » murmure-t-il en enfilant son string panthère, prêt pour la soirée échangiste de l’amicale des enfants de chœur.


Assise devant son feu de cheminée, Matha observe toute cette scène d’un œil amusé. Avec un sourire en coin, elle attaque son troisième pot de crème glacée. Pensant aux élections qui continuent de se dérouler sous ses yeux, elle soupire et attrape son téléphone pour commander un stock de Nutella.

— « Parce qu’avec cette bande de bras cassés… ça va être long. Très long, » murmure-t-elle en se servant une cuillerée de crème glacée.

Et ainsi, la course présidentielle continue, un pas de plus vers le grand dénouement que personne n’imagine encore…
avatar jicii
De jicii
Le 02/11/24 à 08:00:00

J'adore cette histoire ! Vivement le.prochain chapitre
avatar vinicius
De vinicius
Le 02/11/24 à 08:48:29

Ça mérite bien un gros pouce bleu. ;)
avatar kewii
De kewii
Le 02/11/24 à 09:04:08

Tu aurais pu être mondial connu en paraissant dans le So VPM ! Quel gâchis.... ^^

En tout cas, j'adore te lire. C'est beaucoup de boulot et très bien écrit !!!
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 02/11/24 à 10:32:52

Merci beaucoup pour vos gentils messages.
Je suis contente que ça vous amuse .

Il fallait bien que je m’occupe lors de mes 48h de censure ^^
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 02/11/24 à 12:10:12

Chapitre 5 : l’empire contre attaque


«  quand on l’attaque l’empire contre attaque »

Pour Pougne, le second tour avec une avance écrasante de Defaitus était le scénario rêvé. Tous les plans soigneusement échafaudés, toutes les manigances orchestrées dans les coulisses avaient porté leurs fruits. Une avance irrattrapable. Defaitus était tranquille, pouponnée et entourée de courtisans dans ses appartements, sirotant un champagne millésimé pendant que PierreSansValeur improvisait une macarena endiablée pour fêter cette victoire promise.

Alors, Pougne alluma les infos, histoire de savourer les commentaires des analystes politiques. Et comme il s’y attendait, les chroniqueurs les plus aguerris annonçaient tous la même chose : une large victoire de Defaitus au second tour dans 10 jours .


C’est à cet instant que Nono entra dans la pièce, un sourire mielleux collé aux lèvres. Il s’approcha de Pougne, visiblement ravi de cette quasi-victoire.

« Alors, c’est plié, hein ? » glissa-t-il avec malice. « J’ai même félicité Defaitus hier soir pour sa victoire à venir. Et d’ailleurs, je voulais te remercier pour Matignon. »

Pougne fronça les sourcils. C’était exactement ce qu’il détestait chez Nono : ce zèle, cette habitude de jouer les lèche-bottes avec un peu trop d’empressement. Pougne sentit sa colère monter.

« Tu t’emballes un peu vite, Nono, » grogna-t-il, les yeux plissés. « La partie n’est pas finie, et si tu pouvais éviter de tout gâcher avec ton impatience, ce serait un bon début. »

Nono ravala son sourire, mais son air niais persista, bien qu’un peu défait.


Au même moment, sur les écrans, les chaînes d’info diffusaient une nouvelle séquence de Flajolet, le roi incontesté de la râlerie. Dans une rue animée, face à un journaliste perplexe, Flajolet gesticulait et se plaignait de tout et de rien, fidèle à lui-même.

« Et puis franchement, cette élection, hein ? C’est une farce, une vraie farce ! Y’a que des guignols, ça vaut rien, c’est n’importe quoi ! » hurlait-il, secouant ses poings en l’air avec une rage quasi mystique.

« Quel bouffon, celui-là, » souffla Pougne, en éteignant la télé, un sourire mauvais aux lèvres. « Même quand tout roule, il trouve encore de quoi râler. »



Mais derrière cette satisfaction, un léger malaise s’insinuait en Pougne. Ce sentiment étrange, comme une ombre insaisissable. Certes, Defaitus avait une avance confortable, mais la victoire restait encore incertaine. Et en politique, il le savait, tout pouvait basculer en un instant.


Les jours défilaient, et Defaitus gardait son avance dans les sondages, portée par les prédictions inlassables des experts. Mais de l’autre côté, Cash, tel un Don Quichotte s’acharnant contre des moulins invisibles, continuait de remuer ciel et terre pour dénoncer la fraude électorale qu’il percevait partout. Il martelait les foules de ses accusations contre le Conseil constitutionnel, affirmant que toute cette élection était truquée. Ses discours, répétitifs mais enflammés, commençaient à toucher une corde sensible. Chaque jour, il gagnait de nouveaux partisans — et chaque jour, Pougne sentait son assurance s’effriter.

Un soir, alors que le Cardinal ruminait ces menaces nouvelles, un murmure à ses côtés le sortit de ses pensées. C’était Prostipu, son enfant de chœur préféré, qui se glissa dans l’ombre comme un serpent, un sourire machiavélique aux lèvres.

« Mon maître, » susurra Prostipu, « j’ai une idée qui pourrait nous débarrasser définitivement de ce Cash. Écoute : je vais créer un faux document, si réaliste que Cash en serait persuadé. Mais assez grossier pour que les experts puissent prouver qu’il s’agit d’un faux. »

Pougne hocha la tête lentement, un sourire perfide illuminant son visage de renard mal peigné. Ce plan avait tout pour plaire. « Brillant, Prostipu. Avec ce faux document, Cash va se tirer une balle dans le pied. Ce sera la fin de son petit numéro de justicier. »

Pendant ce temps, Matha, affalée dans son canapé avec un bol de glace à la main, observait tout cela d’un air las. Ses sourcils se froncèrent ; elle réalisait que l’abondance de glaces et de popcorn commençait à peser sur son moral et, plus encore, sur sa taille. Or, dans trois jours commençaient les élections de Paris, où elle comptait bien récupérer sa couronne de reine locale. Elle passa sa main sur son ventre, poussant un soupir mélancolique.

« Il va falloir sérieusement arrêter les sucreries, Matha, » se dit-elle en écartant son bol. Après tout, avec cette bande de fous furieux en lice, les plus grands défis étaient encore à venir… et elle aurait besoin de toutes ses forces pour y faire face.
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 02/11/24 à 16:48:58

Chapitre 6 : Orage d’été
« Avis de tempête »

Cash avait mordu à l’hameçon. Non, pire : il avait foncé tête baissée dans le piège tendu par le Conseil constitutionnel. Armé de ce qu’il croyait être une preuve explosive de la fraude, il multipliait les conférences de presse, les discours enflammés, criant à l’injustice et dénonçant le vol de cette élection.

Pendant ce temps, sur les quais de Seine, la douce Matha, en tenue de sport impeccable, profitait de la douce brise estivale. Son legging soulignait élégamment sa silhouette féline, et elle trottinait, casque vissé sur les oreilles, écoutant d’une oreille amusée les débats enflammés qui faisaient rage dans les studios et sur les réseaux sociaux.

Les experts s’écharpaient sur la véracité du document. D’anciens analystes et de nouvelles recrues du commentaire politique s’entredéchiraient, oscillant entre le scandale et la conspiration. Les réactions politiques allaient bon train, chaque candidat y allant de sa petite déclaration bien sentie.

Dans le camp de Defaitus, on ironisait sans retenue sur la naïveté de Cash. On le traitait presque d’enfant, d’amateur pris à son propre jeu. Quant à Nono, jamais en reste d’une bravade un peu absurde, il déclara devant les caméras : « Moi, Président, quand on faisait des faux, c’était des vrais chefs-d’œuvre, que personne ne pouvait détecter ! Le savoir-faire, ça se perd, mes pauvres amis. »

Patou, lui, se tenait à son image de sage prudent, préférant se réserver un avis avant de tirer des conclusions. “Mieux vaut attendre un peu avant de juger,” répétait-il avec un sourire presque paternel, tempérant ainsi les ardeurs des journalistes.

Flajolet, fidèle à lui-même, pestait et bougonnait, n’ayant guère besoin de raison pour se lancer dans une tirade tonitruante : la météo, la politique, la jeunesse d’aujourd’hui… tout y passait, pour peu qu’on lui tendît un micro.

Mais c’est Olivia qui surprit tout le monde. Elle, la candide, la mystérieuse, déclara avec une conviction touchante : « Pour moi, le document est un faux, mais Cash, lui, est innocent. Il doit s’être fait piéger. D’ailleurs, pour moi, un type qui porte un slip propre ne peut être qu’honnête ! » Les journalistes restèrent interdits, et certains crurent même avoir mal entendu.

Dans les couloirs du Conseil constitutionnel, l’euphorie montait. Prostipu, fier de son stratagème, jubilait, tandis que Ragnagna et PierreSansValeur s’emparaient du couloir pour entamer une chenille bretonne des plus endiablées, suivis par les éléphants maladroits engagés pour la campagne de Defaitus. Seul Pougne restait impassible, un sourire machiavélique flottant à peine sur ses lèvres.

Mais c’est alors que l’incroyable se produisit. Une ombre capricieuse descendit sur les cieux : le Tout-Puissant lui-même entra dans une colère noire, aussi explosive qu’un orage d’été. Soudain, d’une impulsion purement enfantine, Dieu bouda, piétina, et dans un geste digne d’un enfant à qui on aurait refusé son goûter préféré, décida d’expulser Cash du pays.

Sa colère, aussi imprévisible que celle d’un enfant gâté, monta encore d’un cran. Dans son caprice furieux, Dieu changea de décision à la dernière seconde : d’abord, il envisagea de l’enfermer dans les geôles de Pougne, mais même lui dut se rendre à l’évidence que Cash, pour le goût particulier du cardinal, était bien trop vieux pour ce genre de traitement. Agacé, il donna un revers de main désinvolte, et envoya Cash se perdre sur une île lointaine et infernale, domaine de la répugnante folle aux dragons, créature exilée depuis des temps anciens.

La stupéfaction figea tout le monde.

Matha s’arrêta net, les yeux écarquillés.
Flajolet, qui d’ordinaire avait toujours un mot à dire, resta sans voix.
Olivia pleura, touchée en plein cœur.
Et Nounours, imperturbable, poursuivit sa sieste.

Dans les couloirs du Conseil constitutionnel, le silence retomba d’un coup. Prostipu, Ragnagna et PierreSansValeur interrompirent leur danse, décontenancés. Même les éléphants cessèrent leurs pitreries, comme si un sixième sens leur indiquait que quelque chose venait de mal tourner.

Tous les regards convergèrent vers Pougne, qui d’ordinaire savait quoi faire. Pour une fois, il semblait perplexe, même un peu inquiet. “C’est quoi, la suite ?” murmura Nono en se penchant vers lui.

Pougne, se ressaisissant, répondit d’une voix maîtrisée : « Eh bien, selon les statuts, c’est Patou qui affrontera Defaitus au second tour. »

Nono tenta un sourire, peu rassuré : « C’est bon pour nous, ça, non ? »

Le regard de Pougne, vague et méfiant, se perdit dans le vide. « Je crois… » murmura-t-il, laissant planer un doute inquiétant, tandis que des éclairs zébraient le ciel d’été, pressentant peut-être l’imprévisible tempête à venir.


Avec le premier tour derrière eux et Cash exilé sur une île lointaine, Defaitus et Nono continuèrent de parader en terrain conquis, confortés par les sondages et leur propre arrogance. Les chiffres leur donnaient une avance suffisante, ou du moins c’est ce qu’ils s’imaginaient, et ils savouraient chaque instant comme s’ils avaient déjà remporté la victoire.

Defaitus se pavanait d’un meeting à l’autre, accueillie par des foules dociles et des conseillers zélés qui lui susurraient des promesses de triomphe. Nono, toujours fidèle à lui-même, minaudait dans l’ombre, peaufinant ses relations et se faufilant discrètement dans les conversations pour s’assurer de son futur poste, tout en lançant des sourires calculés aux caméras. Il répétait en boucle qu’il avait toujours soutenu Defaitus, comme pour graver cette vérité dans la mémoire collective.

Pendant ce temps, Patou prit sur lui de mener une campagne sérieuse et déterminée, en s’entourant de quelques alliés. Bien que ses chances paraissaient minces, il se lança dans une tournée de meetings improvisés, chaque prise de parole empreinte d’une honnêteté qui tranchait avec les sourires brillants et les promesses creuses des candidats en tête.

À ses côtés, Flajolet, fidèle à sa réputation, trouva dans cette alliance l’opportunité de râler comme jamais. Cette fois, sa colère se teinta d’une sorte de patriotisme furieux. Il pestait contre la corruption, les sondages biaisés, les décisions capricieuses venues d’en haut, dénonçant sans relâche les injustices qui, à ses yeux, compromettaient la campagne. Les gens venaient par curiosité, pour entendre ce curieux duo : Patou, l’intègre un peu rêveur, et Flajolet, le râleur dont chaque mot semblait alimenté par une colère aussi sincère que mal orientée.

Quant à Olivia, après avoir versé des larmes sincères pour Cash, elle trouva auprès de Matha un réconfort qui ralluma en elle une étincelle de détermination. Revigorée, elle se remit au combat, utilisant toutes ses forces et ses réseaux pour attirer l’attention sur l’injustice de son exil. Bien qu’aucun miracle ne se profilât à l’horizon, elle ne ménagea aucun effort pour organiser des rassemblements, lancer des appels à la libération de Cash, et mobiliser ceux qui partageaient sa ferveur. Le slogan “Un slip propre pour tous, et Cash libre !” faisait des émules, et elle n’hésitait pas à y glisser, à l’occasion, une note de dignité politique que personne ne lui connaissait.

Sur les écrans, les discours s’enchaînaient, et si Defaitus menait dans les sondages, l’engagement de Patou et l’écho croissant de sa sincérité ne passaient pas inaperçus. Dans l’ombre, Pougne observait chaque mouvement, calculant ses options. Tout semblait sous contrôle, mais il sentait dans l’air un changement imprévu, un vent de rébellion inattendu.

Et ainsi, à la veille de l’échéance, le peuple retenait son souffle.

Jour de l’élection - 00h01 - Patou remporte la présidence et accède à l’Élysée.

Vous pensiez que c’était fini ?
Nous le pensions tous ….
Mais personne ne peut prédire l’avenir .

RDV bientôt pour l’ultime Chapitre surprise
avatar rudash
De rudash
Le 02/11/24 à 20:56:15

sa suffit avec ton truc personne ne lit
soutener plutot la cause de RUDASH, le veritable ennemi de l’etat profond
avatar jicii
De jicii
Le 02/11/24 à 23:21:24

On se croirait dans baron noir !

En fait, il ne manquerait qu'une chose pour être vraiment dans baron noir! Qu'on s'apercoive finalement que Patou était l'instigateur du piège dans lequel Cash est tombé !
avatar jaclafripouille
De jaclafripouille
Le 03/11/24 à 00:04:59

Tu te répètes Jicii. LOL
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 03/11/24 à 01:21:43

@ruddash désolé si mon roman te dérange et tu as très certainement raison il n’intéresse personne .
Mais je m’étais engagé à le publier alors je vais au bout .
Si demain quelqu’un me dit que de lire ces conneries lui a arraché un sourire alors ça le fera plaisir .

@jici eh y a de l’idée c’tu es dans l’esprit .
Nous verrons bien demain ;-)
avatar darkmario
De darkmario
Le 03/11/24 à 01:37:18

merci pour ce partage et bravo ;) continues ;)
avatar rahlalaaa
De rahlalaaa
Le 03/11/24 à 21:38:17

Tu as vu mon rudash ils mettent en cause notre loyauté et notre bonne foi^^
avatar jicii
De jicii
Le 04/11/24 à 09:38:12

Oui je me répète parfois
J'ai été élevé par les jésuites, et la pédagogie jésuite passe par la répétition !
Ca m'a formaté à vie !
avatar jicii
De jicii
Le 05/11/24 à 13:50:09

Jess, on attend toujours l'ultime chapitre surprise avec impatience !!!
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 05/11/24 à 14:00:55

Mdr il sors aujourd’hui. Je voulais juste ne pas trop vous soûler
avatar vinicius
De vinicius
Le 05/11/24 à 14:48:42

Est ce que Cash va finir en couple avec Defaitus ? Ou est ce que Pougne abandonnera Defaitus sur le trottoir en faveur d'un autre candidat ????!!!!!!! Le suspense est à son comble... J'ai tellement de théories possibles qui se bousculent dans ma tête !!!! ^^
avatar papounet
De papounet
Le 05/11/24 à 20:13:09

Et ma cabane en bois qui tombe en ruine et tout le monde s'en fout ^^
Je vais pas tarder à démarrer une grève de la faim ^^
avatar jicii
De jicii
Le 06/11/24 à 13:24:09

Jess, des promesses, des promesses, mais ce dernier chapitre n'est toujours pas sorti !
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 06/11/24 à 14:07:13

Je vous présente mes excuses
La nuit a été longue pour raison de nuit américaine.

Et aussi parce mon grand nigaud de mec a pensé à ramener le popcorn et les hotdogs mais pas mon pc où se trouvait le dernier chapitre.
Mais ça arrive
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 06/11/24 à 15:01:29

Chapitre 7 : Le 3e homme
« On ne va pas s’interdire les plans à trois » Marlène S.


Les membres du Conseil constitutionnel se retrouvaient dans la salle de réunion, comme une troupe de soldats défaite, l’esprit accablé et l’ambiance alourdie par le poids de l’échec. Ragnagna, PierreSansValeur, Pougne et Nono, seuls dans cette pièce, n’avaient d’autre choix que de contempler leur inévitable chute.

Le regard de Pougne, implacable et calculateur, se perdait dans le vide, tandis que Nono, nerveux, faisait les cent pas. Il jetait de furtifs regards vers ses collègues, comme s’il cherchait un signe d’espoir dans leurs regards éteints. De son côté, Ragnagna se perdait dans ses pensées, la bouche légèrement tordue par une grimace qui n’avait plus rien de celui de l’intrigante stratège qu’elle était. PierreSansValeur, quant à lui, restait silencieux, son visage comme une toile vierge, perdue dans les méandres d’un monde qu’il avait bien du mal à comprendre.

Le dénouement semblait inexorable. La défaite, cette fois, allait leur coûter bien plus que le pouvoir : leur influence et leur réputation, précieuses et fragiles, se fanaient à mesure que les jours passaient. Leurs chances de maintenir la moindre forme de contrôle s’amenuisaient.

C’est alors que la porte s’ouvrit dans un craquement sec, et une silhouette bien connue apparut dans l’encadrement : Defaitus. Le sourire aux lèvres, le visage rayonnant, il pénétra dans la pièce avec une assurance déconcertante, comme un vainqueur qui ne ressentirait aucun remords d’avoir écrasé ses adversaires.

« Mon cher premier ministre, êtes-vous prêt ? » lança-t-il à Nono d’un ton enjoué, ignorant totalement l’atmosphère lourde qui régnait dans la pièce.

Nono, pris de court, s’arrêta net et chercha à comprendre ce qui se passait. Il fronça les sourcils, puis se tourna vers Pougne d’un air interloqué. « Elle a compris qu’elle avait perdu, cette fois ? » chuchota-t-il, presque incrédule.

Pougne, d’un geste agacé, souffla : « Ça fait deux jours qu’on essaie de lui expliquer, mais elle ne comprend toujours rien… » Il secoua la tête, visiblement lassé par la persévérance de Defaitus à refuser la réalité.

La conversation fut brutalement interrompue par un autre bruit, plus léger, presque enfantin. La porte s’ouvrit à nouveau, et Prostipu, l’enfant de cœur préféré de Pougne, fit son apparition. Il entra en trébuchant légèrement, comme s’il avait été en train de jouer dans les couloirs. L’éclat dans ses yeux trahissait son agitation, mais aussi une excitation palpable.

« J’ai une idée ! » annonça-t-il, l’air malicieux. Il s’avança, tout sourire, vers le groupe de conspirateurs.

Ragnagna, visiblement agacée, se tourna vers lui. « Et quelle idée farfelue as-tu encore, Prostipu ? » demanda-t-elle d’une voix sèche.

Prostipu ignora son ton et poursuivit, tout fier : « Écoutez, on peut toujours avoir un poste de ministre, non ? » Il laissa un instant de suspense, s’assurant que ses propos captivaient l’attention. « Je vais déclarer que c’est grâce à moi que Patou a été élu, grâce à mon faux, vous savez celui que tout le monde croit avoir démasqué. »

Tous les regards se tournèrent vers lui, sceptiques mais intéressés. Pougne haussait les sourcils, intrigué. Ragnagna, elle, ne disait rien, mais son regard acéré scrutait le jeune homme. PierreSansValeur, lui, semblait déjà avoir perdu toute capacité de réflexion.

Prostipu continua, plus assuré : « Et donc, je mettrai Patou sous pression, subtilement. Je lui ferai comprendre qu’il me doit une part de son succès. Et, dans l’espoir de ne pas voir mon petit secret éclater, il n’aura d’autre choix que de me nommer au gouvernement. »

Pougne sembla réfléchir un instant. L’idée n’était pas si absurde, après tout. Si Patou avait des doutes sur l’origine de sa victoire, cela pourrait effectivement le forcer à accepter un compromis. Une pression qui jouerait à leur avantage.

Il hocha lentement la tête. « C’est peut-être risqué, mais… ça pourrait marcher. » Il se tourna vers Nono. « Qu’en penses-tu ? »

Nono, encore sous le choc de la tournure des événements, se frotta le menton. « C’est audacieux, mais on pourrait s’en sortir. Si ça fonctionne, nous garderons un pied dans le jeu. » Il fixa Defaitus, un sourire en coin. « Mais elle, je ne suis pas sûr qu’elle comprenne… »

Defaitus, ayant suivi la conversation sans rien dire, fit un geste dédaigneux. « Elle comprendra bientôt. » Il observa la pièce avec une légère grimace. « Mais en attendant, nous avons un autre problème à gérer. »


La déclaration de Prostipu, bien qu’excentrique, provoqua un véritable séisme dans la classe politique. Patou, à peine élu, se retrouvait soudainement pris entre deux feux. D’un côté, l’attente du compromis et du règlement des affaires internes, de l’autre, un jeune homme pleins de prétentions et d’idées farfelues qui se présentait comme le sauveur de la nation. Le jeune homme avait peut-être mis tout le monde en émoi, mais Patou n’avait pas l’intention de se laisser dicter ses choix.

Dans un geste inattendu, il proposa une solution qui déstabilisa tout le monde : une élection pour choisir le dernier ministre. Cette décision fit l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde politique. Prostipu, sûr de son bon droit, s’inscrivit immédiatement. Il se voyait déjà siéger au gouvernement, convaincu que sa manipulation du faux document lui donnait une légitimité sans faille.

Mais pendant ce temps, PierreSansValeur, excédé par les bêtises de Prostipu, se lança dans une autre forme de subversion. Il savait bien que le jeune prétendant n’avait aucune chance face à la vérité brutale des coulisses du pouvoir. C’est ainsi qu’il se dirigea sans vergogne vers l’armoire à déguisements de Pougne. Entre les tenues de soirée libertine que ce dernier conservait dans un coin de son bureau, il dénicha un costume de cowgirl qui, selon lui, allait faire des merveilles. Sous un faux nom, il s’inscrivit donc à l’élection, confiant dans sa capacité à manipuler l’absurde à son avantage.

La campagne électorale fut tout sauf ordinaire. Déclarations inappropriées, manigances dignes des plus bas étages de la politique, et propos stupides se succédèrent. Mais dans ce maelstrom de chaos, c’était PierreSansValeur qui réussit à tirer son épingle du jeu. Grâce à son déguisement et une série d’interventions absurdes, il parvint à se faire élire ministre. La classe politique, déjà accablée par des mois de tergiversations, ne savait plus quoi penser.

Le Conseil constitutionnel, grâce à ce tour de force, semblait avoir retrouvé son honneur, même si la situation était désormais à la limite du grotesque. Pougne, spectateur impuissant de la scène, souffla un énorme soulagement en constatant que son réseau restait intact. L’idée d’un renouveau pour lui, et peut-être même pour le Conseil, prenait forme. Mais tout cela n’était qu’une mascarade pour masquer l’effondrement des véritables institutions.

À la tombée de la nuit, dans un duplex élégant près de Montmartre, Matha, fraîchement sortie d’une douche relaxante, enroulée dans un peignoir de soie, sirotait un verre de vin d’un air pensif. Son regard se posa sur son compagnon, qui, avachi sur le canapé, était plongé dans une posture de fainéantise totale. Elle lui adressa un regard attendri et dit avec un sourire en coin : « Amour, tu m’as foutu un sacré bordel quand même avec toutes tes manigances. »

Un sourire satisfait se dessina sur le visage de l’homme. Il se redressa légèrement, regardant Matha d’un air décontracté. « Moi ? Mais non, personne ne m’a pris au sérieux, » répondit-il d’un ton presque espiègle. « Mon pote est président, je suis ministre, le prestige sans les emmerdes. L’autre petit con qui m’empêchait de faire ma sieste est en prison, et moi, j’ai accès à du miel en illimité. Je suis un vrai génie. »

Matha haussait les sourcils, amusée par son assurance. Elle savait très bien que derrière ces propos faussement modestes, il y avait un homme qui avait parfaitement orchestré ses propres manœuvres. Et pourtant, le chaos qu’il avait provoqué n’était pas sans conséquence. Mais pour l’instant, tout semblait être sous contrôle, et pour lui, c’était tout ce qui comptait.

La nuit tombait sur Montmartre, mais l’histoire de ces hommes et de leurs jeux de pouvoir ne faisait que commencer. Et dans les salons feutrés du pouvoir, personne n’était prêt à prédire quelle serait la prochaine manœuvre. Mais une chose était certaine : les règles du jeu avaient changées .


« Tout ceci n’est qu’une fiction et n’aurait pas pu arriver dans la vraie vie

- dans la vraie vie Dieu ( quelqu’il soit ) ne s’énerve jamais
- Dans la vraie vie un candidat ne peut disparaître comme ça
- Dans la vraie vie Matha ne peut pas grossir car elle est parfaite
- Dans la vraie vie tout le monde il est gentil car ceci n’est qu un jeu »
avatar vinicius
De vinicius
Le 06/11/24 à 16:29:39

Je suis sous le choc.
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 06/11/24 à 16:40:30

Et moi donc ^^
De larascasse
Le 06/11/24 à 18:50:33

Et pourtant ash , totalement innocente par destitue ne peut revenir car il dérange

Mais qui?
Pourquoi?

Je me joins a toi pour le retour de ash
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 06/11/24 à 19:05:29

Ah merci beaucoup
avatar vinicius
De vinicius
Le 06/11/24 à 22:49:59

Je ne m'attendais pas à ce dénouement. ^^ Qui l'eut cru...

J'espère prochainement une suite !!!!!

avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 07/11/24 à 06:11:04

Il parrait qu’il y a des legislatives à l’horizon…. Alors qui sait ;-)
avatar jicii
De jicii
Le 07/11/24 à 09:51:11

Un dénouement digne des plus grandes fictions politique !
Vivement le tome 2
De cesco
Le 07/11/24 à 12:40:32

C'est plaisant à lire !
Toute ressemblance avec des faits réels serait fortuite.
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 19/11/24 à 21:20:29

Vous l’attendiez……?!??

Le premier chapitre du nouveau roman arrive demain !!!