De
chlochlosLe 20/11/25 à 00:41:43
Citoyens, électeurs, Rebelles,
Nous y voilà.
Le dernier sondage est tombé :
Saulidaire 40,4 %
Polmipoque 20,2 %
Et moi, Chlochlos… 18,3 %.
C’est officiel : nous sommes en triangulaire. La tortue sagace a dépassé toutes les prévisions et s’est hissée là où personne n’osait l’imaginer il y a encore quelques jours.
Cinq jours plus tôt, on me rangeait au fond du tableau. Aujourd’hui, on révise les discours, on redessine les stratégies et on se demande comment la machine Chlochlos a décollé. La réponse est simple : travail, constance, et un brin de mauvaise humeur constructive. Une tortue ne court pas, elle avance, mais quand elle s’agace, elle dépasse tout le monde.
Je veux saluer Segalle, ancien président de la République. Nous avons été adversaires, j’ai même démissionné de Matignon sous son mandat. L’histoire a parfois la dent dure, mais elle n’est jamais rancunière. Aujourd’hui, je lui demande, avec respect et franchise, d’aider la démocratie : pas en se retirant pour moi, non, mais en reconnaissant que son message a déjà marqué le jeu, et que le vrai combat, maintenant, se joue entre trois visions bien distinctes.
Aux autres candidats, qui ont mené campagne avec cœur : Papounet, Padricus, Raoulop. Vous avez rappelé que la vie démocratique ne se limite pas aux mastodontes. Mais nous sommes au moment où l’histoire s’écrit en majuscules. Un choix doit être fait : celui de renforcer la seule dynamique capable de bousculer l’ordre établi. Vous pouvez peser. Vous pouvez compter. Vous pouvez décider de la suite.
Et à Saulidaire et Polmipoque, les deux têtes d’affiche : ne vous y trompez pas. La triangulaire n’est pas un décor. Elle est un avertissement. Vous venez d’entrer sur un terrain où la tortue sagace joue enfin à armes égales, où vos certitudes se fissurent et où chaque électeur compte deux fois. Je suis là. Et j’y reste.
Paris mérite un second tour vivant, tendu, imprévisible. Paris mérite une voix libre, expérimentée, et pas encore rangée dans les tiroirs de la routine.
Chers électeurs, amis, Rebelles,
Nous sommes passés de l’ombre au centre de la scène.
De la marge à 18,3 %.
De la course de rattrapage à la triangulaire.
Maintenant, on joue pour gagner.