De
elromaninhoLe 31/10/25 à 19:11:36
Les scandales du conclave : chronique d’une mascarade annoncée
Par Elromaninho – pour l’Association des Journalistes de VPM (AJVPM)
Chaque trimestre, VPM se transforme en un théâtre antique.
Les citoyens s’agitent, les candidats se parent de vertus démocratiques, et tout le monde prétend vouloir “le bien du jeu”.
Puis le rideau se lève : place au conclave.
Ah, le conclave… Ce grand moment de démocratie virtuelle où chacun jure fidélité avant de poignarder son allié le plus proche.
Les promesses s’enchaînent, les alliances se nouent et se défont plus vite qu’un discours électoral bien tourné, et les trahisons deviennent monnaie courante.
C’est beau, c’est grand, c’est politique.
C’est VPM.
On pourrait croire à un débat d’idées, mais non : c’est plutôt un concours de souplesse morale.
Entre ceux qui négocient à trois heures du matin dans les messages privés et ceux qui “oublient” d’envoyer leur vote, le conclave ressemble davantage à une partie d’échecs jouée sur un terrain miné.
Tout le monde manœuvre, tout le monde calcule, tout le monde jure ne pas avoir d’ambition personnelle.
Et les candidats ?
Ils sont à la hauteur du spectacle.
Certains assurent ne pas vouloir du pouvoir, tout en préparant soigneusement leur discours de victoire.
D’autres se retirent “pour le bien du jeu”, avant de réapparaître mystérieusement soutenus par ceux qu’ils critiquaient la veille.
Et puis, il y a les vétérans du conclave, ces figures mythiques qui se présentent à chaque session “pour défendre des valeurs” et finissent par récolter quelques voix de sympathie et beaucoup d’yeux levés au ciel.
Le moment du vote, lui, tient du cérémonial sacré.
Les messages se taisent, les regards se croisent, la tension grimpe.
Puis tombent les résultats : triomphe surprise, revers humiliant, accusations en série.
On crie à la manipulation, à la trahison, au scandale organisé.
Et chacun y va de son communiqué officiel, souvent introduit par la formule rituelle : “Je ne cherche pas la polémique, mais…”
Le conclave, c’est tout un art.
Celui de l’intrigue, du calcul, du théâtre politique.
Les uns s’y brûlent, d’autres s’y révèlent, et tout le monde, finalement, s’y amuse un peu.
Car sans conclave, VPM perdrait ce qui fait sa saveur : la passion, les drames, les coups bas et les réconciliations de façade.
La vérité, c’est que le conclave n’est pas seulement un vote.
C’est une pièce de théâtre écrite par cent mains et jouée par mille égos.
On en sort toujours fatigué, souvent fâché, mais jamais indifférent.
Et si parfois le vainqueur n’est pas celui qu’on attendait, c’est peut-être parce que, sur VPM, gagner n’a jamais été aussi amusant que… faire scandale.
Alors oui, le conclave divise.
Oui, il agace.
Mais sans lui, on s’ennuierait ferme.
Parce que tant qu’il y aura des ambitions, il y aura des trahisons.
Tant qu’il y aura des trahisons, il y aura des scandales.
Et tant qu’il y aura des scandales… il y aura toujours un journaliste pour en rire.
Elromaninho
Journaliste à l’Association des Journalistes de VPM (AJVPM)