Votez Pour Moi Un petit conte de Noël par jessicaparker - Forum du jeu

Chapitre 1 : “La rumeur venue du froid”

C’est une soirée glaciale à Antibes, où les décorations de Noël illuminent la ville magique. Pathou, le président de la République, déguste une montagne de bûche glacée dans son bureau temporaire installé sur la plage. Pendant ce temps, Pougne, président du Conseil constitutionnel, scrute un courrier anonyme récemment arrivé au palais présidentiel : une lettre qui affirme que le Père Noël a mystérieusement disparu et que, sans lui, Noël pourrait ne jamais avoir lieu.

Autour de lui, une assemblée haute en couleurs est réunie :
• Defaitus, qui lit la lettre à voix haute d’un ton désabusé.
• Tropico, qui tente de garnir un sapin avec des guirlandes fluo qui clignotent en rythme avec ses lunettes.
• Ouioui, mangeant tranquillement une boîte de chocolats, comme si de rien n’était.
• Gargamel, qui griffonne des plans financiers pour “sauver Noël” à coups de crédits.
• Matha, tranquillement assise dans un fauteuil, dégustant un thé en observant la scène avec amusement.
• Olivia, silencieuse, assise près de la fenêtre, le regard perdu dans les étoiles.
• Nounours, somnolant dans un coin, un bonnet de Père Noël mal ajusté sur la tête.
• Et Nono, le stratège baba cool, qui joue avec un globe lumineux, simulant des itinéraires vers le Pôle Nord.

C’est Pougne qui impose le silence :
— Si ce Père Noël a disparu, il est de notre devoir de le retrouver ! Imaginez ce que cela ferait à l’élection municipale si Antibes devenait la ville qui sauve Noël !

Defaitus hausse les épaules.
— Tout ça pour un vieux barbu imaginaire… Pff. Moi, je veux bien venir si on me promet un chocolat chaud.

Matha intervient avec un sourire moqueur :
— Peut-être que le Père Noël en a simplement marre de vos absurdités politiques. Qui sait ?

Didi, le plus jeune du groupe, s’exclame avec conviction :
— Moi, je crois au Père Noël ! Et je suis sûr qu’il existe !

Un silence gêné suit cette déclaration. Olivia, toujours mystérieuse, murmure enfin :
— Si on ne le retrouve pas, Noël pourrait vraiment disparaître… Vous ne voyez pas que c’est plus grand que vos campagnes et vos élections ?

Pathou, touché par ces paroles, se lève brusquement :
— Nous allons partir pour le Pôle Nord ! Mais attention : je veux une expédition présidentielle digne de ce nom. Je veux des rennes, des traîneaux, et… des couvertures chauffantes.

Nounours, réveillé par l’agitation, marmonne :
— Tant qu’il y a des cookies au miel , je suis partant.

Nono, prenant un air réfléchi, propose un plan d’action :
— Bon, très bien. Mais il va nous falloir des renforts. Une équipe stratégique. Et surtout… des pulls bien chauds.

Gargamel, enthousiaste, conclut :
— Avec un petit prêt, je peux même financer une expédition digne d’Hollywood.

Ainsi, le groupe improbable commence à se préparer pour leur voyage. Mais tandis que les sacs se remplissent de vivres, de gadgets absurdes et de plans électoraux, une question reste en suspens : que se passe-t-il vraiment au Pôle Nord ?

Dans le silence, un certain Odi, poète vagabond, glisse un poème énigmatique dans la poche de Pougne avant de disparaître :
— Là où la magie se meurt, seuls les cœurs sincères pourront rallumer les étoiles…

Sous le ciel étoilé d’Antibes, l’équipe embarque finalement dans un avion déguisé en traîneau volant, direction le Grand Nord. Mais aucun d’eux n’imagine les défis – et les révélations – qui les attendent dans ce pays de glace et de mystères

Chapitre 2 : “Le Village des Mystères”

L’avion touche doucement la piste gelée, et déjà un vent glacé s’infiltre dans la cabine. Les passagers frissonnent en descendant sur le tarmac. Pathou, emmitouflé dans son manteau, s’écrie :
— Par tous les plats mijotés, c’est quoi ce froid ? Où est la tartiflette pour survivre à ça ?

Le groupe entre dans le petit aéroport, décoré de guirlandes lumineuses et de boules colorées. Un immense sapin trône fièrement au centre du hall, et des automates costumés en lutins distribuent des bonbons. Ouioui, hilare, plaisante en montrant un lutin :
— Lui, il ressemble à un ancien collègue sénateur, mais en plus productif !

Defaitus, elle, s’extasie devant son reflet dans une vitrine :
— Vous avez vu comme je suis photogénique sous ces lumières ? Ce pull est parfait !

Pougne, toujours sérieux, rassemble le groupe.
— Concentrez-vous. Nous ne sommes pas ici pour des vacances. Notre priorité est de découvrir ce qui est arrivé au père Noël.

Matha, toujours sage et calme, ajoute doucement :
— Les habitants doivent être notre meilleure piste. Mais il faudra faire preuve de discrétion.

Le groupe monte ensuite dans une navette en direction du village. Par la fenêtre, Olivia prend des notes sur les paysages enneigés et les illuminations féériques. Nounours, fidèle à lui-même, somnole déjà, rêvant sans doute de pots de miel et de couvertures chaudes.


En arrivant, le groupe découvre un véritable paradis hivernal. Des chalets aux toits enneigés bordent les rues, et chaque fenêtre scintille de lumières dorées. Sur la place centrale, un marché de Noël regorge de sucreries, de jouets artisanaux et de chants festifs.

Tropico, dans un élan théâtral, déclare :
— Voilà un endroit où la justice devrait toujours triompher ! Je vais enquêter… mais avant, je dois acheter cette cape à franges pour compléter mon look.

Didi, intrépide, se précipite vers un groupe d’enfants jouant autour d’un bonhomme de neige.
— Hé, les amis, vous avez vu quelque chose de bizarre dans le coin ?

Les enfants le regardent avec des yeux ronds. L’un d’eux murmure :
— Parfois, on voit des lumières dans la forêt… Mais c’est un secret.

Pendant ce temps, Nono, toujours calculateur, se rend au stand de vin chaud pour discuter avec un marchand.
— Alors, racontez-moi, le père Noël… il aurait des concurrents ? Des gens qui voudraient prendre sa place ?

Le marchand se contente d’un sourire énigmatique.


Le groupe se disperse pour enquêter :
• Pathou, irrésistiblement attiré par les bonnes odeurs, se dirige vers les stands de nourriture. En engloutissant des marrons chauds, il engage la conversation avec les cuisiniers.
— Et sinon, le père Noël ? Il vient souvent goûter vos plats ?
Mais les réponses restent vagues.
• Pougne, méthodique et sérieux, se rend à la mairie. Face au maire, il adopte un ton formel :
— Nous avons entendu parler de la disparition du père Noël. Que pouvez-vous nous dire ?
Mais le maire détourne la conversation sur les festivités locales.
• Olivia, curieuse, visite la bibliothèque du village. Dans un vieux grimoire, elle trouve une étrange légende évoquant un “traître des neiges” qui aurait trahi l’esprit de Noël.
• Matha, toujours observatrice, arpente les ruelles pour écouter les conversations des villageois. Elle remarque leur nervosité lorsqu’ils parlent d’une mystérieuse cabane dans la forêt.
• Nounours, fidèle à son habitude, s’installe dans une auberge pour une sieste bien méritée. Il se réveille en entendant une conversation entre deux habitants :
— …Ils disent qu’il a été vu près de la cabane aux rennes.
— Tais-toi, quelqu’un pourrait entendre.
• Gargamel, habitué à acheter des informations, glisse une enveloppe bien garnie à un marchand de bougies.
— Maintenant, dites-moi : pourquoi tout le monde évite de parler du père Noël ?
Le marchand hésite, puis murmure :
— Il y a des choses qu’on ne peut pas acheter, monsieur…
• Defaitus, plus occupée à admirer les décorations qu’à enquêter, finit par attirer l’attention d’un enfant.
— Madame, vous êtes très belle. Voulez-vous un secret ? Cherchez dans la forêt…


Le soir venu, le groupe se retrouve dans une auberge chaleureuse. Un grand feu crépite dans l’âtre, et la table est remplie de boissons chaudes et de pâtisseries.

Ouioui, amusé, lance une plaisanterie :
— Entre Pathou qui mange, Nounours qui dort, et Defaitus qui parade, on n’est pas prêts de sauver Noël !

Pougne intervient, sérieux :
— Assez ri. Ce village cache quelque chose, et tout semble pointer vers cette forêt.

Olivia ajoute :
— J’ai trouvé une légende inquiétante. Et vous avez remarqué comme les habitants changent de sujet dès qu’on parle du père Noël ?

Soudain, la porte s’ouvre, laissant entrer une bourrasque glacée. Une silhouette encapuchonnée apparaît et lance d’une voix grave :
— Si vous tenez à votre sécurité, partez avant qu’il ne soit trop tard.

Le groupe reste figé, tandis qu’un mystère encore plus profond s’installe…

Chapitre 3 : “Vers le Village de Noël”

Nos héros sont figés, médusés par l’intervention de la silhouette mystérieuse. L’atmosphère est glaciale, les regards se croisent, et la tension est palpable. Mais soudain, la silhouette éclate de rire, un rire clair et joyeux qui brise le silence.

— Vous devriez voir vos têtes ! dit-il en retirant sa capuche.

Les personnages le reconnaissent aussitôt : Cash, disparu depuis des mois, se tient devant eux, souriant et visiblement en pleine forme.

— Cash ! s’exclame Olivia, surprise. Mais que fais-tu ici ?

— On m’a dit que Noël avait besoin d’aide. Et qui de mieux que moi pour remettre un peu d’ordre ? J’ai entendu parler de votre arrivée et je me suis dit que je ne pouvais pas vous laisser affronter cette aventure seuls.

Pathou, toujours un peu désinvolte, marmonne en se servant une énième part de gâteau :
— C’est pas une mauvaise idée. Plus on est de fous…

Pougne, sceptique, s’approche.
— Et comment sais-tu où se trouve le père Noël ?

Cash sourit mystérieusement.
— Disons que j’ai mes sources… Mais il faut se dépêcher. Une tempête de neige approche, et le chemin est long jusqu’au Village de Noël.



Les personnages s’équipent chaudement et suivent Cash dans la nuit glaciale. La tempête, qui se lève rapidement, rend la progression difficile. La neige fouette leurs visages, et le vent leur vole presque la parole.

— C’est un véritable enfer ! râle Defaitus en ajustant son écharpe. Mon maquillage va geler à ce rythme.

— Ce n’est pas si terrible, lance Ouioui en riant. J’ai connu pire… Enfin, dans les années 80, sous Giscard.

Nounours, traînant derrière, souffle :
— On n’aurait pas pu prendre un traîneau ? Marcher dans la neige, c’est fatigant. Et en plus, je n’ai pas de miel !

Tropico, lui, avance avec détermination, malgré ses bottes colorées qui s’enfoncent dans la poudreuse.
— Pas de panique, amis ! La justice triomphera, même sous une avalanche.

Didi, intrépide, mène la marche avec Cash, ouvrant la voie dans la neige épaisse.
— Allez, bougez-vous ! Si les enfants du village peuvent survivre ici, vous le pouvez aussi.

Mais Nono, toujours calculateur, murmure en arrière :
— Ça ne peut pas durer éternellement, ce froid… On doit être proches, non ?

Matha, regarde autour d’elle. Malgré les flocons qui dansent et la visibilité réduite, elle remarque une étrange lumière dans le lointain.
— Là-bas, je crois que nous approchons de quelque chose…


Alors que la tempête commence à s’apaiser, le groupe arrive soudain dans une clairière baignée de lumière. La neige scintille comme des diamants, et des lanternes suspendues aux arbres diffusent une douce lueur dorée. Un chemin pavé apparaît sous leurs pieds, bordé de cristaux de glace en forme d’étoiles.

— C’est magnifique… souffle Olivia, éblouie.

De petits ruisseaux gelés serpentent entre les arbres, émettant une douce musique lorsqu’une brise les frôle. Au loin, des cloches résonnent doucement, comme pour les guider.

Pathou, ému malgré lui, s’essuie les yeux.
— C’est le genre d’endroit où je pourrais passer ma vie… s’il y avait un buffet.

Pougne, lui, reste sur ses gardes.
— Ce lieu est peut-être magnifique, mais ne nous laissons pas distraire. Nous devons rester vigilants.

Gargamel, toujours pratique, observe les cristaux scintillants avec convoitise.
— Vous croyez qu’on pourrait les monétiser ? Ces trucs-là valent une fortune, non ?

Defaitus profite de l’occasion pour ajuster son écharpe et poser, tout sourire.
— Prenez une photo, c’est parfait pour mon profil !

Soudain, une silhouette apparaît sur le chemin devant eux. Une créature étrange, mi-renne, mi-lutin, les observe avec des yeux brillants.

— Vous avez traversé la tempête pour venir ici, dit-elle d’une voix grave mais douce. Que cherchez-vous ?

Le groupe échange un regard. C’est Cash qui s’avance, sûr de lui.
— Nous cherchons le père Noël.

La créature les fixe un moment, puis incline la tête.
— Alors suivez-moi.

Sans un mot de plus, elle se retourne et les guide plus profondément dans la forêt féerique, vers ce qui semble être une nouvelle étape de leur aventure…

excellent

bon réveil a tous

Chapitre 4 : L’Atelier des lutins

Nos héros, emmitouflés dans leurs manteaux, arrivent enfin au légendaire village de Noël. Devant eux s’étale un charmant paysage féérique : des maisons enneigées scintillant sous des guirlandes lumineuses, une gigantesque usine où des milliers de lutins courent en tous sens, et une douce musique de clochettes qui emplit l’air glacé. L’effervescence semble palpable, mais quelque chose cloche.

Un lutin à la barbe blanche et au bonnet un peu trop grand s’approche pour les accueillir. Il se présente comme Gribou, le chef des lutins, et leur tend un plateau de chocolats chauds fumants.

— Bienvenue, amis ! Mais je crains que votre visite ne tombe à un moment bien sombre… Depuis la disparition du Père Noël, tout va de travers. Nous sommes terriblement en retard pour la fabrication des cadeaux. Cette année, beaucoup d’enfants risquent de ne pas recevoir leur présents à temps…

Un silence pesant s’installe. Nos héros, assis autour d’une grande table dans une salle chauffée par un immense feu de cheminée, échangent des regards graves. Le chocolat chaud semble apaiser les tensions, mais l’annonce de Gribou laisse des traces.

— Comment le Père Noël a-t-il disparu ? demande Olivia, visiblement intriguée.

Gribou jette un coup d’œil autour de lui, baisse la voix et répond :
— Il a été enlevé… par un enfant. Un garçon, très en colère, qui a débarqué ici avec une mitraillette. Il disait que le Père Noël l’avait déçu, que ses cadeaux n’étaient jamais à la hauteur. Depuis, il l’a emmené, et nous n’avons plus de nouvelles…

À ces mots, Olivia et Cash échangent un regard complice et déterminé.

— On va gérer le problème, dit Cash, se levant de sa chaise.

Mais avant qu’ils ne puissent élaborer un plan, un événement inattendu survient : Pougne, toujours si sérieux et pragmatique, semble frappé par une étrange inspiration. Le chocolat chaud qu’il vient de terminer a un effet surprenant : il se lève d’un bond, frappe du poing sur la table, et déclare d’un ton solennel :
— Suffit de discuter ! Nous allons tous aider les lutins à confectionner les cadeaux !

— Mais… mais ce n’est pas dans mes priorités, commence Nono, hésitant.

— Moi, je peux superviser ! ajoute Defaitus, en examinant son vernis à ongles.

— Allez, au travail ! rugit Pougne, manifestement sous l’emprise d’un excès de motivation magique.



Les héros se dispersent dans l’atelier pour apporter leur contribution :
• Nounours, fidèle à lui-même, s’installe dans un coin douillet et fabrique des peluches géantes…
mais il finit par s’endormir au milieu d’un tas de coton.

• Defaitus se concentre uniquement sur la décoration des poupées, leur ajoutant des tenues dignes de défilés de mode.

• Tropico, armé de son excentricité, propose de fabriquer des boîtes à surprises remplies de confettis, mais aussi de sifflets et de masques hilarants.

• Ouioui, lent mais appliqué, construit des voitures miniatures qu’il peint soigneusement aux couleurs de son propre costume.

• Pathou, distrait par les friandises des lutins, finit par créer une série de bonbons géants en forme de dindes de Noël tout en en mangeant la moitié

• Didi et Odi, plus jeunes mais motivés, fabriquent des skateboards enchantés et des livres de poésie lumineuse pour les enfants rêveurs.

• Pendant ce temps, Gargamel, fidèle à son pragmatisme intéressé, sort son téléphone et passe quelques appels. Rapidement, un jet privé atterrit près du village, rempli de ses hommes de main. Avec leur aide, la production de cadeaux atteint une vitesse folle.



Pendant que l’atelier bat son plein, Olivia, Cash, et Matha se préparent à partir en mission pour délivrer le Père Noël.

— Vous savez où cet enfant a emmené le Père Noël ? demande Olivia à Gribou.

— Nous avons entendu des rumeurs… Il aurait trouvé refuge dans une cabane en bois, au cœur de la forêt interdite, à quelques heures de marche d’ici, répond le chef des lutins.

Olivia hoche la tête, tandis que Cash vérifie ses équipements, prêt à toute éventualité.

— Bonne chance, leur dit Matha, les sourcils froncés. On va le ramener à temps.

Le trio quitte l’atelier sous le regard des lutins, tandis que le village de Noël s’anime d’une nouvelle énergie, portée par les efforts collectifs de leurs compagnons. Une course contre la montre est lancée…

Bien joué bonhomme ! Ton heure est venue ;)

Par contre, quelle cruche cette Defaytus !!!!

Chapitre 5 : “la magie de Noël »

Pendant que les amis travaillaient sans relâche aux côtés des lutins pour sauver la fête de Noël, cash Olivia et Matha poursuivaient leur enquête avec détermination. Le froid mordant et la neige qui recouvrait tout d’un blanc immaculé ne ralentissaient pas leur progression.

Après plusieurs heures de marche dans la forêt, une petite cabane de bois apparut soudain au détour d’un sentier enneigé. Une fine fumée s’échappait de la cheminée, signe de vie. Approchant avec prudence, ils entendirent une voix enfantine, haut perchée et pleine d’autorité :

— “Écoute-moi bien, espèce de vieux monsieur ! Tu vas me rendre mon papa, hein ? Sinon, je te coupe la barbe !”

Cash, qui était resté légèrement en retrait, fronça les sourcils en reconnaissant immédiatement cette voix. Un mélange de fierté et d’amusement se dessina sur son visage.

— “C’est bien mon fils, celui-là,” murmura-t-il avant de s’avancer vers la porte. Il l’ouvrit d’un geste brusque et s’exclama joyeusement :

— “Coucou, c’est moi !”

À l’intérieur, le jeune garçon, les joues rouges de colère et un brin de neige fondue sur les cheveux, se figea en reconnaissant la silhouette de son père. Pendant un instant, l’incrédulité passa dans ses yeux, mais elle fut vite balayée par une joie éclatante.

— “Papa !” cria-t-il, les bras grands ouverts avant de se jeter contre lui.

Cash l’enlaça avec force, un sourire ému illuminant son visage.

Pendant ce temps, Olivia et Matha, discrètes mais efficaces, en profitèrent pour libérer le Père Noël, qui était ligoté dans un coin de la cabane. L’homme, affaibli mais reconnaissant, murmura :

— “Merci, mes enfants… Le monde a besoin de moi, mais je suis si fatigué.”

— “Ne vous inquiétez pas,” répondit Matha d’un ton rassurant. “Nous allons vous ramener au village, là où vous serez en sécurité.”

Avec le Père Noël enfin libre et l’heureuse réunion entre Cash et son fils, tout ce petit monde se remit en route vers le village de Noël. La nuit approchait, mais l’espoir brillait plus fort que jamais dans leurs cœurs.

Sur le chemin, le jeune garçon, émerveillé par la présence du Père Noël, ne put s’empêcher de poser mille questions. Cash, amusé, répondait du mieux qu’il pouvait, tout en veillant à ce que son fils marche bien dans les pas sûrs qu’il traçait dans la neige.



Arrivés au village de Noël, Cash, son fils, Matha, Olivia, et le Père Noël furent accueillis par une effusion de joie. Les lutins, sous l’impulsion des amis de Cash, avaient rattrapé le retard : les cadeaux étaient prêts, le traîneau chargé, et les rennes impatients de prendre leur envol.

Mais une surprise attendait le jeune fils de Cash. Touchés par l’énergie et le courage du garçon, chacun des héros avait pris le temps de confectionner un cadeau unique, à son image.


• Ouioui (le vieux blagueur) : Un chapeau magique qui, lorsqu’on le porte, raconte des blagues drôles et absurdes à voix haute. “Pour que tu n’oublies jamais de sourire, petit gars !” expliqua-t-il en souriant.

• Nounours (amateur de miel et de siestes) : Un oreiller parfumé au miel, parfait pour les siestes. Il ajouta, en bâillant : “Pour que tu dormes comme un vrai champion des câlins !”

• Defaitus (passionnée par son look) : Une écharpe tricotée à la main avec des couleurs éclatantes et une touche de paillettes. “Parce que même en hiver, il faut être stylé !” déclara-t-elle, en lui nouant affectueusement l’écharpe autour du cou.

• Gargamel (adepte des crédits et des valises) : Une petite tirelire en forme de coffre au trésor, qui faisait des “bling bling” chaque fois qu’on y mettait une pièce. “Commence jeune, et tu seras aussi riche que moi !” dit-il en riant.

• Nono (stratège avide de pouvoir) : Un jeu d’échecs miniature avec des lutins et des rennes comme pions. “Tu apprendras à réfléchir deux coups d’avance, comme un vrai leader.”

• Tropico (justicier excentrique) : Une cape multicolore ornée d’étoiles scintillantes, avec une inscription brodée : “Super Fiston”. Il ajouta : “Avec ça, tu seras prêt à sauver le monde à ton tour !”

• Pougne (stratège et pragmatique) : Une horloge en bois ornée de symboles mystérieux, permettant de toujours savoir combien de temps il reste avant les grandes décisions. “Pour un garçon qui saura un jour prendre son destin en main.”

• Didi (intrépide et courageux) : Une fronde artisanale fabriquée avec des matériaux trouvés dans la forêt, accompagnée d’un sac de petites pierres lisses peintes à la main. “Avec ça, tu seras prêt à affronter tous les dangers !”

•. Pathou (président gourmand et joueur) : Une boîte à surprises en forme de gâteau. Quand on tourne une manivelle, elle s’ouvre pour révéler des friandises, mais seulement si l’on résout une petite énigme inscrite dessus. “Parce qu’un vrai champion sait allier le jeu et le plaisir !” expliqua-t-il, en grignotant un biscuit.

Le jeune garçon, émerveillé, remercia chacun avec un grand sourire. Ces cadeaux, faits avec soin et amour, resteront gravés dans son cœur pour toujours.


Alors que l’heure de la grande distribution approchait, le chef des lutins tendit au Père Noël une tasse de chocolat chaud fumante. “C’est notre recette secrète, elle redonne de l’énergie à coup sûr !” dit-il en lui lançant un clin d’œil.

Le Père Noël prit une gorgée, et instantanément, ses joues reprirent des couleurs, et ses yeux brillèrent de malice. Il se redressa, fit craquer ses épaules, et déclara d’une voix joyeuse :

— “Ho ho ho ! Je suis prêt à repartir ! Merci à tous pour votre aide, cette nuit sera inoubliable.”

Il monta dans son traîneau, adressa un dernier signe de main au groupe, et fit claquer les rênes. Les rennes s’élancèrent dans les airs, et bientôt, le traîneau disparut dans le ciel étoilé .



C’est ainsi que Noël fut sauvé, grâce au courage, à l’amitié, et à une bande de joyeux lurons un peu maladroits mais au grand cœur.

— “Et voilà, les enfants, c’est ainsi que tout s’est passé,” conclut Odi en refermant doucement son grand livre aux pages dorées.

Autour de lui, un groupe d’enfants restait silencieux, les yeux grands ouverts, émerveillés par l’histoire qu’il venait de leur raconter. Le feu crépitait dans l’âtre, projetant des ombres dansantes sur les murs, et dehors, la neige continuait de tomber doucement.

Un petit garçon, emmitouflé dans une couverture, leva timidement la main :

— “Odi, c’est une vraie histoire ? Ça s’est vraiment passé comme ça ?”

Odi esquissa un sourire énigmatique, ses yeux pétillant de malice.

— “Et toi, qu’en penses-tu ? La magie de Noël, elle existe toujours si tu y crois.”

Une petite fille chuchota alors :

— “Moi, je crois que le Père Noël a vraiment été sauvé, parce qu’il m’a apporté mon cadeau cette année.”

Odi éclata de rire, un rire franc et chaleureux, avant de se lever et de poser son livre sur une étagère.

— “Vous savez, les enfants, Noël est avant tout une histoire d’amour, d’amitié, et de partage. Peu importe ce que vous croyez, tant que vous gardez cela dans votre cœur, la magie ne disparaîtra jamais.”


Dehors, dans la nuit étoilée, il sembla qu’un traîneau passait au loin, guidé par une lumière rouge éclatante. Et si l’on tendait l’oreille, peut-être pouvait-on entendre un écho lointain :

— “Ho ho ho ! Joyeux Noël à tous !”

Merci pour ce joli conte !

Joyeux Noël à tous.

Bisous bisous

Noyeux Joël

Merci beaucoup jess pour ce conte formidable
Bee-zoux

Un jour, compile tout tes textes en pdf on adore toutes et tous :)