De
darkmarioLe 26/10/25 à 22:07:06
Ô noble crêpe, humble étoile de nos petits-déjeuners et festins sucrés ! Toi qui, légère et dorée, te déploies comme une étoffe fine, tu es l’art culinaire dans sa plus simple expression.
Sous ta fine robe dorée, qui croustille tendrement sous les doigts, tu caches un bonheur tout simple, mais si profond. Tu danses dans la poêle, légère et frémissante, et déjà ton parfum doré me met l’eau à la bouche.
Puis vient le moment du chocolat. Il s’étale sur toi comme une caresse lente, brillante et généreuse. Il glisse, s’attarde, se mêle à ta chaleur, et chaque pli devient promesse ; promesse de douceur, de plaisir, de ce petit rien qui fait tout. L’air s’emplit de ton arôme, et soudain, le monde semble suspendu… il ne reste que toi, et ce désir fondant qui attend d’être goûté.
Crêpe au chocolat, tu nous rappelles de ralentir, de savourer, d’aimer le simple.
Tu transformes un instant ordinaire en une parenthèse de tendresse, un geste banal en pur bonheur. Tu es la douceur du matin, le refuge du goûter, la gourmandise des soirs un peu rêveurs.
Qu’on te roule ou te plie, qu’on t’accompagne de fruits ou d’un sourire,
tu restes cette étreinte sucrée qui fond sur la langue et réchauffe le cœur.
Crêpe au chocolat, complice fidèle de nos envies, tu es authentique, généreuse… et terriblement, délicieusement irrésistible.