Votez Pour Moi [Ministère du Forum et de l'écoute] par darkcool - Forum du jeu

Dark avait tout entendu. Les râleurs, les mécontents, les grincheux professionnels du forum bref, tout ce petit monde qui pestait contre l’élection de la nouvelle Présidente. Il haussa les épaules : il y aurait toujours des aigris. Les règles avaient changés certes mais étais ce la faute de la présidente. C'est comme si on accusait le présentateur météo car il allait pleuvoir demain ....
Puis avaient ils été capable à étre à la première place ?
Si certains pensaient mériter la place, ils n’avaient qu’à être élus, au lieu de se draper dans leur indignation.
Mais ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour se lancer dans des débats philosophiques ou des provocations inutiles.

Après avoir déballé ses cartons, branché les ordinateurs et rangé soigneusement ses dossiers dans les placards (enfin, “soigneusement”… à sa manière), Dark prit un instant de recul. Sur le mur, il fixa une plaque en bois gravée d’une citation chinoise :
« La bave du crapaud n’atteindra jamais la colombe qui vole dans le ciel. »

Il regarda la phrase, sourit doucement et laissa échapper un long soupir.

- Eh oui, pensa-t-il. L’esprit humain, on ne le changera jamais. Il y aura toujours des aigris, des jaloux et des râleurs professionnels.

Tout était enfin prêt pour fonctionner : les machines ronronnaient, les notifications s’allumaient, et le bureau avait presque l’air d’un vrai QG. Dark était prêt à accueillir tout le monde : les mécontents, les enthousiastes, les nouveaux venus curieux, les anciens nostalgiques, les urbains connectés comme les ruraux tranquilles.

Son rôle ? Écouter, accueillir, apaiser. Recueillir les doléances, les colères, les débats enflammés — mais aussi les messages de joie, les petits mots de remerciement et les élans d’amitié. Mais aussi faire des propositions pour améliorer afin qu’il soit le lieu digne de toute la communauté

La Présidente Bri l’avait nommé pour une mission claire : faire du forum un lieu d’ouverture, de discussion et de bien-être. Une place où, malgré les tempêtes, on pourrait toujours venir boire un café virtuel en paix.
Dark jeta un œil à l’horloge.

- Bon, il ne devrait plus tarder, marmonna-t-il. Saulidaire, son fidèle acolyte,, devait passer le voir avant leur entrevue avec la Présidente.

Il esquissa un sourire amusé.Avec un peu de chance, il aura pensé à ramener des biscuits. Parce qu’une réunion sans biscuits, c’est un peu comme un forum sans râleurs : ça n’existe pas.

En tout cas les portes du ministère du FORUM et de l'ECOUTE venez d'ouvrir ses portes et sur la porte on pouvait y lire "Pour se sentir respectable, il faut respecter les autres"

Bravo M. le Ministre !! Je vous souhaite un excellent mandat !

Si vous êtes en pénurie de biscuit, j'ai un surplus de crêpes si vous voulez

Je retrouve bien là ton style.

Bravo Darky !

Super

Ah bah désolé pour ma question sur l'autre sujet, au final j'ai eu ma réponse ici.

"Son rôle ? Écouter, accueillir, apaiser. Recueillir les doléances, les colères, les débats enflammés"

En gros vous êtes un ministre des doléances ?
C'est ici qu'il faut se plaindre ?

Moi j'ai une plainte : est-ce qu'il est possible de mettre en prison arbitrairement tous les membres de l'UNR pour les faire taire ? Non parce que les entendre chouiner à chaque fois ça me gâche mon petit déjeuner.

Hop je dévoile ma vraie identité

Et je dis que je suis d accord avec iskrenniy

@iskrenniy étouffe toi avec tes chocapics mon ami....

Tu n'es vraiment pas très sympa.

Le maire de Tour Iskrenniy venait d’arriver dans mon bureau. Après les salutations d’usage, il s’installa dans le fauteuil en face de moi, ajusta sa cravate et déclara d’un ton faussement détaché :

« Moi j’ai une plainte : est-ce qu’il est possible de mettre en prison arbitrairement tous les membres de l’UNR, juste pour les faire taire ? Non parce que les entendre chouiner à chaque fois, ça me gâche mon petit-déjeuner. »

Je restai silencieux quelques secondes, le temps d’assimiler l’ampleur du problème.
D’après le Code de la Crêpe, article 3, alinéa 2 : « Le petit-déjeuner est sacré ». Autrement dit, il était juridiquement inadmissible qu’on puisse gâcher celui de qui que ce soit en Vepemie. Il fallait donc trouver une solution… rapide et efficace.

Dark tapota sur son clavier.

« UNR… » lut-il à voix haute.

Il y avait déjà un bon paquet de plaintes à leur sujet, notamment à propos de leur comportement au marché, où ils faisaient les pitres devant les étals. Ils s'amuser colporter des fakes news mais c'etait tellement gros que tout le monde en rigolait. Dark se demandait comment pouvait-on autant se ridiculiser ...

Entre collègues du gouvernement, on les appelait officieusement l’Union Nationale des Râleurs. Mais Dark, lui, préférait une autre version : l’Union Nationale de la Rhétorique-creuse.

Iskrenniy ajouta

- j'ai même drenouval, qui me soutient dans ma démarche

Dark réfléchit un instant, le regard fixé sur l’écran où clignotait le curseur, symbole d’une profonde méditation administrative. Puis, il se redressa, inspira lentement et dit d’un ton solennel :

- Bon. On ne peut pas les emprisonner arbitrairement, hein… le Code de la Crêpe est clair là-dessus, article 7 alinéa 4 : « On ne prive pas quelqu’un de sa liberté avant d’avoir au moins tenté un café et deux crêpes. » Et la Présidente Bri s'y opposerait.

Le maire hocha la tête, compatissant.

- Alors ?

- Alors, répondit Dark en tapotant sur son clavier, on va créer une zone de râlerie contrôlée.

- Une quoi ?

- Une ZRC. Un espace spécialement conçu pour les membres de l’UNR. Ils pourront y râler à volonté, 24 h/24, avec un quota quotidien garanti par décret. On leur fournira des pancartes, des mégaphones, et même un public en carton pour simuler l’indignation populaire.

Le maire esquissa un sourire.

- Ingénieux. Et pour éviter que leurs jérémiades ne se propagent ?

- Simple : si vous les croisez, chantez ! si ils vous parlent, chantez !...En effet le chant adoucit la vie et vous ne les entendrez plus .... Et vous pourrez déjeuner en paix....

l’Union Nationale des Râleurs Superbe ras le bol de les entendre

Bonne solution que cette ZRC.
Je dirai que je suis contenté. Même si tout le monde s'en fout vu que je ne représente que moi. Et encore, même pas sur.

Beau travail.

Cela dit, il faudrait être sur que les membres de l'UNR soient contenus là bas.

Moi je propose que cette ZRC soit une pièce d'environ 9m², avec une porte blindée fermée à clef et une fenêtre à barreaux pour être surs qu'ils ne s'échappent pas pour aller ailleurs.
Et ensuite, on va les voir, et on les amène de force là bas.
Puis on ferme à clef.

...
Comment ça ça revient à ma proposition initiale ?

Bon bah je suis d'accord avec moi-même du coup.

@drenouval

En l'occurrence, avec ton multi forger, tu es dans l'unr, alors si ce n'est pas de l'hypocrisie.

Et j'ai toutes les preuves que tu es doublecap, alors arrête de nier.

Tu es un hypocrite, un profiteur.

Monsieur Dark,

Je me permets de répondre à vos propos, car, voyez-vous, à l’UNR, nous ne pouvons pas laisser passer ce genre d’attaque sans exercer notre droit fondamental à la râlerie constructive — garanti, je le rappelle, par l’article 2 du Code de la Crêpe :

« Chacun a le droit inaliénable de râler, pourvu que cela reste de bon goût et serve à meubler les conversations du matin. »


Alors oui, nous râlons. Nous râlons fort, parfois longtemps, et souvent pour des broutilles. Mais ce n’est pas de la « rhétorique creuse », monsieur ! C’est un patrimoine culturel vepemien, au même titre que le sirop d’érable ou les concours de lancer de pancake.

Et cette soi-disant Zone de Râlerie Contrôlée… une honte bureaucratique ! Enfermer le citoyen libre dans un enclos de mécontentement ? Non ! L’esprit de l’UNR, c’est de râler partout, tout le temps, et surtout quand ça dérange un peu. Parce que si personne ne râle, comment saurait-on que quelque chose ne va pas ?

Quant à votre idée de nous faire taire à coups de chansons…
Permettez-moi de vous rappeler que, selon l’article 8 du Code de la Crêpe, « chanter avant 9 h du matin équivaut à une provocation manifeste ». Donc si quelqu’un se met à chanter pendant que nous exprimons nos doléances, nous serons contraints — pour le bien du débat démocratique — de râler plus fort encore.

Message à Monsieur le Maire Iskrenniy

Cher Iskrenniy,
Nous comprenons que notre liberté d’expression puisse troubler votre petit-déjeuner. Mais avouez qu’un croissant beurré sans une bonne dose de râlerie politique, c’est un peu fade, non ? Râler, c’est notre musique matinale à nous. Et contrairement à vos discours, elle ne manque jamais de rythme.

Message à Drenouval, alias Forger

Ah, Forger… le râleur poète, l’artisan du mécontentement raffiné. Nous savons que tu soutiens Iskrenniy, mais rappelle-toi : c’est dans les braises de la râlerie que se forge la justice ! Alors au lieu de t’allier avec les censeurs du café, viens plutôt façonner avec nous le marteau du bon sens.

En conclusion, monsieur Dark :
Nous, à l’UNR, ne cherchons pas à gâcher le petit-déjeuner de quiconque. Nous cherchons à l’enrichir, en y ajoutant le croquant d’une bonne indignation et la saveur d’un désaccord bien senti.

Avec tout notre respect… et un soupçon d’agacement,
Le porte-parole de l’Union Nationale des Râleurs
(Toujours debout, toujours grognon.)

Iskrenis tu as qu’à ne pas te connecter pendant ton petit déjeuner non?
Je trouve que c’est une bonne solution.

Pourquoi un profiteur
Et je ne nie pas je l’admet je suis Doublecap forger et moi drenouval
@jimmynhino

Monsieur,

J’ai bien reçu votre missive et, conformément à l’article 1 alinéa 1 du Code de la Crêpe « Toute plainte doit être lue, même si elle fait lever les yeux au ciel » ; je m’empresse d’y répondre avec toute la gravité qu’exige la situation.

Tout d’abord, je reconnais volontiers que la râlerie est un art vepemien. Elle est à notre culture ce que le beurre est à la brioche : indispensable, mais à consommer avec modération. Toutefois, lorsqu’elle devient excessive trois décibels au-dessus du niveau du mousseur à lait elle entre dans le champ de l’article 5, nuisance sonore matinale aggravée.

La Zone de Râlerie Contrôlée n’a pas pour but d’étouffer votre noble mécontentement, mais de le canaliser pour le rendre plus… symphonique. L’idée est simple : concentrer l’énergie râleuse dans un espace où elle pourra être étudiée, classée et éventuellement recyclée en politique publique. (Nous testons déjà le compostage des réclamations : résultats prometteurs.)

Concernant votre référence à l’article 8, je vous rassure : nul ne sera forcé de chanter avant 9h. Le ministère a d’ailleurs émis une circulaire rappelant que toute personne entonnant un air joyeux avant la fin du premier café s’expose à une amende pour provocation émotionnelle. Une exception est faite pour Aura, notre star qui chante soir et matin depuis que Bananus à poser la première pixel.

Quant à votre allusion au maire Iskrenniy, je me dois de préciser que son petit-déjeuner est désormais protégé par décret. Toute perturbation entre 7h45 et 8h15 est passible d’un rappel à la civilité gustative.

Enfin, permettez-moi de saluer votre phrase : « Râler, c’est notre musique matinale. » C’est beau, presque poétique. Si vous le souhaitez, nous pourrions envisager d’inscrire cette devise sur les mugs officiels du Ministère. Avec une ristourne, bien sûr, pour les membres de l’UNR à condition qu’ils râlent poliment au guichet.

En attendant, je vous invite à considérer cette réponse comme un geste d’ouverture et de dialogue. Et si vraiment vous tenez à râler davantage, je vous rappelle que le formulaire B-RAL/42bis est disponible en ligne, rubrique Exaspérations citoyennes.

Avec mes salutations distinguées (et un café bien chaud et deux crêpes),

Votre ministre

Darkcool

(dsl je me suis trompé de compte )

C'est bien, le gouvernement montre qu'il ne comprend pas bien les messages pourtant simples de l'UNR : "BRI a été élue démocratiquement alors bravo à elle, toutes mes félicitations" et "Pensez aux petits joueurs, au respect et à l'ouverture". Bien bien, au moins votre décision est à l'image du pouvoir : "On n'entend rien, on fait l'inverse de ce que demande le peuple". Sombre jour pour les droits des petits joueurs. (Suppléments enveloppes pour les gros joueurs fans de corruptions. Pourquoi ne pas récompenser des joueurs indépendants comme @lampion ou @relaxtie ? )

Cher Monsieur Polos,

J’ai bien pris connaissance de votre communiqué intitulé « Sombre jour pour les droits des petits joueurs ». Permettez-moi, tout d’abord, de vous rassurer : le gouvernement vous entend parfaitement.

Vos félicitations à Madame la Présidente BRI ont bien été reçues, encadrées et suspendues dans le hall du Ministère, juste à côté de la pancarte : « Râler, c’est aimer la République fort, mais mal ».

Concernant les « suppléments d’enveloppes pour les gros joueurs », je vous informe que certains des vôtres ont appelé à la démission du Parlement, alors que ce sont eux qui décident à qui vont les enveloppes… Ayez un peu de logique et de cohérence, Monsieur Polos.
Vous suggérez de récompenser des joueurs indépendants comme @lampion ou @relaxtie : excellente idée. Mais nos députés ne sont plus là pour en débattre.

De plus, Monsieur Polos, comment pouvez-vous juger l’action du gouvernement après seulement une semaine de prise de pouvoir ? N’est-il pas un peu tôt pour critiquer si vivement ? Apprenez Monsieur Polo se précipiter , c’est comme mélanger sa pâte à crêpe trop tôt : on croit avancer, mais on finit avec des grumeaux.
Donc je vous invite à plus de retenue et plus patience envers le gouvernement et vous verrez les nouveaux, les petits ne seront pas oubliés.

Je vous suggère donc, pour être cohérent avec vos principes et défendre les intérêts des petits joueurs, de vous présenter vous-même à l’assemblée. Ainsi, vous pourrez défendre vos idées directement, sans attendre que quelqu’un d’autre interprète votre râlerie.

Avec mes salutations institutionnellement distinguées,

Darkcool

Monsieur le Ministre,

Sachez que l'UNR est synonyme d'Union Nationales des Râleurs.

J'ai le malheur de vous informer que votre patience sera mise à rude épreuve. Râler et mentir sont des qualités clés de ce parti...

@polos

Mon cher, pourriez vous expliquer : https://www.noelshack.com/2025-44-1-1761593745-img-7436.png

Vous souhaitez abattre qui ? Et pourquoi ?

Vous attaquez l'UNR sur des fondements (s'il y en a) mensongers juste dans le but de vous défoulez après votre échec. Pourtant nous nous sommes quittés sur de bons termes, dommage. Moi qui pensait que vous étiez différent du portrait que certains font de vous.

Pourtant nous nous sommes quittés sur de bons termes, dommage

Pourtant je croyais que j’ai été viré de l’UNR ? Encore un mensonge de votre part ?

Voilà pourquoi j’ai quitté polos et non l’UNR. Ce mensonge incessant était devenu insupportable. On peut me reprocher beaucoup de chose, mais je suis franc et honnête.

Le débat est clos de mon côté. Vous voulez le dernier mot, je vous le laisse volontiers.

Le ministre du Forum et de l’Écoute venait tout juste d’achever une journée aussi dense que compliquée. Il rangeait les dossiers du jour : l’affaire Iskrenniy classée —note griffonnée sur la couverture du dossier : « Mesure prise conformément au principe fondamental du petit-déjeuner paisible, inscrit dans le Code de la Crêpe. » puis validation.

Il cochait, d’un geste professionnel, la réponse à Elromaninho dans son journal de bord : « Fait. Un grognon certes, mais qui paraît ouvert. » Polo, qui avait envoyé sa missive empreinte d’agacement, avait reçu une réponse pleine de tact. Restait à finaliser la mise en place des ZRC — il faudrait en reparler avec Starman, le Premier ministre, sur les derniers points techniques.

- Voilà. Justice est faite, et les citoyens ont été écoutés, murmura-t-il en se servant une nouvelle tasse et croqua goulûment dans une crêpe que la Vice présidente fournissait.

Alors qu’il ramenait les derniers dossiers vers l’étagère, on frappa à la porte. La silhouette qui entra fit retomber l’atmosphère feutrée d’un cran : RSK, au passé sulfureux mais désormais engagé dans la lutte pour une justice plus vraie que la sienne d’autrefois, se tenait dans l’encadrement, essoufflé et grave.

- Bonsoir, RSK.

- Bonsoir, Monsieur le Ministre.

- RSK pas de Monsieur le Ministre entre nous

- D’accord Dark

RSK posa un petit appareil sur le bureau comme on dépose une bombe à retardement. Ses yeux ne quittaient pas Dark.

- Sachez que l’UNR, c’est l’Union Nationale des Râleurs, commença RSK, mais ce n’est pas que ça. J’ai un enregistrement. Un enregistrement qui montre que Polo… veut « abattre quelqu’un ».

Les mots tombèrent comme des glaçons. Dark sentit son cœur faire un saut de crêpe. Un silence lourd. Même la machine à café sembla hésiter avant de goûter le malaise.

- Abattre ? répéta Dark, à mi-voix. Abattre qui ? Dans quel sens ?

RSK se tourna, lentement, comme si parler pouvait effacer l’option la plus noire.

- Écoutez. Je ne l’ai pas vérifié moi-même, mais… l’extrait est là. Ça sonne réel. Ça dit : « Il faut l’abattre ». Sans contexte. Sans précision.

Dark ouvrit grands les yeux. Il pensa aux réunions, aux slogans, aux métaphores politiques malheureuses qui fleurissaient parfois après un mauvais petit-déjeuner. Il pensa à Polo, à sa manière dramatique de s’exprimer, aux tournures de phrases qui, mal entendues, pouvaient faire basculer des carrières… ou des vies.

- Merci, RSK. Je vais faire tout ce qui est nécessaire pour enquêter sur tout cela, dit-il, la voix ferme mais contenue. N’alarmons pas inutilement la population, mais n’écartons rien non plus.

RSK hocha la tête, l’œil encore plus dur que sa réputation. Avant de sortir il ajouta, presque en aparté :

- J’ai le malheur de vous informer que votre patience sera mise à rude épreuve. Râler et mentir sont des compétences-clés de ce parti… mais la vérité a, elle aussi, ses méthodes.

La porte se referma. Dark resta un long moment immobile, l’appareil posé devant lui comme un avertissement. Il ralluma son enregistreur, nota une série d’actions : vérifier métadonnées, demander transcription intégrale, convoquer RSK pour plus d’éléments, informer Starman en privé, éviter toute fuite prématurée.
Puis, se penchant sur son carnet, il écrivit, d’une écriture décidée :

« Priorité : comprendre si l’« abattre » évoqué est politique, rhétorique ou… littéral. S’assurer que Polo ne finisse pas, par méprise, en cible d’une métaphore mal traduite. »

Il leva la tête, avala son café d’un trait, et murmura pour lui-même :
En Vepemie, même une phrase mal tournée peut provoquer une levée de
drapeaux. Il est temps de remettre l’écoute au service de la clarté.
Et, tandis que la nuit s’épaississait sur les bureaux, Dark composa un message succinct à Starman :

**Urgent :enregistrement reçu. Réunion discrète demain matin. Café à prévoir.**

Demain, il faudra encore écouter, apaiser, et probablement nettoyer les miettes d’un nouveau scandale, qui est peut être un projet d’assassinat... La partie ne faisait que commencer .... et ce n'est pas sûr Darkcool puisse à trouver le sommeil.

Outre les avis partisans ou nos relations tendues, je reste épaté par le talent de @darkcool de présenter les choses (certes des choses pas de mon goût).
Chapeau.
Et je salut aussi l'efficacité du ministère. Cela faisait très longtemps que nous n' en avions pas vu un si animé.

« RSK, au passé sulfureux mais désormais engagé dans la lutte pour une justice plus vraie que la sienne d’autrefois »

Monsieur le Ministre, merci de m’avoir défini en ces quelques mots. Oui par le passé j’ai ete un connard. Mais l’expérience de la vie et surtout la maturité m’ont fait grandir.

Bonne soirée

Mmm...

Soit.
Mon petit déjeuner est donc protégé...

Soit.
Supposons.

Le petit problème que j'ai c'est que... Bah... Ils me gâchent aussi mon repas de midi. Mon dîner. Ma sieste. Ma nuit parfois. Et même quand je râle moi-même, ça me gâche mes râleries.

On pourrait pas trouver une solution plus simple ?
Moi j'ai rien contre les râleurs. Ca ne me dérange pas. La preuve, je râle bien ici même. C'est juste que dans 95% de ce que j'entends d'eux, c'est non-constructifs, et c'est aussi agaçant à mes oreilles que le piaillement de mes marmots au réveil qui veulent à tout prix allumer la télévision alors qu'on leur a dit non vingt fois.

S'ils veulent râler à tout prix, je consens à revenir sur ma proposition de les enfermer en prison mais ne peut-on pas imaginer des actions de réinsertion ? Leur offrir des cours de rhétorique, par exemple ? Ou leur demander de trouver un but dans la vie avant de râler pour rien ? C'est des idées en l'air, ce n'est pas à moi de trouver une solution.

PS : sinon j'accepte de ne plus me connecter quand l'UNR est présent, c'est à dire tout le temps, comme il a été proposé, à condition que l'UNR me verse un salaire adéquat pour ça.

Je passe simplement pour préciser que revenant de la chasse à l’élan d’Amérique je n’était pas tellement un bon acolyte pour notre ami darkcool qui a toute le mérite pour le travail accompli jusqu’à présent
Je n’ai pas su être présent et être en mesure de l’appuyer dans sa démarche et je m’en excuse
Mais étant de retour je suis maintenant plus dispo
Alors tout le mérite reviens à darkcool ici en ce moment

Dark avait voulu se coucher tôt, après tout ce qui s’était passé la veille. Mais Crêpe l’avait appelé :
- Allez viens, y’a DJ Kewi qui mixe sur la plage !
Impossible de dire non à Crêpe. Ils avaient dansé jusqu’à tard dans la nuit, les pieds dans le sable, sous une lune aussi fatiguée qu’eux.

Le lendemain matin, les yeux un peu flous et le café déjà froid, Dark assistait à sa première réunion avec le Premier ministre. Starman, concentré, prit la parole d’un ton grave :

- Il faut rester prudent. Je vais renforcer la sécurité, mais restons discrets… Avec un peu de chance, ce n’est qu’un malentendu, et Polos s’est juste emporté verbalement.


Dark hocha la tête, termina son troisième café, puis se rendit au ministère. Devant sa porte, une silhouette familière l’attendait : Iskrenniy.

Après avoir écouté un long flot de plaintes et de réclamations, Dark leva la main, calmement :
- Monsieur Iskrenniy, avec tout le respect que je vous dois… l’opposition fait partie d’une démocratie.....

Puis, avec un air faussement solennel, il se leva, ouvrit une armoire et en sortit un petit paquet :

- Mais je vais vous donner une arme redoutable pour ne plus les entendre.

Il posa sur la table trois objets : des boules quies, un casque audio et un abonnement à tous les réseaux sociaux.

- Avec les réseaux sociaux, il suffit de cliquer sur ce que vous aimez : en quelques jours, pouf, le reste disparaît. Le casque, c’est pour quand vous les croisez en vrai. Et les boules Quies, pour les repas de famille.

Iskrenniy esquissa un sourire, mais Dark reprit, plus sérieux :

- Mais attention, mon ami. À force de ne plus écouter ceux qui pensent autrement, on finit par n’entendre plus que son propre écho. Et l’écho, c’est dangereux : il vous caresse dans le sens du confort, mais il vous enferme. La tolérance, c’est pas une option, c’est un garde-fou. On n’est pas obligés d’aimer ce que les autres disent, mais il faut parfois les écouter, juste pour se rappeler que la réalité ne se résume pas à nos goûts.

Un silence passa. Iskrenniy hocha la tête, sans un mot, et s’en alla, l’air songeur.

Dark soupira, se servit un nouveau café, et se remit à rédiger quelques articles du Code de la Crêpe. Il en était à la section 12 *Sur la juste cuisson des débats publics* ; quand la porte s’ouvrit brusquement.

- Dark ! lança une voix joyeuse.

C’était Saulidaire, un grand sourire et des cartons plein les bras.

- Désolé pour l’absence, j’étais à la chasse à l’élan. Mais me voilà ! Prêt à me mettre à l’action !

Dark sourit.

- On sera pas de trop pour faire face à ce qui vient.

Il lui fit un topo rapide sur les dernières 48 heures.
Et quelque part, entre un reste de sable dans ses chaussures et l’odeur de café froid sur son bureau, Dark sentit que la journée ne faisait que commencer.
Et tandis que Dark se replongeait dans ses dossiers, il se dit qu’entre la sécurité nationale, les crêpes et les élans, la République tenait surtout grâce à beaucoup de café… et un peu de pâte à tartiner.

Faut bien se l’avouer DJ @kewii est top de chez top ! Surtout quand il y a @pathybulaire en string sur le podium totalement déchaîné après avoir bu plusieurs petrus !

La désormais vice-présidente se baladait dans le palais présidentiel, saluant les incroyables ministres et ministres délégué.e.s, et distribuant des crêpes. Rien de mieux qu'une crêpe pour faire connaissance. Encore un peu timide, elle toqua à la porte du dernier ministre qu'elle n'avait pas encore salué mais avec qui elle passait des soirées très drôles sur les marchés, Darkcool, et son ministre délégué, Saulidaire.

Après avoir été invitée à entrer, la jeune vice-présidente s'avança timidement, intimidée par l'aura, la prestance et le charisme des deux personnes en face d'elle. D'emblée, elle leur proposa une crêpe.

Elle en profita également pour approfondir les liens avec eux, et elle leur parla notamment d'une commande de pancakes qu'elle envisageait : certes, elle adorait les crêpes, mais peut-être que des pancakes en plus donnerait le choix aux ministres et ministres délégué.e.s donc améliorerait encore la bonne ambiance ? Était-ce une bonne idée ?

Il faudrait également se préparer pour la pénurie de crêpes qui les menaçait : la livraison de cette semaine n’avait pas eu lieu, sans justification. La vice-présidente avait continué de distribuer le stock qu’il restait, pour ne pas créer la panique, mais elle se demander quand même ce qui avait bien pu arriver.

Ayant ma propre érablière ici au Québec je m’engage à fournir des quantité illimitée de sirop d’érable pour les crêpes et les pancakes

Dark reçut un sms d’Ourson :

« Alors, la soirée d’hier avec DJ Kewi ? Pat est encore monté sur les tables pour danser ? »

Dark sourit. Il pensa à Pat, capable de boire du Pétrus comme lui buvait du café. Vu le prix du précieux breuvage, il se dit que la fortune de Pat devait être alimentée par un pipeline secret relié directement aux caves de Bordeaux. Ou bien il avait une cave ou il imprimait des plakass....

On frappa à la porte.
Crêpe entra timidement , la vice-présidente en personne. Il la connaissait bien pour avoir dansé et chanté avec elle lors des soirées du marché.

- Bonjour Crêpe ! Que nous vaut l’honneur de ta visite ?

- J’étais venue vous saluer… et bous apporter quelques crêpes de ma dernière fournée

Tous les trois mangèrent avec joie et gourmandises les offrandes de Crêpe
Après ce gouter partagé la vice présidente reprit la parole

- Je voulais vous annoncer que je vais sans doute commander des pancakes, pour varier un peu des crêpes.

Dark hocha la tête, faussement grave.

- Oui, cela peut éviter la lassitude du petit-déjeuner national. Mais moi, je resterai fidèle à la crêpe ; question de principe républicain !

Saulidaire, qui écoutait depuis le couloir, intervint :

- Pas de problème pour le sirop d’érable ! Je connais bien quelques producteurs dans le grand Nord… entre deux élans.

Crêpe ajouta, un brin inquiète :

- Avec la demande actuelle, on risque de tomber en rupture de stock.

Dark tapota son bureau d’un air inspiré.
- Dans ce cas, on gardera une cargaison d’urgence ici, au ministère. On l’appellera… la Réserve stratégique de la Crêpe nationale.

Ils éclatèrent de rire.
Et tandis que Crêpe repartait, Dark nota dans son agenda :

“Prévoir plan anti-pénurie. Priorité : éviter les guerres de la pâte.”

Il soupira et se dit "tant qu’il reste de la pâte, il reste de l’espoir"

Au milieu de deux envolées stylistiques, je passe une tête dans ce ministère pour saluer ces véritables orfèvres des mots qui se succèdent =)

@darkcool tu gères ;)

ça va être un joyeux bordel ici

bon courage au Ministre Darkcool, heureusement il est visiblement doué d'une patience infinie, ça sera indispensable !
^^

Alors que Dark terminait de relire ses notes sur le “plan anti-pénurie”, la porte s’entrouvrit de nouveau.

Une silhouette familière apparut dans l’encadrement, sobrement vêtue, mais l’aura trahissait aussitôt le personnage.

— Elromaninho ! lança Dark, surpris mais amusé. — Je ne t’avais pas vu à la soirée d’hier. Enfin… pas officiellement, du moins.

Elromaninho esquissa un sourire discret.
— C’est normal, je préférais rester dans l’ombre. Quand tout le monde dansait au son de DJ Kewi, il fallait bien quelqu’un pour veiller à ce que les lumières restent allumées… et que le champagne continue de couler.

Dark haussa un sourcil.
— Attends… tu veux dire que c’est toi qui as financé la soirée ?

— Disons, répondit Elromaninho avec un air faussement modeste, que l’UNR avait besoin de rappeler qu’elle savait faire la fête sans râler. Nous ne sommes pas là pour nous plaindre, mais pour rester attentifs à ce qui se trame dans les ministères.

Crêpe, qui revenait sur ses pas pour récupérer un plat oublié, s’arrêta net.
— Attentifs ? À quoi donc ? À nos histoires de crêpes ?

Elromaninho rit doucement.
— Même aux histoires de crêpes, Madame la Vice-Présidente. On ne laisse pas brûler la pâte de la République.

Saulidaire intervint depuis le fond du couloir :
— Tant qu’on ne touche pas à la Réserve stratégique, tout ira bien !

Dark leva les yeux au ciel, amusé.
— Et sinon, Romaninho, tu comptes nous dire comment tu as fait pour financer tout ça ? On parle quand même d’un DJ, de buffets à volonté et de Pétrus…

Elromaninho s’assit calmement, croisant les bras.
— Disons que certains partenariats... fructueux ont permis de faire rayonner un peu la bonne humeur nationale. L’important, c’est que tout le monde ait passé une bonne soirée.

Puis, plus sérieux, il ajouta :
— Mais attention, Dark. Les ministères s’agitent, les décisions se préparent, et l’UNR ne dort jamais. On veille, avec le sourire certes, mais on veille.

Un silence respectueux s’installa. Même Crêpe semblait soudain plus grave, tenant son plat contre elle comme un symbole d’unité.

Dark finit par briser le silence :
— Eh bien, mon cher Romaninho, tant qu’on peut compter sur toi pour la fête et la vigilance, la République de la Pâte est entre de bonnes mains.

Elromaninho esquissa un clin d’œil :
— Exactement. Et souviens-toi, Dark : tant qu’il reste de la pâte… il reste de l’espoir.

Tous éclatèrent de rire.

Et quelque part, dans les couloirs du pouvoir, on jura avoir entendu DJ Kewi mixer à nouveau — cette fois, sur un air de liberté, de crêpes… et d’unité nationale.

Dark rangeait les dossiers, l’air concentré. Un à un, il les empilait avec soin, puis prit un nouveau classeur sur lequel il inscrivit en rouge : Risque de pénurie de crêpes. En dessous, il griffonna quelques notes que la vice-présidente lui avait transmises dans la journée. Le silence du bureau n’était interrompu que par le froissement des feuilles. Il regardait ses dossier s'empilaient .... plus il y'avait de dossier, moi il y'avait de crêpes....

Sur son répondeur, un voyant clignotait. Il appuya.

« C’est Carikature ! Juste pour vous dire bon courage, M. le Ministre, parce que ça va être un joyeux bordel ! Heureusement que vous avez beaucoup de patience… »

Un léger sourire étira les lèvres de Dark. Patience, il en avait, oui. Mais elle fondait plus vite qu’une noisette de beurre sur la plage....

Il repensa brièvement à Elroamninho, qu’il avait reçu plus tôt. De l’opposition, certes, mais un homme qu’il appréciait pour son franc-parler.

Alors qu’il s’apprêtait à éteindre la lumière du bureau, son téléphone sonna.

- Hé Dark, tu descends ? lança Crêpe.

- Pourquoi faire ?

- Arrête tes blagues à deux crêpes, viens sur la plage !

Dark soupira, prit sa veste et répondit :

- J’arrive. Mais si c’est encore pour un conseil des ministres en tongs, je réclame un portefeuille au ministère du Mojito.

Dark referma la porte de son bureau, laissant derrière lui l’odeur de papier et d’encre, celle des longues soirées de travail. Dans le couloir désert, seules les néons grésillaient, comme pour lui rappeler qu’il était bien le dernier à quitter les lieux. Il descendit lentement les marches, son dossier sous le bras — impossible pour lui de vraiment décrocher.

En bas, la brise marine s’engouffra dans son manteau. La plage n’était qu’à quelques pas, illuminée par des lampions accrochés autour d’un vieux bar en bois. Le “Conseil des ministres informel” battait déjà son plein.

Crêpe, en chemise hawaïenne, levait un verre de jus d’ananas en criant :
— DARK ! Voilà notre ministre de la crise des crêpes ! Allez, pose ton dossier, ici on ne travaille que sur le sable !

Dark esquissa un sourire. Autour de lui, quelques visages familiers : Carikature discutait avec un serveur sur la meilleure recette de pâte, tandis que la vice-présidente sirotait un cocktail en lisant un rapport — même ici, elle ne lâchait pas son rôle.

Et là, un peu à l’écart, debout face à la mer, se tenait Elromaninho.
Le vent faisait claquer la chemise blanche qu’il portait, les pieds nus dans le sable. Il semblait perdu dans ses pensées, le regard fixé sur les vagues.

Dark s’approcha.
— Toujours en opposition, même face à l’océan ? lança-t-il avec un ton mi-sérieux, mi-amusé.

Elromaninho tourna la tête et sourit.
— On observe, on analyse… Et parfois, on se dit qu’il faudrait tout recommencer autrement. Même les marées, si on pouvait.

Dark haussa un sourcil.
— Refaire les marées, hein ? Tu vises le ministère de la Mer maintenant ?

— Non, répondit Elromaninho calmement, le regard toujours tourné vers l’horizon. Je vise juste un endroit où les décisions ne se noient pas dans la paperasse.

Un silence s’installa, seulement troublé par le roulis des vagues. Puis Dark posa son dossier sur une table en bambou.
— Tu sais, reprit-il, même les plus belles idées ont besoin d’un peu d’organisation. Sinon, c’est le chaos total.

— Ou un joyeux bordel, comme dirait Carikature, répliqua Elromaninho en riant.

Les deux hommes échangèrent un regard complice. Il y avait entre eux cette étrange entente, celle qui naît quand on sait qu’on se bat du même côté… même si les chemins sont différents.

Crêpe arriva avec deux verres à la main.
— Messieurs, assez parlé politique ! Ce soir, c’est réunion stratégique autour du feu : objectif, sauver le stock de crêpes avant l’aube.

Dark leva son verre vers Elromaninho.
— Marché conclu. Mais demain, on reparle sérieusement. Parce que si les crêpes disparaissent, c’est la République tout entière qui vacille.

Elromaninho leva son verre à son tour, un sourire en coin.
— Pour les crêpes… et pour la République.

Et sur la plage, sous les rires et les vagues, la nuit s’étira lentement — douce, absurde, presque solennelle.

Aujourd’hui était un grand jour c’était la finale du concours de déguisement d’Halloween.

Tout était prêt pour recevoir le gratin de la Vépémie, ce soir, à l’occasion de la grande finale du concours de déguisements d’Halloween.

Tout avait été pensé pour que la fête soit parfaite : des crêpes moelleuses empilées jusqu’au plafond, des bouteilles de Pétrus prêtes à couler comme des fontaines, et des déguisements si élaborés qu’on ne savait plus très bien qui était ministre, qui était citrouille.

Dark, lui, n’avait pas grand-chose à préparer pour se déguiser. Son côté sombre faisait déjà tout le travail. Il se contenta d’ajuster légèrement sa cape et de se recoiffer d’un air dramatique devant le miroir, se disant que, pour une fois, son allure mystérieuse tombait à pic.

Pat, quant à lui, s’occupait de déboucher chaque bouteille et de la goûter avec sérieux, afin d’éviter de servir un vin bouchonné. Le test avait commencé vers 15h et semblait se prolonger sans fin.

« Qualité garantie, chef ! » lança-t-il à Dark, un verre à la main et la cravate déjà de travers.

Sur la scène, les techniciens réglaient la sono. On devait accueillir Aura, la ministre du Budget, réputée pour son interprétation bouleversante de “J’peux pas, j’paye mes impôts”, une chanson mi-tragique, mi-comptable, car elle disait c’est beaucoup moins contraignant de payer ses impôts en chantant.

Dark s’assura que tout était en place : les toiles d’araignée suspendues au plafond, les citrouilles illuminées, et le buffet orné d’une pancarte indiquant : “Crêpes déductibles des impôts (sous conditions)”.
L’ambiance montait doucement, un mélange de parfum de sucre, de mystère et de Pétrus.

La suuuuiiite patron !

Visiblement le test a commencé plus tôt aujourd'hui vu la faute au sondage.

La crêpe attendait ce moment avec impatience. L'engouement qu'il y avait eu pour ce concours de déguisement d'Halloween faisait plaisir à voir, elle était heureuse pour le ministre Darkcool.

Elle avait vu les préparatifs être mis, et avait même distribué quelques crêpes aux techniciens. On était plus efficace et plus joyeux le ventre plein.

Savourant sa crêpe, elle discutait avec le ministre Darkcool et son ministre délégué Saulidaire. La livraison de pancakes allait arriver, en attendant celles des crêpes. Heureusement, il y avait toujours un stock conséquent de crêpes.

Autour d'eux, les ministres, ministres délégué.e.s et la présidente faisaient de même, lançant parfois un regard soucieux - comme la crêpe en lançait parfois - en direction des techniciens, de leurs collègues, ou des décorations. Bien entendu, ils avaient tout installé en amont, et les techniciens terminaient le reste, mais on était jamais trop prudent.

Même en discutant avec lui, elle constatait la nervosité de Darkcool : non seulement c'était lui qui avait annoncé le concours, mais il avait aussi son défilé qu'il devrait bientôt faire.

Les techniciens semblaient avoir fini les préparatifs finaux. Une voix off demanda aux finalistes de rejoindre la salle spéciale pour se préparer au défilé. La crêpe et Saulidaire souhaitèrent bon courage au ministre, qui partit rejoindre Vinicius, Papyc, Octavia, Batha et Vieillebique.

La crêpe songea que c'était une belle finale, tous cinq avaient un très effrayant costume. Intérieurement, elle leur souhaita bonne chance. Qui que ce soit, la personne gagnante le mériterait.

Mais avant, la ministre Aura arrivait.

Pour les anciens qui ont la ref... je vous ai écrite une chanson sur la base de « Rap tout des Inconnus »
"Aura Tout"

Salut à tous, ça va, vous allez bien ?
Je se présente, mais non, vous me connaissez !
C’est moi, Aura, ministre en Briglass,
Je suis là pour vous motiver,
Pour vous taxer... gentiment,
Et surtout… pour vous récompenser !

Pour vos citrouilles, vos avatars, vos profils,
Vos filtres moches, vos costumes débiles,
Vos photos glauques, vos têtes de mort,
Vos chauves-souris, vos décors !
J’vais pas vous piquer vos déguisements,
Mais attention, fiscalement !

Aura tout !
Ton flouze, ton Briglass, ton oseille,
Aura tout !
Ton pognon, ton blé, tes crédits
Aura tout !
Ton image, ton like, ton profil,
Aura tout !
Oui la ministre qui rapent sur tout !

Les finalistes ont tout déchirer
En plus c'est aussi eux les plus friqués
Moi je distribue sans me fatiguer,
Les Briglass bien mérités !
Une main sur le cœur, une autre au guichet,
L’État, c’est moi, et j’vais pas me gêner !

Le peuple veut du style, le peuple veut du fun,
Mais faut que ça rentre, faut que ça donne !
Halloween c’est l’art, mais aussi l’impôt,
Un clic, un like… et j’prélève aussitôt !

Aura tout !
Tes citrouilles, tes masques, ton profil,
Aura tout !
Même ton pseudo débile !
Aura tout !
C’est fiscal, c’est officiel,
Aura tout !
Mais toujours avec le smile ministériel ?

Et le gagnant du concours Halloween 2025 est…
(roulement de tambour ?)
Celui qui a su faire peur...
Sans fuir les citoyens !
Allez en tout cas BRAVO à tous =)

BRAVO !

Tout le gouvernement était là au grand complet. Pas une citrouille ne manquait… enfin, pas un ministre, pardon. La salle du grand concours d’Halloween ressemblait à un conseil des ministres en pleine lune : décor gothique, projecteurs oranges
Bri, la présidente, saluait poliment les invités tout en scrutant nerveusement la salle.

-Tout se passe bien ? Pas d’incendie, pas de ministre coincé dans son déguisement ?”murmura-t-elle à son ministre.

C’était la première animation de son mandat, et elle avait confié l’organisation à Darkcool, son ministre du Forum et de l’écoute, un acte de confiance… et une pression monstre.

Les partis politiques étaient venus au complet. Même l’UNR, d’habitude plus discret que Dracula un lendemain d’Halloween, avait fait le déplacement.
Et là, miracle : Elromaninho s’était déguisé. Oui, déguisé. On n’avait pas vu ça depuis la réforme des costumes obligatoires de 2017.

Et soudain, un tonitruant :

- “Ave la populace !”

fit sursauter tout le monde.
C’était Fernandel, qui faisait son entrée tel un empereur marseillais drapé dans une toge orange fluo. Il traversa la salle avec le charisme d’un consul et la nonchalance d’un vacancier. Il rejoignit son ami RSK au bar. On l’entendit râler

- Y’a que du Bordeaux à boire ici ! Vous voulez ma mort ou quoi ?”

A sa grande surprise Dark apprit qu’il était dans la final du concours et qu’il devait faire le défilé final … si il avait pu se défilé il l’aurait fait mais il devait tenir sa place
Après la superbe chanson de la ministre du Budget où les impôts dansaient avec les déductions fiscales la foule était en délire, ce fut l’heure du défilé final.
Dark se leva avec hésitation, encouragé par Crêpe et Saulidaire


Sur scène, les finalistes se tenaient fièrement :Vinicius , Papyc Octavia Batha et Vieillebique… La tension monta. Les projecteurs balayèrent la salle.
Bri La présidente prit la parole, micro à la main, d’un ton solennel :

- “Mesdames, messieurs, ministres et monstres réunis… le jury va rendre son verdict !”

Bravo Dark ;)

hahahha j'adore ! ^^

Super alors qui a gagné bordel!!!!!!!!!

Dark attaquait son premier café de la journée comme un explorateur sur le point d’ouvrir un coffre au trésor… ou une poubelle médiatique, selon l’humeur.
Dans la rubrique potins, Batha posait en grande gagnante du concours d’Halloween, exhibant son costume avec la fierté d’une star hollywoodienne Juste à côté, un certain “D.” – anonymisé, mais à peine se plaignait d’être classé parmi les magouilleurs. “Moi ? Magouiller ? Jamais !” clamait-il, tout en jurant que les valises pleines de billets trouvées chez lui étaient simplement destinées à ses vacances. Le journaliste concluait avec la subtilité d’un marteau-piqueur : “Affaire à suivre”.

Côté People, un nouveau feuilleton faisait son entrée : “L’Amour est à VPM”. La sélection des candidats venait enfin d’être bouclée. Dark parcourut les portraits, un sourcil levé, déjà prêt à assister à des scènes d’amour, de chaos et potentiellement de drames dignes d’une télé-réalité de seconde partie de soirée. Au moins, pensa-t-il, ça devrait mettre un peu de rire dans les jours à venir.

Plusieurs articles de fond parlaient encore de la corruption… un grand classique, comme si les journalistes recyclaient le même papier chaque semaine en changeant juste les virgules. Dark pensif se dit : tout le monde s’en plaignait, tout le monde jurait la main sur le cœur être irréprochable…Oh non, au grand jamais. Les valises, c’était toujours “pour partir en vacances”, “pour un ami”, ou “parce que la déco du salon manquait cruellement de bagagerie”.
Dark soupira. Dans ce pays, les corrupteurs n’existaient pas. Ce n’était qu’une légende urbaine. Un mythe. Un Pokémon rare que personne n’avait jamais vu… sauf quand il apparaissait dans les placards des gens.


Enfin, côté politique : les législatives…

Saulidaire son collègue du ministère, allait tel un boxeur monter sur le ring...

Ah, les législatives. Cette année, cela s’annonçait comme un véritable combat de boxe. Pas un petit match amateur dans une salle municipale éclairée au néon, non. Un vrai gala, avec gants rembourrés, projecteurs aveuglants, commentateurs surexcités et candidats gonflés à la confiance comme des ballons prêts à éclater.
On annonçait des alliances “historiques”, qui ressemblaient surtout à des pactes conclus à trois heures du matin autour d’un café froid
On jurait avoir un programme “clair”, ce qui, dans le jargon politique, voulait dire “on verra bien en direct”.
Certains candidats tentaient encore de comprendre dans quel sens se tournait le vent.
Les débats promettaient d’être musclés : uppercuts verbaux, esquives syntaxiques, coups bas dissimulés derrière des sourires polis… et bien sûr, le fameux “je vous laisse finir” qui signifiait en réalité “pas du tout, je reprends la parole immédiatement”.
Bref, un vrai spectacle.
Dark imagina presque les candidats entrer sur le ring en peignoirs brillants, musique épique en fond, chacun accompagné de son équipe : attachés de presse essuyant la sueur inexistante, conseillers politiques murmurant des slogans comme des coachs hurlant “Garde ta garde ! Garde ta garde !”.

Les législatives s’annonçaient donc comme un combat titanesque, une danse chaotique entre promesses acrobatiques et coups bas millimétrés. Et Dark, son café à la main, se dit qu’au final… dans ce grand ring politique, il n’y avait qu’une seule règle immuable : celui qui tombe ne perd jamais vraiment, il annonce juste qu’il “revient plus fort aux prochaines élections”.

Dark termina son café et jeta un œil à son agenda. La journée s’annonçait… chargée.


Le matin : rendez-vous avec la Présidente Bri pour faire le point de la semaine une entrevue où, en général, les dossiers s’empilaient plus vite que les crêpes autour du café.

Juste après : conférence avec Ogry, thème du jour “Comment accueillir un nouveau ?”, ce qui promettait probablement une présentation avec des schémas, un powerpoint trop animé et une conclusion pleine de bonnes intentions.

À midi : repas avec l’ancien Président Pat, qui avait promis d’ouvrir une bouteille de Pétrus. Rien que ça. Un déjeuner qui risquait d’être plus riche en degrés qu’en protocole.

L’après-midi : rencontre avec Crêpe pour discuter de l’aménagement des futurs locaux du Fan Club d’Aura, chanteuse et ministre un combo qui exigeait forcément un plan d’éclairage glamour et une acoustique capable de faire vibrer même les murs les plus cyniques.

Et pour finir : réunion avec les Licornes pour célébrer l’arrivée officielle des nouvelles recrues, Octavia et Oursdescavernes. Un événement qui allait probablement être moins une réunion qu’une fête à paillettes contrôlée.

Dark referma son agenda avec un soupir… et un sourire. Un vrai agenda de ministre : avec un planning pareil, pas étonnant que même son café ait besoin d’un café.

Bonjour,

Je trouve scandaleux de voter pour des depute qui n'exprime pas leur vote en public.
Refuser une enveloppe et un fait et les votes ce doivent etre accepter mais le faire en cachete sans explication n'est pas la démocratie ça peut être considérer comme de la corruption car pour quel motif cela a était refuser ? Juste pour destituer bri ? Pourtant élu à la majorité mais le vote du peuple ne serais pas respecter par certain député ? Le seum qu'il ont de ne pas être élu et donc faite de l'obstruction ???

Je m'interroge, espérant que le gouvernement élu par le peuple face ceux qu'il peuvent pour que les votes des enveloppes et surtout pour que l'intéresser par cette enveloppe sache pourquoi l'enveloppe lui a était refuser c'est la moindre des choses. Si des choses lui sont reprocher faut peut être qu'il sache pourquoi

Voilà c'est tout ceux que j'ai a dire pour les débuter qui vote en cachette et ne respect pas la démocratie et la présidente élu par le peuple voulant sans doute la destitué....

Rom est dans le juste !

En tant que député, si j’ai vos suffrages, je ferai chaque jour un compte rendu de campagne où vous pourrez me poser des questions et me demander pourquoi j’ai voté ou non une enveloppe

J’irai même plus loin, je demanderai l’avis de la communauté pour un vote positif ou négatif.

Les députés sont des représentants de la Communauté. Ils doivent rendre des comptes !!

l'UNR se battra bec et ongles pour leur plat de lentilles ! Bienvenue dans la majorité. Enfin, je veux dire l'opposition indépendante constructive majoritaire.
Oui on veut juste destituer Bri, d'où le fait que mes collègues et moi ayons adopté 5 enveloppes sur 7.

Dinon arrête de rager

L’UNR est dans une opposition constructive…

Oui, construire son patrimoine est très important. Mais par avec l'argent du Peuple

Sans te manquer de respect dinon ou ai-je fait référence à l'UNR ?
Je parle à mon nom et non au nom du parti sinon j'aurais citer UNR ou l'employer le "on" ceux qui n'est pas le cas ici.

Que ce soit une enveloppe envers un joueurs de unr ou un autre j'aurais exprimer le même message. Mais là moidre des choses c'est que les député justifié leur vote et le rendre public car faut bien qu'on voit l'activité des députés si il ce cache c'est qu'il ont des choses à cacher et ne respect donc pas le peuple. Comment voter pour un député si on c'est pas ceux qu'il fait au parlement, ce quil pense des projet, enveloppe etc???

Bien, M. @dinon est donc certes dans l'opposition, mais celle constante. Une opposition bloquée, sectaire, toujours à râler... En plus de me rappeler un parti politique IRL je doit avouer que M @dinon me déçoit un peu.

Oh, je pense que tout le sait ce que je pense du gouvernement et ce que je fait au parlement. Concernant mes collègues je ne parlerais pas a leur place. C'est dommage mais rien de contraignant est possible, sauf le suffrage populaire, et justement nous sommes en pleine élection !

Quelle arrogance…

En effet. Balayer tout notre travail et nous qualifier de sectaire car on ose rejeter des enveloppes dans 20% des cas

Je ne suit pas ici pour polémiquer à savoir être dans l'opposition constructif ou non etc

Venant de toi peut être mais pas de tous d'où le faite que mon message concerner ceux qui cacher leur vote évitant que le peuple le sache. Et encore une fois je parle à mon nom et personne d'autre, et je respect le vote des députés mais ça serais bien qu'il soit fait à la vue du peuple ou alors c'est que certain le méprise...
Dinon tu parle du suffrage populaire alors faut que tout les députés le respect....

@heidi comme je les dit que vous refuser et une choses et on ce doit de l'accepter en tout cas pour ma part mais le peuple a le droit de savoir pourquoi et surtout le joueur qui fait l'objet de cette enveloppe

Sur ce point on est d'accord. La future législature sera plus transparente. En tout cas je militerais en ce sens

J'espère que tout les futurs député (auquel je suis également candidat d'ailleurs) seront dans le même état esprit.

Le parlement ce doit de rendre des compte au peuple et à leur électeur qui ont voter pour eux et donc être transparent le plus total.

Bon la pluie se calme, l'orage est passé. Tout le monde est calmé. Maintenant allons discuter avec les électeurs plutôt que de se faire la peau publiquement. En marche ! (Comme diraient certains)

De ce coter là pour ma part tout va bien je fait la peau à personnes seulement exprimer une défaillance de l'assemblé national. Et donc exprimer qu'il ont des progrès à faire envers le peuple un débat constructif donc (dessaccord, la raison, la solution)

Voilou bisous à tous

Dois-je vraiment le répéter : merci de ne pas tous nous mettre dans le même panier.
J’ai été transparent, plusieurs le sont, même lorsqu’ils votent contre.
@dinon vient d’en faire la preuve, il ne s’est pas caché.

Sachez une chose, les amis : rien ne se fait en cachette, et rien à l’Assemblée n’est fait pour « renverser le gouvernement ». La preuve est simple : si nous avions vraiment été tous de mèche et de mauvaise foi, nous aurions voté les trois premières enveloppes contre, dès le début. Alors maintenant, stop avec cet argument qui ne tient pas la route.

Autre point : certains ont l’impression qu’il n’y a pas de transparence parce qu’ils étaient, comme moi, en accord avec la dernière enveloppe qui vient d’être refusée. Oui, ce n’est pas chaque député qui est venu devant vous pour débattre de son point de vue (les discussions entre députés se font sur Discord pour faciliter les échanges).
Mais sachez que j’ai récemment fait des propositions au gouvernement pour rendre la future Assemblée plus transparente, ainsi que les décisions gouvernementales, sans même savoir qu’il y avait déjà des démarches en ce sens. Tant mieux : ce sera une belle avancée pour VPM et sa communauté. Les détails viendront en temps et lieu (ne me posez pas de questions, soyez patients).

Vous croyez que tous les députés sont de mauvaise foi ? Que notre seul but est de renverser les gouvernements ? Avons-nous tenté le coup avec notre dernier président ? Non.
Chaque vote est libre. Parfois, on en discute tous ensemble, parfois non, et ça ne fait pas toujours consensus. Et alors ? C’est aussi ça, la démocratie.
Personnellement, je ne suis pas influençable : je vote en mon âme et conscience pour le bien de notre communauté, lorsque je sens que c’est juste et bon. Sinon, je vote contre, point.

Vous voulez pouvoir vous impliquer de la même façon ? C’est exactement pour cela que les législatives sont là en ce moment et que plusieurs tentent leur chance. D’ailleurs, bonne chance à tous.
Si vous pensez qu’un député en place vous représente bien, qu’il fait correctement son travail, alors encouragez-le et votez pour lui. Si au contraire vous souhaitez le voir remplacé, votez pour un candidat que vous croyez plus apte, point. C’est aussi ça, la démocratie.

Libre à nous tous d’élire la nouvelle Assemblée sous peu, en espérant que les élus voudront travailler pour le bien de notre communauté, et non par ego ou juste pour être « dans l’opposition ». L’opposition n’a de sens que lorsque le gouvernement ne fait pas ce qu’il faut. Sinon, travaillons main dans la main, les amis.

À bon entendeur

Votre député de Paris
Présent,franc,sincère
mais surtout intègre !

A Paris un seul Repère
Votons Saulidaire !

Merci de te référer à mon tout 1er message du sujet auquel j'ai bien signifier que je viser les député votant en cachette^^ si tu men fait par parti temps mieux. Travaillons main dans la main jattend que ça mais faut éviter que certain car des choses alors sinon ça ne fonctionnera jamais

@romgobryy avec tout le respect que je te dois j'aimerais juste faire une nuance ici
Lorsque tu ou vous dites que les député vote en cachette je m'excuse mais ce n'est pas tout a fait ça car la plupart du temps le député vienne sur l'annonce et disent si ils ont voter pour ou contre

Par contre je suis d'accord que ce n'est pas chacun de député qui passe justifier ou expliquer son choix publiquement. Mais sachez aussi que nous n'y sommes pas obligatoirement soumis. Libre a chaque député D'expliquer ou non son choix. Moi je suis pour la transparence alors je n'ai aucun problème a débattre de mes votes. Mais svp ne dites plus eu nous votons en cachette car c'est une affirmation erroné
Nuance

Pour ma part je crois m'avoir assez prononcer sur le sujet je crois que ma position est clair et encore une fois transparente. Donc je ne vais pas renchérir sur le sujet car des changements (Si @Bananus réussi a retirer les doigts de son nez) pourrais régler ce problème dans le futur.

Ce matin, réunion de crise au sommet convoquée par Romgobryy en personne.

Motif officiel : “Comprendre pourquoi certains députés votent comme des ombres chinoises.”

Tout avait explosé la veille lorsque l’Assemblée avait refusé d’accorder une enveloppe bien dodue de Plakass à Elromaninho.

Le problème ?
La moitié des députés avaient voté sans lâcher le moindre mot, pas même un “J’ai voté mais je sais pas pouruquoi”. Rien. Silence total. De quoi donner l’impression que ça sentait le copinage, le piston, ou pire : le syndrome du député fantôme.

Romgobryy, lui, avait vu rouge. Pourquoi ces votes muets ? Est-ce que la majorité s’était fait acheter en promo ? Est-ce que certains ne votaient que pour préserver leur coffre-fort personnel ?

Mystère.

Résultat : il a exigé une audience dès les premières lueurs du jour…
avant même que le café n’ait eu le temps d’apparaître dans la cafetière.

Autant dire que Dark savait que la matinée allait être longue, très longue…
Il se dit « quand les votes deviennent invisibles, c’est qu’il est temps d’allumer la lumière »

La salle de réunion était pleine à craquer, et dehors, les journalistes s’agglutinaient comme des pigeons devant un sandwich.

Rsk avait publiquement soutenu Romgobryy.

Dinon, lui, s’était présenté comme “opposition constructive”… enfin, jusqu’à ce qu’il explique qu’il n’avait pas voulu de l’enveloppe d’Elromaninho qui pourtant était de son côté, parce qu’il en avait gros sur la Présidente.
Une argumentation ! Une vraie !
Bon, pas très construite… mais vu le niveau d’argumentation habituel, on allait quand même pas faire les difficiles.
Puis il avait insinué que l’UNR s’enrichissait sur le dos du peuple.

À ce stade, même Rsk avait tenté de le calmer échec critique.

Et là, Romgobryy dégaine :
- Désolé Monsieur le Député Dinon que vous ayez voté en votre âme et conscience, mais vous devez votre poste au peuple… donc vous nous devez une argumentation, pas un vote ninja.

Aïe. L’opposition venait de glisser sur une peau de banane.
Même Monsieur Polos s’y est mis :
- Franchement Dinon… décevant.”
On aurait dit un prof qui vient de ramasser une copie blanche.
Polos tenta de conclure avec classe :
- La pluie se calme, l’orage est passé..

…ou pas.

Romgobryy enchaîna : il ne voulait la peau de personne, juste pointer un mauvais fonctionnement de l’Assemblée et espérait que les prochains élus seraient un peu plus transparents que du brouillard.

C’est là que Saulidaire se leva, l’air calme, presque trop calme, celui de quelqu’un qui a déjà le micro dans son inventaire.

- Mes amis, je vais le dire simplement : merci de ne pas nous mettre tous dans le même panier.
Certains députés sont transparents, d’autres un peu moins, mais je vous jure que personne ne se cache derrière une armoire pour voter.
Non, il n’y a aucun complot pour renverser le gouvernement.
Si c’était le cas, on aurait voté “contre” les trois premières enveloppes d’un coup. Donc arrêtons les scénarios Netflix, vraiment.
Oui, tous les députés ne viennent pas expliquer chaque vote publiquement.
Spoiler : beaucoup des discussions se font sur Discord…
Mais bonne nouvelle : j’ai proposé des idées pour une Assemblée plus transparente, et d’autres vont dans le même sens. Ça bouge. Lentement. Mais ça bouge.
Et si vous voulez plus de transparence, plus de débats, plus de démocratie qui fait du bruit :C’est pour ça qu’il y a les législatives.
Votez pour ceux qui vous représentent vraiment… ou changez-les.
C’est ça, la démocratie.

Dark se leva lentement, comme s’il allait annoncer quelque chose d’important… ou demander où était passé son café.
Il regarda la salle, sourit, puis lança :

- Bon… on va respirer deux secondes. Parce que là, entre la transparence, les enveloppes, les rencontre secrètes sur Discord et les députés ninjas, on vient de faire en vingt minutes ce que d’autres parlements mettent trois mois à produire : du chaos… mais du chaos démocratique.

Il poursuivit, plus sérieux mais toujours joueur :

— Vous savez, on n’est pas obligés d’être d’accord pour être intelligents.
Et on n’est pas obligés d’être en guerre pour exister.

Dark pointa du doigt les bancs de l’hémicycle :

- L’objectif, c’est pas qu’un camp gagne et que l’autre pleure dans les vestiaires.
L’objectif, c’est que le peuple gagne, lui.
Et pour ça, il faut qu’on arrête les votes silencieux, les accusations brumeuses, et les débats qui ressemblent à des réunions de famille où personne sait pourquoi il est en colère.
Et se demandait en âme et conscience pourquoi vous n’avez pas voté cette enveloppe pour Elromaninho …. quelles sont les vrais raisons inavouables ….

Il sourit à nouveau :
= Alors voilà ce que je propose : on éteint les incendies, on rallume les cerveaux, et on bosse ensemble.
La transparence n’est pas une menace… sauf pour ceux qui ont peur de se voir dans le reflet.
C’est juste la lumière. Et si ça pique les yeux au début… c’est normal, ça fait longtemps qu’on est dans le noir.

Les uns étaient perplexes, d'autres marmonnaient, d'autres toujours en fureur.... mais Dark leva la séance et se dit qu'il y'aurait surement des réactions dans les heures et les jours qui viennent

La salle se vidait lentement. Les députés s’éclipsaient, Polos marmonnant quelques “ça ira mieux demain” et Dinon disparaissant avec un air blasé. Rsk rangeait ses papiers, Romgobryy jetait des regards à la porte comme pour vérifier que personne ne l’avait oublié.

Dark resta seul un instant, laissant retomber la tension. Il posa ses mains sur le pupitre, regarda le micro et se dit :

« Bon… c’est le moment de briller devant les journalistes. Faut que ça sonne sérieux… mais si je dis tout ce que je pense, je vais passer pour un cynique absolu. »
Il s’assit, sortit son carnet et nota quelques idées :

Il soupira et se força à sourire. Puis il imagina ce qu’il allait dire :
- Mesdames et messieurs, je vous assure que l’Assemblée travaille avec sérieux et dévouement…

Il poursuivit, toujours pour le public :

- …et nous faisons tout notre possible pour que les décisions soient transparentes et dans l’intérêt du peuple.

“…intérêt du peuple, hein ? Certains se demandent si c’est des Plakass ou du café froid que j’entends par ‘intérêt’.”

Darkcool eut un petit pincement au cœur pour son adversaire et néanmoins ami Elromaninho, qui se sentait trahi.
Après tout, il aurait amplement mérité cette enveloppe, mais voilà… la politique a ses mystères, et parfois, même les meilleurs joueurs repartent avec les mains vides.

Après avoir finit son discours Dark rangea son carnet, et se dit :
“Allez, demain, même combat… mais avec plus de café.”

Que j'aimerais pouvoir écrire comme ça du bonbon :)
Good job mon ami c'est divertissant

Excellent j'adore

Toujours un plaisir de te lire Patron !!

Le lendemain, alors que la lumière du matin filtrait à travers les stores, Elromaninho croisa Darkcool dans le hall du bâtiment. Son regard était un mélange de reproche et de curiosité.

Elromaninho dit, hésitant, « Salut… »

Darkcool répondit en affichant un sourire un peu forcé et proposa, en montrant sa tasse encore fumante, « Salut. Café?? »

Elromaninho haussa un sourcil, mais accepta. Ils marchèrent côte à côte vers la salle de réunion, le silence oscillant entre pesanteur et familiarité.

« Je t’avoue, » murmura Elromaninho, « je ne comprends toujours pas comment ils ont pu… »

Darkcool soupira en secouant la tête. « La politique, » dit-il, « parfois, c’est juste une partie d’échecs où personne ne respecte vraiment les règles. »

Un instant passa. Puis, avec un petit rire, Elromaninho ajouta : « Bon… au moins, demain, on remet ça, hein?? »

« Avec plus de café, » confirma Darkcool.

Leurs regards se croisèrent, complices malgré tout. Et même si le monde politique pouvait être cruel, il restait cette étrange loyauté entre adversaires.

Merci

Mangeant sa 25715965ème crêpe de la journée, le jeune vice-présidente feuilletait un étrange grimoire, intriguée par les secrets qu’il renfermait. Elle était tombée sur une perturbante recette, dont il semblerait qu’elle procure des visions éclairantes, presque aveuglantes, sur d’importantes questions de la vie. Cela intéresserait certainement le ministre Darkcool et le ministre délégué Saulidaire.

Mâchant goulûment sa 25715966ème crêpe, elle toqua à la porte du duo de choc. Darkcool ne dit rien quand elle lui montra le grimoire, mais son regard curieux parlait pour lui.

« Une trouvaille intéressante, Crêpe ? demanda finalement Saulidaire.

- J’aimerai savoir aussi, je l’avoue, murmura le ministre. »

La vice-présidente posa délicatement le grimoire sur un espace libre du bureau, mettant le petit stock de crêpes restantes à côté.

« J’ai trouvé quelque chose qui me semblait très intéressant, répondit-elle finalement en cherchant la page. Attendez… Là ! »

Elle pointa du doigt l’étrange titre. Darkcool et Saulidaire froncèrent les sourcils, intrigués.

« D’après ce livre, ce plat aurait d’étonnantes propriétés. Il donnerait des illuminations sur des questions restées sans réponse, nous ferait sauter certaines périodes, et nous permettrait de faire pousser des cornes sur les chevaux que nous verrions – à moins que ça ne fasse partie des illuminations. »

Le ministre et le ministre délégué se penchèrent afin d’observer plus en détail cette recette.

« Petits pois farcis au sang de licorne

Ingrédients : 300g de petits pois, 50cl de sang de licorne, huile à la graisse de licorne (25cl), poudre de Crinière Argentée (une poignée, soit environ 5g)

Recette :

Étape 1 : verser un fond d’huile à la graisse de licorne dans une casserole

Étape 2 : verser la totalité des petits pois dans cette casserole

Étape 3 : recouvrir les petits pois de quelques centilitres de sang de licorne

Étape 4 : mettre la casserole sur le feu et faire frire pendant 15 minutes

Étape 5 : au terme de ces 15 minutes, ajouter à nouveau quelques centilitres de sang de licorne

Étape 6 : répéter l’opération jusqu’à ce que les petits pois soient entièrement frits

Étape 7 : une fois les petits pois frits, rajoutez une dernière fois du sang de licorne par-dessus (si vous avez suivi correctement les précédentes étapes, après celle-ci votre stock de sang de licorne devrait être vide)

Étape 8 : saupoudrez le tout de poudre de Crinière Argentée

Étape 9 : bon appétit ! »

Sang de licorne, huile de licorne, crinière ....

Dark sentit son visage se décomposer. Il se leva, et s'assit, puis se releva encore une fois comme si bouger allait miraculeusement lui apporter une réponse sensée. Une recette à base de licorne… vraiment ?
Lui, qui avait littéralement du sang de licorne dans les veines… Si cela venait à se savoir, ce serait un cataclysme : les journaux, les foules, les chasseurs de primes, et probablement un ou deux documentaires mal produits.
La licorne était une espèce protégé par le décret Bananus depuis 2006

Il regarda Crêpe. Que voulait-elle dire exactement avec cette histoire de recette ? Avait-elle l’intention de l’essayer ? Comment comptait elle trouver du sang de licorne ou des mèches de crinière ? À moins de proposer, très sérieusement, de réouvrir la chasse aux licornes ? Était-ce une blague… ou une tentative d’humour noir très mal synchronisée ?

Dark, qui pensait pourtant bien connaître la vice-présidente, en resta bouche bée.

Il chercha du regard un soutien chez Saulidaire… mais celui-ci affichait un air perplexe, les yeux brillants comme quelqu’un en train de se demander quel pouvoir incroyable pourrait bien lui procurer une telle recette.

Dark déglutit.
Il sentait ses pensées tournoyer en cercles chaotiques, façon hamster sous caféine. Respire. Reste calme. Ne PAS révéler ton sang de licorne. Ne PAS paniquer. Ton visage est peut-être encore normal. Peut-être.

- Euh… Crêpe… commença-t-il d’une petite voix incertaine. Quand tu dis “recette”… c’est une métaphore, hein ? Une… figure de style ? Une blague culinaire ? Une private joke que j’ai ratée ?

Crêpe le regarda, très sérieusement. Trop sérieusement.
- Bah non, répondit-elle. C’est pour le banquet annuel. Il faut surprendre les invités. Une cuisine rare, mystérieuse, qui raconte une légende. Alors je me suis dit : licorne. C’est tendance, non ?

Dark faillit s’évanouir sur place.
Tendance ?! Moi, je suis une tendance ?!

Il se tourna vers Saulidaire, espérant au moins trouver, sinon du soutien, au moins un peu d’humanité.
Erreur.

Saulidaire fixait Crêpe comme si elle venait de lui révéler l’emplacement exact du Saint Graal.
- Imagine…, murmura-t-il, les yeux brillants. Un plat de licorne. Les effets secondaires… La puissance… La maîtrise absolue… Je pourrais peut-être…

NON ! hurla Dark intérieurement, alors qu’à l’extérieur il ne produisit qu’un minuscule :
— Hm.

Il recula d’un pas, pâle comme une page blanche.
Ça y est. Ils vont réinventer la chasse aux licornes. Je vais finir dans une marmite. Ou en filet. Ou pire : en brochette de gala.

Crêpe, ne comprenant rien à son malaise, sourit :
- Bon, vous m’aidez à trouver les ingrédients ? Parce que pour l’instant, je n’ai que la sauce.

Dark sentit sa dernière once de sérénité exploser comme un ballon de baudruche.

Dark inspira profondément.
Il devait dire quelque chose. Maintenant. Avant que Saulidaire ne propose un élevage clandestin de licornes mutantes. Avant que Crêpe ne sorte son tablier “Chef Étoilée” et un couteau trop grand pour être rassurant.

- Crêpe… dit-il d’une voix tremblotante.

Elle tourna la tête vers lui, souriante, totalement inconsciente du carnage émotionnel qu’elle venait de déclencher.

- Oui, Dark ? Tu veux t’occuper de la marinade ?

Il secoua la tête frénétiquement.
- Non ! Enfin… non merci. Écoute-moi.

Il chercha ses mots. C’était fou : il avait déjà affronté des complot, des sénateurs en colère, un ministre de mauvaise humeur, des débats houleux et même une réunion budgétaire à 8h du matin… mais rien n’était aussi difficile que ça. Il avait besoin de café.... de beaucoup de café .....

Puis, d’un coup, les mots sortirent, sincères, presque solennels :

- Crêpe… au nom de notre amitié, s’il te plaît… ne fais pas ça.

Crêpe cligna des yeux.
Une fois.
Deux fois.

- Ne… pas faire quoi ? demanda-t-elle, vraiment perplexe.

Dark fit un geste vague et désespéré, comme s’il tentait de décrire l’indescriptible.
- Pas la recette ! Pas la licorne ! Pas… (il baissa la voix) …tout ça. C’est dangereux. C’est absurde. Et c’est… c’est… mal, voilà !

Cela sembla enfin la toucher.
Elle reposa son grimoire lentement, comme si elle avait peur de l’effrayer davantage.

- Dark… si c’est si important pour toi… alors d’accord. Je ne le ferai pas. Tu aurais pu me le dire plus tôt, tu sais. On est amis, non ?

Dark sentit un poids énorme s’envoler. Ses épaules se détendirent. Il retrouva même un peu de couleur humaine.
Il lui adressa un sourire sincère, soulagé.

- Merci… vraiment.

Derrière eux, Saulidaire se racla la gorge, déçu :
- Donc… on annule aussi l’idée de la recette aux pouvoirs illimités ?

Dark leva les yeux au ciel.
Un problème réglé, un autre qui commence…

Dark aurait aimé que l’histoire s’arrête là. Qu’on passe à un sujet plus simple, comme la réforme fiscale ou une invasion de trolls.
Mais non. Saulidaire continuait de marmonner à propos de “pouvoirs illimités”, Crêpe le fixait comme si elle avait raté un détail essentiel, et Darkcool sentait une pression monter dans sa poitrine.

Il ne pouvait plus détourner le regard.
Il ne pouvait plus esquiver.
Il ne pouvait plus mentir.

Il inspira, ferma les yeux… puis lâcha, d’une petite voix :

- Je suis… une licorne.

Silence.
Un silence tellement dense qu’on aurait pu y ranger un buffet entier.

Crêpe le regarda, un sourcil levé.
- Pardon ? Tu es quoi ?

Dark rouvrit les yeux, tremblant.
- une licorne. Partiellement. Enfin… majoritairement. D’accord, totalement.

Saulidaire écarquilla les yeux.
- Attends… Attends… Tu veux dire… que la recette… c’était TOI ?

- NON ! s’empressa de répondre Dark, horrifié.

Puis, voyant la tête de Crêpe, il ajouta :

- Et c’est pour ça que je te demandais de ne pas la faire. Pas seulement parce que c’est horrible. Mais aussi parce que… eh bien… j’aimerais éviter de finir sauté aux herbes.

Crêpe resta bouche ouverte quelques secondes, puis murmura :
- Dark… Mais pourquoi tu ne l’as jamais dit ?

Dark haussa les épaules

- Tu sais… ce n’est pas quelque chose qu’on glisse dans une conversation.
Il prit une voix caricaturale :
- “Au fait, passe-moi le sel, oh, et je suis une licorne.”
Il redevint sérieux.
- Les gens… réagissent mal. Ils posent des questions. Ils veulent des poils magiques pour des potions, ou des photos, ou des interviews gênantes.

Crêpe le regarda avec une douceur nouvelle.
- Dark… je ne ferai jamais rien qui puisse te blesser. Tu aurais pu me le dire.

Saulidaire, lui, lâcha un souffle admiratif :
- Une licorne vivante… Mon dieu… J’ai côtoyé un mythe.

Dark planta son regard dans le sien, noir de menace.
- Si tu dis un mot aux médias, je te transforme en légende… posthume.

Saulidaire leva les mains, innocent.
- Ok, ok. Secret licornien. Motus.

Crêpe sourit doucement.
- Dark, tu restes Dark. Avec corne ou sans corne. Et je te promets : aucune recette ne viendra te chercher.

Dark relâcha enfin un souffle qu’il retenait depuis… probablement sa naissance.
Pour la première fois, il se sentit… compris. Vraiment.

- Merci, dit-il simplement.

Il a de l'inspi darkcool mdr

Il fallait vider le ministère.

La pièce semblait plus grande qu’avant, comme si le silence avait repoussé les murs. En quelques mois, il avait accumulé tant de dossiers, d’objets laissés là « pour plus tard », de petites notes griffonnées à la hâte… et de souvenirs. Ils flottaient encore dans l’air : les bons, lumineux, qui réchauffaient le cœur ; les mauvais aussi, un peu rugueux, qu’il préférait laisser derrière lui.

Il passa une main sur le bureau poli par des heures de travail et de doutes. Un sourire mélancolique étira ses lèvres. Tout cela allait bientôt appartenir à quelqu’un d’autre.

Avant de partir, il écrivit un petit mot à la Présidente. Rien de spectaculaire, juste quelques phrases sincères pour la remercier de la confiance accordée, de la patience dont elle avait parfois dû faire preuve, et pour lui souhaiter bon courage pour la suite. Il glissa la lettre bien en évidence, comme un dernier geste de courtoisie, ou peut-être d’amitié.

Il s’assit un instant puis repassa les scènes de ces derniers mois.
Les réunions interminables.
Le séminaire sur “comment ranger une armoire ministérielle sans perdre sa dignité”.
Le jour où la machine à café avait déclaré une grève sauvage.
Il resta un moment immobile, écoutant le ministère respirer, comme s’il lui disait au revoir.

Puis il referma doucement la porte derrière lui avec, sous le bras, et un mug sur lequel on pouvait encore lire : “Je suis ministre, pas magicien… quoique.”

Dans le couloir, la lumière du matin glissait par les grandes fenêtres, soulevant un léger voile de poussière dorée. On aurait dit que le ministère soupirait, prêt à le laisser filer.

Ce n’était pas un drame, ni un coup de tête.
Juste… le moment.
Quand tout vous murmure : « Tu peux y aller maintenant. »
Depuis des semaines, il sentait ce petit tiraillement, ce fil invisible qui relie encore à un lieu mais commence à dire poliment : « Bon… tu traînes un peu là, non ? »
Il posa une main sur le mur, comme un dernier salut discret.
Il repensa aux nuits trop longues, aux cafés trop courts, aux dossiers trop épais.
À tout ce qui l’avait secoué, grandi… et parfois fait envisager la fuite par la fenêtre du troisième.

La raison de son départ n’avait rien d’héroïque.
Juste l’envie d’aller voir ailleurs si le café y était meilleur et si ses rêves avaient survécu sous la pile des dossiers “urgents mais pas maintenant”.
Il inspira profondément, comme avant un grand départ, puis se mit en marche.
Le cœur un peu serré, mais plus léger qu’un formulaire sans annexes.
La porte extérieure s’ouvrit, la lumière l’accueillit comme un ami qui attendait depuis longtemps.

Encore un escroc ça ^^

J'espère @darkcool que l'Union Nationale des Râleurs a pimenté votre passage au ministère ;-) Vous garderez des souvenirs inoubliables j'en suis sûr.

Cher @darkcool ,

Votre départ laisse derrière lui une pièce soudain trop grande et un silence qui en dit plus long que n’importe quel discours.
J’ai lu votre mot, simple, honnête, posé là comme on dépose une clé après avoir verrouillé un chapitre. Je l’ai laissé à sa place, par respect pour le geste… et pour le chemin parcouru.

Vous avez servi mon premier gouvernement avec vos forces, vos doutes et vos singularités. J’ai vu les efforts. J’ai vu les nuits rallongées, les réunions étirées, les compromis arrachés au réel. J’ai vu aussi l’humour que vous glissiez parfois pour tenir debout dans la tempête, ce qui n’est jamais inutile.

Alors partez comme vous l’avez décidé : avec cette sérénité un peu mélancolique, ce recul lucide, cette manière de dire « c’est le moment » sans besoin d’explications supplémentaires.

Les murs se souviendront de vous.
Vpm aussi.

Le gouvernement ne s’effondre pas, il se transforme.
Les places vacantes ne durent jamais longtemps, mais elles honorent ceux qui ont su les occuper sans trahir leur propre ligne.

Vous filez vers d’autres horizons.
Puisque tel est votre choix, je le respecte.
Je vous souhaite un café plus digne, des rêves moins poussiéreux, et un avenir où l’on n’a plus besoin de vérifier trois fois si la machine à café est d’humeur coopérative.

Continuez.
Avancez.
Et sachez que je garde une porte entrouverte pour ceux qui ont servi correctement, sans fracas inutile.

Bri

Merci beaucoup pour votre engagement, votre calme, votre patience, votre plume et votre sagesse, @darkcool !

Votre présence dans l'équipe gouvernementale a été un honneur et un plaisir pour nous et pour la communauté !

En gage de ma gratitude et de mon affection pour vous, j'ai déposé un stock de crêpes dans vos bras, il faut toujours avoir le ventre plein ! :)

Une grande plume, un grand cœur, une grande sagesse, un grand joueur, un grand ministre... Encore merci. Vous avez su laisser votre marque indélébile dans notre cœur.

Bon appétit et bonnes aventures :)