Votez Pour Moi [Ministère du Forum et de l'écoute] par darkcool - Forum du jeu

Dark avait tout entendu. Les râleurs, les mécontents, les grincheux professionnels du forum bref, tout ce petit monde qui pestait contre l’élection de la nouvelle Présidente. Il haussa les épaules : il y aurait toujours des aigris. Les règles avaient changés certes mais étais ce la faute de la présidente. C'est comme si on accusait le présentateur météo car il allait pleuvoir demain ....
Puis avaient ils été capable à étre à la première place ?
Si certains pensaient mériter la place, ils n’avaient qu’à être élus, au lieu de se draper dans leur indignation.
Mais ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour se lancer dans des débats philosophiques ou des provocations inutiles.

Après avoir déballé ses cartons, branché les ordinateurs et rangé soigneusement ses dossiers dans les placards (enfin, “soigneusement”… à sa manière), Dark prit un instant de recul. Sur le mur, il fixa une plaque en bois gravée d’une citation chinoise :
« La bave du crapaud n’atteindra jamais la colombe qui vole dans le ciel. »

Il regarda la phrase, sourit doucement et laissa échapper un long soupir.

- Eh oui, pensa-t-il. L’esprit humain, on ne le changera jamais. Il y aura toujours des aigris, des jaloux et des râleurs professionnels.

Tout était enfin prêt pour fonctionner : les machines ronronnaient, les notifications s’allumaient, et le bureau avait presque l’air d’un vrai QG. Dark était prêt à accueillir tout le monde : les mécontents, les enthousiastes, les nouveaux venus curieux, les anciens nostalgiques, les urbains connectés comme les ruraux tranquilles.

Son rôle ? Écouter, accueillir, apaiser. Recueillir les doléances, les colères, les débats enflammés — mais aussi les messages de joie, les petits mots de remerciement et les élans d’amitié. Mais aussi faire des propositions pour améliorer afin qu’il soit le lieu digne de toute la communauté

La Présidente Bri l’avait nommé pour une mission claire : faire du forum un lieu d’ouverture, de discussion et de bien-être. Une place où, malgré les tempêtes, on pourrait toujours venir boire un café virtuel en paix.
Dark jeta un œil à l’horloge.

- Bon, il ne devrait plus tarder, marmonna-t-il. Saulidaire, son fidèle acolyte,, devait passer le voir avant leur entrevue avec la Présidente.

Il esquissa un sourire amusé.Avec un peu de chance, il aura pensé à ramener des biscuits. Parce qu’une réunion sans biscuits, c’est un peu comme un forum sans râleurs : ça n’existe pas.

En tout cas les portes du ministère du FORUM et de l'ECOUTE venez d'ouvrir ses portes et sur la porte on pouvait y lire "Pour se sentir respectable, il faut respecter les autres"

Bravo M. le Ministre !! Je vous souhaite un excellent mandat !

Si vous êtes en pénurie de biscuit, j'ai un surplus de crêpes si vous voulez

Je retrouve bien là ton style.

Bravo Darky !

Super

Ah bah désolé pour ma question sur l'autre sujet, au final j'ai eu ma réponse ici.

"Son rôle ? Écouter, accueillir, apaiser. Recueillir les doléances, les colères, les débats enflammés"

En gros vous êtes un ministre des doléances ?
C'est ici qu'il faut se plaindre ?

Moi j'ai une plainte : est-ce qu'il est possible de mettre en prison arbitrairement tous les membres de l'UNR pour les faire taire ? Non parce que les entendre chouiner à chaque fois ça me gâche mon petit déjeuner.

Hop je dévoile ma vraie identité

Et je dis que je suis d accord avec iskrenniy

@iskrenniy étouffe toi avec tes chocapics mon ami....

Tu n'es vraiment pas très sympa.

Le maire de Tour Iskrenniy venait d’arriver dans mon bureau. Après les salutations d’usage, il s’installa dans le fauteuil en face de moi, ajusta sa cravate et déclara d’un ton faussement détaché :

« Moi j’ai une plainte : est-ce qu’il est possible de mettre en prison arbitrairement tous les membres de l’UNR, juste pour les faire taire ? Non parce que les entendre chouiner à chaque fois, ça me gâche mon petit-déjeuner. »

Je restai silencieux quelques secondes, le temps d’assimiler l’ampleur du problème.
D’après le Code de la Crêpe, article 3, alinéa 2 : « Le petit-déjeuner est sacré ». Autrement dit, il était juridiquement inadmissible qu’on puisse gâcher celui de qui que ce soit en Vepemie. Il fallait donc trouver une solution… rapide et efficace.

Dark tapota sur son clavier.

« UNR… » lut-il à voix haute.

Il y avait déjà un bon paquet de plaintes à leur sujet, notamment à propos de leur comportement au marché, où ils faisaient les pitres devant les étals. Ils s'amuser colporter des fakes news mais c'etait tellement gros que tout le monde en rigolait. Dark se demandait comment pouvait-on autant se ridiculiser ...

Entre collègues du gouvernement, on les appelait officieusement l’Union Nationale des Râleurs. Mais Dark, lui, préférait une autre version : l’Union Nationale de la Rhétorique-creuse.

Iskrenniy ajouta

- j'ai même drenouval, qui me soutient dans ma démarche

Dark réfléchit un instant, le regard fixé sur l’écran où clignotait le curseur, symbole d’une profonde méditation administrative. Puis, il se redressa, inspira lentement et dit d’un ton solennel :

- Bon. On ne peut pas les emprisonner arbitrairement, hein… le Code de la Crêpe est clair là-dessus, article 7 alinéa 4 : « On ne prive pas quelqu’un de sa liberté avant d’avoir au moins tenté un café et deux crêpes. » Et la Présidente Bri s'y opposerait.

Le maire hocha la tête, compatissant.

- Alors ?

- Alors, répondit Dark en tapotant sur son clavier, on va créer une zone de râlerie contrôlée.

- Une quoi ?

- Une ZRC. Un espace spécialement conçu pour les membres de l’UNR. Ils pourront y râler à volonté, 24 h/24, avec un quota quotidien garanti par décret. On leur fournira des pancartes, des mégaphones, et même un public en carton pour simuler l’indignation populaire.

Le maire esquissa un sourire.

- Ingénieux. Et pour éviter que leurs jérémiades ne se propagent ?

- Simple : si vous les croisez, chantez ! si ils vous parlent, chantez !...En effet le chant adoucit la vie et vous ne les entendrez plus .... Et vous pourrez déjeuner en paix....

l’Union Nationale des Râleurs Superbe ras le bol de les entendre

Bonne solution que cette ZRC.
Je dirai que je suis contenté. Même si tout le monde s'en fout vu que je ne représente que moi. Et encore, même pas sur.

Beau travail.

Cela dit, il faudrait être sur que les membres de l'UNR soient contenus là bas.

Moi je propose que cette ZRC soit une pièce d'environ 9m², avec une porte blindée fermée à clef et une fenêtre à barreaux pour être surs qu'ils ne s'échappent pas pour aller ailleurs.
Et ensuite, on va les voir, et on les amène de force là bas.
Puis on ferme à clef.

...
Comment ça ça revient à ma proposition initiale ?

Bon bah je suis d'accord avec moi-même du coup.

@drenouval

En l'occurrence, avec ton multi forger, tu es dans l'unr, alors si ce n'est pas de l'hypocrisie.

Et j'ai toutes les preuves que tu es doublecap, alors arrête de nier.

Tu es un hypocrite, un profiteur.

Monsieur Dark,

Je me permets de répondre à vos propos, car, voyez-vous, à l’UNR, nous ne pouvons pas laisser passer ce genre d’attaque sans exercer notre droit fondamental à la râlerie constructive — garanti, je le rappelle, par l’article 2 du Code de la Crêpe :

« Chacun a le droit inaliénable de râler, pourvu que cela reste de bon goût et serve à meubler les conversations du matin. »


Alors oui, nous râlons. Nous râlons fort, parfois longtemps, et souvent pour des broutilles. Mais ce n’est pas de la « rhétorique creuse », monsieur ! C’est un patrimoine culturel vepemien, au même titre que le sirop d’érable ou les concours de lancer de pancake.

Et cette soi-disant Zone de Râlerie Contrôlée… une honte bureaucratique ! Enfermer le citoyen libre dans un enclos de mécontentement ? Non ! L’esprit de l’UNR, c’est de râler partout, tout le temps, et surtout quand ça dérange un peu. Parce que si personne ne râle, comment saurait-on que quelque chose ne va pas ?

Quant à votre idée de nous faire taire à coups de chansons…
Permettez-moi de vous rappeler que, selon l’article 8 du Code de la Crêpe, « chanter avant 9 h du matin équivaut à une provocation manifeste ». Donc si quelqu’un se met à chanter pendant que nous exprimons nos doléances, nous serons contraints — pour le bien du débat démocratique — de râler plus fort encore.

Message à Monsieur le Maire Iskrenniy

Cher Iskrenniy,
Nous comprenons que notre liberté d’expression puisse troubler votre petit-déjeuner. Mais avouez qu’un croissant beurré sans une bonne dose de râlerie politique, c’est un peu fade, non ? Râler, c’est notre musique matinale à nous. Et contrairement à vos discours, elle ne manque jamais de rythme.

Message à Drenouval, alias Forger

Ah, Forger… le râleur poète, l’artisan du mécontentement raffiné. Nous savons que tu soutiens Iskrenniy, mais rappelle-toi : c’est dans les braises de la râlerie que se forge la justice ! Alors au lieu de t’allier avec les censeurs du café, viens plutôt façonner avec nous le marteau du bon sens.

En conclusion, monsieur Dark :
Nous, à l’UNR, ne cherchons pas à gâcher le petit-déjeuner de quiconque. Nous cherchons à l’enrichir, en y ajoutant le croquant d’une bonne indignation et la saveur d’un désaccord bien senti.

Avec tout notre respect… et un soupçon d’agacement,
Le porte-parole de l’Union Nationale des Râleurs
(Toujours debout, toujours grognon.)

Iskrenis tu as qu’à ne pas te connecter pendant ton petit déjeuner non?
Je trouve que c’est une bonne solution.

Pourquoi un profiteur
Et je ne nie pas je l’admet je suis Doublecap forger et moi drenouval
@jimmynhino

Monsieur,

J’ai bien reçu votre missive et, conformément à l’article 1 alinéa 1 du Code de la Crêpe « Toute plainte doit être lue, même si elle fait lever les yeux au ciel » ; je m’empresse d’y répondre avec toute la gravité qu’exige la situation.

Tout d’abord, je reconnais volontiers que la râlerie est un art vepemien. Elle est à notre culture ce que le beurre est à la brioche : indispensable, mais à consommer avec modération. Toutefois, lorsqu’elle devient excessive trois décibels au-dessus du niveau du mousseur à lait elle entre dans le champ de l’article 5, nuisance sonore matinale aggravée.

La Zone de Râlerie Contrôlée n’a pas pour but d’étouffer votre noble mécontentement, mais de le canaliser pour le rendre plus… symphonique. L’idée est simple : concentrer l’énergie râleuse dans un espace où elle pourra être étudiée, classée et éventuellement recyclée en politique publique. (Nous testons déjà le compostage des réclamations : résultats prometteurs.)

Concernant votre référence à l’article 8, je vous rassure : nul ne sera forcé de chanter avant 9h. Le ministère a d’ailleurs émis une circulaire rappelant que toute personne entonnant un air joyeux avant la fin du premier café s’expose à une amende pour provocation émotionnelle. Une exception est faite pour Aura, notre star qui chante soir et matin depuis que Bananus à poser la première pixel.

Quant à votre allusion au maire Iskrenniy, je me dois de préciser que son petit-déjeuner est désormais protégé par décret. Toute perturbation entre 7h45 et 8h15 est passible d’un rappel à la civilité gustative.

Enfin, permettez-moi de saluer votre phrase : « Râler, c’est notre musique matinale. » C’est beau, presque poétique. Si vous le souhaitez, nous pourrions envisager d’inscrire cette devise sur les mugs officiels du Ministère. Avec une ristourne, bien sûr, pour les membres de l’UNR à condition qu’ils râlent poliment au guichet.

En attendant, je vous invite à considérer cette réponse comme un geste d’ouverture et de dialogue. Et si vraiment vous tenez à râler davantage, je vous rappelle que le formulaire B-RAL/42bis est disponible en ligne, rubrique Exaspérations citoyennes.

Avec mes salutations distinguées (et un café bien chaud et deux crêpes),

Votre ministre

Darkcool

(dsl je me suis trompé de compte )

C'est bien, le gouvernement montre qu'il ne comprend pas bien les messages pourtant simples de l'UNR : "BRI a été élue démocratiquement alors bravo à elle, toutes mes félicitations" et "Pensez aux petits joueurs, au respect et à l'ouverture". Bien bien, au moins votre décision est à l'image du pouvoir : "On n'entend rien, on fait l'inverse de ce que demande le peuple". Sombre jour pour les droits des petits joueurs. (Suppléments enveloppes pour les gros joueurs fans de corruptions. Pourquoi ne pas récompenser des joueurs indépendants comme @lampion ou @relaxtie ? )

Cher Monsieur Polos,

J’ai bien pris connaissance de votre communiqué intitulé « Sombre jour pour les droits des petits joueurs ». Permettez-moi, tout d’abord, de vous rassurer : le gouvernement vous entend parfaitement.

Vos félicitations à Madame la Présidente BRI ont bien été reçues, encadrées et suspendues dans le hall du Ministère, juste à côté de la pancarte : « Râler, c’est aimer la République fort, mais mal ».

Concernant les « suppléments d’enveloppes pour les gros joueurs », je vous informe que certains des vôtres ont appelé à la démission du Parlement, alors que ce sont eux qui décident à qui vont les enveloppes… Ayez un peu de logique et de cohérence, Monsieur Polos.
Vous suggérez de récompenser des joueurs indépendants comme @lampion ou @relaxtie : excellente idée. Mais nos députés ne sont plus là pour en débattre.

De plus, Monsieur Polos, comment pouvez-vous juger l’action du gouvernement après seulement une semaine de prise de pouvoir ? N’est-il pas un peu tôt pour critiquer si vivement ? Apprenez Monsieur Polo se précipiter , c’est comme mélanger sa pâte à crêpe trop tôt : on croit avancer, mais on finit avec des grumeaux.
Donc je vous invite à plus de retenue et plus patience envers le gouvernement et vous verrez les nouveaux, les petits ne seront pas oubliés.

Je vous suggère donc, pour être cohérent avec vos principes et défendre les intérêts des petits joueurs, de vous présenter vous-même à l’assemblée. Ainsi, vous pourrez défendre vos idées directement, sans attendre que quelqu’un d’autre interprète votre râlerie.

Avec mes salutations institutionnellement distinguées,

Darkcool

Monsieur le Ministre,

Sachez que l'UNR est synonyme d'Union Nationales des Râleurs.

J'ai le malheur de vous informer que votre patience sera mise à rude épreuve. Râler et mentir sont des qualités clés de ce parti...

@polos

Mon cher, pourriez vous expliquer : https://www.noelshack.com/2025-44-1-1761593745-img-7436.png

Vous souhaitez abattre qui ? Et pourquoi ?

Vous attaquez l'UNR sur des fondements (s'il y en a) mensongers juste dans le but de vous défoulez après votre échec. Pourtant nous nous sommes quittés sur de bons termes, dommage. Moi qui pensait que vous étiez différent du portrait que certains font de vous.

Pourtant nous nous sommes quittés sur de bons termes, dommage

Pourtant je croyais que j’ai été viré de l’UNR ? Encore un mensonge de votre part ?

Voilà pourquoi j’ai quitté polos et non l’UNR. Ce mensonge incessant était devenu insupportable. On peut me reprocher beaucoup de chose, mais je suis franc et honnête.

Le débat est clos de mon côté. Vous voulez le dernier mot, je vous le laisse volontiers.

Le ministre du Forum et de l’Écoute venait tout juste d’achever une journée aussi dense que compliquée. Il rangeait les dossiers du jour : l’affaire Iskrenniy classée —note griffonnée sur la couverture du dossier : « Mesure prise conformément au principe fondamental du petit-déjeuner paisible, inscrit dans le Code de la Crêpe. » puis validation.

Il cochait, d’un geste professionnel, la réponse à Elromaninho dans son journal de bord : « Fait. Un grognon certes, mais qui paraît ouvert. » Polo, qui avait envoyé sa missive empreinte d’agacement, avait reçu une réponse pleine de tact. Restait à finaliser la mise en place des ZRC — il faudrait en reparler avec Starman, le Premier ministre, sur les derniers points techniques.

- Voilà. Justice est faite, et les citoyens ont été écoutés, murmura-t-il en se servant une nouvelle tasse et croqua goulûment dans une crêpe que la Vice présidente fournissait.

Alors qu’il ramenait les derniers dossiers vers l’étagère, on frappa à la porte. La silhouette qui entra fit retomber l’atmosphère feutrée d’un cran : RSK, au passé sulfureux mais désormais engagé dans la lutte pour une justice plus vraie que la sienne d’autrefois, se tenait dans l’encadrement, essoufflé et grave.

- Bonsoir, RSK.

- Bonsoir, Monsieur le Ministre.

- RSK pas de Monsieur le Ministre entre nous

- D’accord Dark

RSK posa un petit appareil sur le bureau comme on dépose une bombe à retardement. Ses yeux ne quittaient pas Dark.

- Sachez que l’UNR, c’est l’Union Nationale des Râleurs, commença RSK, mais ce n’est pas que ça. J’ai un enregistrement. Un enregistrement qui montre que Polo… veut « abattre quelqu’un ».

Les mots tombèrent comme des glaçons. Dark sentit son cœur faire un saut de crêpe. Un silence lourd. Même la machine à café sembla hésiter avant de goûter le malaise.

- Abattre ? répéta Dark, à mi-voix. Abattre qui ? Dans quel sens ?

RSK se tourna, lentement, comme si parler pouvait effacer l’option la plus noire.

- Écoutez. Je ne l’ai pas vérifié moi-même, mais… l’extrait est là. Ça sonne réel. Ça dit : « Il faut l’abattre ». Sans contexte. Sans précision.

Dark ouvrit grands les yeux. Il pensa aux réunions, aux slogans, aux métaphores politiques malheureuses qui fleurissaient parfois après un mauvais petit-déjeuner. Il pensa à Polo, à sa manière dramatique de s’exprimer, aux tournures de phrases qui, mal entendues, pouvaient faire basculer des carrières… ou des vies.

- Merci, RSK. Je vais faire tout ce qui est nécessaire pour enquêter sur tout cela, dit-il, la voix ferme mais contenue. N’alarmons pas inutilement la population, mais n’écartons rien non plus.

RSK hocha la tête, l’œil encore plus dur que sa réputation. Avant de sortir il ajouta, presque en aparté :

- J’ai le malheur de vous informer que votre patience sera mise à rude épreuve. Râler et mentir sont des compétences-clés de ce parti… mais la vérité a, elle aussi, ses méthodes.

La porte se referma. Dark resta un long moment immobile, l’appareil posé devant lui comme un avertissement. Il ralluma son enregistreur, nota une série d’actions : vérifier métadonnées, demander transcription intégrale, convoquer RSK pour plus d’éléments, informer Starman en privé, éviter toute fuite prématurée.
Puis, se penchant sur son carnet, il écrivit, d’une écriture décidée :

« Priorité : comprendre si l’« abattre » évoqué est politique, rhétorique ou… littéral. S’assurer que Polo ne finisse pas, par méprise, en cible d’une métaphore mal traduite. »

Il leva la tête, avala son café d’un trait, et murmura pour lui-même :
En Vepemie, même une phrase mal tournée peut provoquer une levée de
drapeaux. Il est temps de remettre l’écoute au service de la clarté.
Et, tandis que la nuit s’épaississait sur les bureaux, Dark composa un message succinct à Starman :

**Urgent :enregistrement reçu. Réunion discrète demain matin. Café à prévoir.**

Demain, il faudra encore écouter, apaiser, et probablement nettoyer les miettes d’un nouveau scandale, qui est peut être un projet d’assassinat... La partie ne faisait que commencer .... et ce n'est pas sûr Darkcool puisse à trouver le sommeil.

Outre les avis partisans ou nos relations tendues, je reste épaté par le talent de @darkcool de présenter les choses (certes des choses pas de mon goût).
Chapeau.
Et je salut aussi l'efficacité du ministère. Cela faisait très longtemps que nous n' en avions pas vu un si animé.

« RSK, au passé sulfureux mais désormais engagé dans la lutte pour une justice plus vraie que la sienne d’autrefois »

Monsieur le Ministre, merci de m’avoir défini en ces quelques mots. Oui par le passé j’ai ete un connard. Mais l’expérience de la vie et surtout la maturité m’ont fait grandir.

Bonne soirée

Mmm...

Soit.
Mon petit déjeuner est donc protégé...

Soit.
Supposons.

Le petit problème que j'ai c'est que... Bah... Ils me gâchent aussi mon repas de midi. Mon dîner. Ma sieste. Ma nuit parfois. Et même quand je râle moi-même, ça me gâche mes râleries.

On pourrait pas trouver une solution plus simple ?
Moi j'ai rien contre les râleurs. Ca ne me dérange pas. La preuve, je râle bien ici même. C'est juste que dans 95% de ce que j'entends d'eux, c'est non-constructifs, et c'est aussi agaçant à mes oreilles que le piaillement de mes marmots au réveil qui veulent à tout prix allumer la télévision alors qu'on leur a dit non vingt fois.

S'ils veulent râler à tout prix, je consens à revenir sur ma proposition de les enfermer en prison mais ne peut-on pas imaginer des actions de réinsertion ? Leur offrir des cours de rhétorique, par exemple ? Ou leur demander de trouver un but dans la vie avant de râler pour rien ? C'est des idées en l'air, ce n'est pas à moi de trouver une solution.

PS : sinon j'accepte de ne plus me connecter quand l'UNR est présent, c'est à dire tout le temps, comme il a été proposé, à condition que l'UNR me verse un salaire adéquat pour ça.

Je passe simplement pour préciser que revenant de la chasse à l’élan d’Amérique je n’était pas tellement un bon acolyte pour notre ami darkcool qui a toute le mérite pour le travail accompli jusqu’à présent
Je n’ai pas su être présent et être en mesure de l’appuyer dans sa démarche et je m’en excuse
Mais étant de retour je suis maintenant plus dispo
Alors tout le mérite reviens à darkcool ici en ce moment

Dark avait voulu se coucher tôt, après tout ce qui s’était passé la veille. Mais Crêpe l’avait appelé :
- Allez viens, y’a DJ Kewi qui mixe sur la plage !
Impossible de dire non à Crêpe. Ils avaient dansé jusqu’à tard dans la nuit, les pieds dans le sable, sous une lune aussi fatiguée qu’eux.

Le lendemain matin, les yeux un peu flous et le café déjà froid, Dark assistait à sa première réunion avec le Premier ministre. Starman, concentré, prit la parole d’un ton grave :

- Il faut rester prudent. Je vais renforcer la sécurité, mais restons discrets… Avec un peu de chance, ce n’est qu’un malentendu, et Polos s’est juste emporté verbalement.


Dark hocha la tête, termina son troisième café, puis se rendit au ministère. Devant sa porte, une silhouette familière l’attendait : Iskrenniy.

Après avoir écouté un long flot de plaintes et de réclamations, Dark leva la main, calmement :
- Monsieur Iskrenniy, avec tout le respect que je vous dois… l’opposition fait partie d’une démocratie.....

Puis, avec un air faussement solennel, il se leva, ouvrit une armoire et en sortit un petit paquet :

- Mais je vais vous donner une arme redoutable pour ne plus les entendre.

Il posa sur la table trois objets : des boules quies, un casque audio et un abonnement à tous les réseaux sociaux.

- Avec les réseaux sociaux, il suffit de cliquer sur ce que vous aimez : en quelques jours, pouf, le reste disparaît. Le casque, c’est pour quand vous les croisez en vrai. Et les boules Quies, pour les repas de famille.

Iskrenniy esquissa un sourire, mais Dark reprit, plus sérieux :

- Mais attention, mon ami. À force de ne plus écouter ceux qui pensent autrement, on finit par n’entendre plus que son propre écho. Et l’écho, c’est dangereux : il vous caresse dans le sens du confort, mais il vous enferme. La tolérance, c’est pas une option, c’est un garde-fou. On n’est pas obligés d’aimer ce que les autres disent, mais il faut parfois les écouter, juste pour se rappeler que la réalité ne se résume pas à nos goûts.

Un silence passa. Iskrenniy hocha la tête, sans un mot, et s’en alla, l’air songeur.

Dark soupira, se servit un nouveau café, et se remit à rédiger quelques articles du Code de la Crêpe. Il en était à la section 12 *Sur la juste cuisson des débats publics* ; quand la porte s’ouvrit brusquement.

- Dark ! lança une voix joyeuse.

C’était Saulidaire, un grand sourire et des cartons plein les bras.

- Désolé pour l’absence, j’étais à la chasse à l’élan. Mais me voilà ! Prêt à me mettre à l’action !

Dark sourit.

- On sera pas de trop pour faire face à ce qui vient.

Il lui fit un topo rapide sur les dernières 48 heures.
Et quelque part, entre un reste de sable dans ses chaussures et l’odeur de café froid sur son bureau, Dark sentit que la journée ne faisait que commencer.
Et tandis que Dark se replongeait dans ses dossiers, il se dit qu’entre la sécurité nationale, les crêpes et les élans, la République tenait surtout grâce à beaucoup de café… et un peu de pâte à tartiner.

Faut bien se l’avouer DJ @kewii est top de chez top ! Surtout quand il y a @pathybulaire en string sur le podium totalement déchaîné après avoir bu plusieurs petrus !

La désormais vice-présidente se baladait dans le palais présidentiel, saluant les incroyables ministres et ministres délégué.e.s, et distribuant des crêpes. Rien de mieux qu'une crêpe pour faire connaissance. Encore un peu timide, elle toqua à la porte du dernier ministre qu'elle n'avait pas encore salué mais avec qui elle passait des soirées très drôles sur les marchés, Darkcool, et son ministre délégué, Saulidaire.

Après avoir été invitée à entrer, la jeune vice-présidente s'avança timidement, intimidée par l'aura, la prestance et le charisme des deux personnes en face d'elle. D'emblée, elle leur proposa une crêpe.

Elle en profita également pour approfondir les liens avec eux, et elle leur parla notamment d'une commande de pancakes qu'elle envisageait : certes, elle adorait les crêpes, mais peut-être que des pancakes en plus donnerait le choix aux ministres et ministres délégué.e.s donc améliorerait encore la bonne ambiance ? Était-ce une bonne idée ?

Il faudrait également se préparer pour la pénurie de crêpes qui les menaçait : la livraison de cette semaine n’avait pas eu lieu, sans justification. La vice-présidente avait continué de distribuer le stock qu’il restait, pour ne pas créer la panique, mais elle se demander quand même ce qui avait bien pu arriver.

Ayant ma propre érablière ici au Québec je m’engage à fournir des quantité illimitée de sirop d’érable pour les crêpes et les pancakes

Dark reçut un sms d’Ourson :

« Alors, la soirée d’hier avec DJ Kewi ? Pat est encore monté sur les tables pour danser ? »

Dark sourit. Il pensa à Pat, capable de boire du Pétrus comme lui buvait du café. Vu le prix du précieux breuvage, il se dit que la fortune de Pat devait être alimentée par un pipeline secret relié directement aux caves de Bordeaux. Ou bien il avait une cave ou il imprimait des plakass....

On frappa à la porte.
Crêpe entra timidement , la vice-présidente en personne. Il la connaissait bien pour avoir dansé et chanté avec elle lors des soirées du marché.

- Bonjour Crêpe ! Que nous vaut l’honneur de ta visite ?

- J’étais venue vous saluer… et bous apporter quelques crêpes de ma dernière fournée

Tous les trois mangèrent avec joie et gourmandises les offrandes de Crêpe
Après ce gouter partagé la vice présidente reprit la parole

- Je voulais vous annoncer que je vais sans doute commander des pancakes, pour varier un peu des crêpes.

Dark hocha la tête, faussement grave.

- Oui, cela peut éviter la lassitude du petit-déjeuner national. Mais moi, je resterai fidèle à la crêpe ; question de principe républicain !

Saulidaire, qui écoutait depuis le couloir, intervint :

- Pas de problème pour le sirop d’érable ! Je connais bien quelques producteurs dans le grand Nord… entre deux élans.

Crêpe ajouta, un brin inquiète :

- Avec la demande actuelle, on risque de tomber en rupture de stock.

Dark tapota son bureau d’un air inspiré.
- Dans ce cas, on gardera une cargaison d’urgence ici, au ministère. On l’appellera… la Réserve stratégique de la Crêpe nationale.

Ils éclatèrent de rire.
Et tandis que Crêpe repartait, Dark nota dans son agenda :

“Prévoir plan anti-pénurie. Priorité : éviter les guerres de la pâte.”

Il soupira et se dit "tant qu’il reste de la pâte, il reste de l’espoir"

Au milieu de deux envolées stylistiques, je passe une tête dans ce ministère pour saluer ces véritables orfèvres des mots qui se succèdent =)

@darkcool tu gères ;)

ça va être un joyeux bordel ici

bon courage au Ministre Darkcool, heureusement il est visiblement doué d'une patience infinie, ça sera indispensable !
^^

Alors que Dark terminait de relire ses notes sur le “plan anti-pénurie”, la porte s’entrouvrit de nouveau.

Une silhouette familière apparut dans l’encadrement, sobrement vêtue, mais l’aura trahissait aussitôt le personnage.

— Elromaninho ! lança Dark, surpris mais amusé. — Je ne t’avais pas vu à la soirée d’hier. Enfin… pas officiellement, du moins.

Elromaninho esquissa un sourire discret.
— C’est normal, je préférais rester dans l’ombre. Quand tout le monde dansait au son de DJ Kewi, il fallait bien quelqu’un pour veiller à ce que les lumières restent allumées… et que le champagne continue de couler.

Dark haussa un sourcil.
— Attends… tu veux dire que c’est toi qui as financé la soirée ?

— Disons, répondit Elromaninho avec un air faussement modeste, que l’UNR avait besoin de rappeler qu’elle savait faire la fête sans râler. Nous ne sommes pas là pour nous plaindre, mais pour rester attentifs à ce qui se trame dans les ministères.

Crêpe, qui revenait sur ses pas pour récupérer un plat oublié, s’arrêta net.
— Attentifs ? À quoi donc ? À nos histoires de crêpes ?

Elromaninho rit doucement.
— Même aux histoires de crêpes, Madame la Vice-Présidente. On ne laisse pas brûler la pâte de la République.

Saulidaire intervint depuis le fond du couloir :
— Tant qu’on ne touche pas à la Réserve stratégique, tout ira bien !

Dark leva les yeux au ciel, amusé.
— Et sinon, Romaninho, tu comptes nous dire comment tu as fait pour financer tout ça ? On parle quand même d’un DJ, de buffets à volonté et de Pétrus…

Elromaninho s’assit calmement, croisant les bras.
— Disons que certains partenariats... fructueux ont permis de faire rayonner un peu la bonne humeur nationale. L’important, c’est que tout le monde ait passé une bonne soirée.

Puis, plus sérieux, il ajouta :
— Mais attention, Dark. Les ministères s’agitent, les décisions se préparent, et l’UNR ne dort jamais. On veille, avec le sourire certes, mais on veille.

Un silence respectueux s’installa. Même Crêpe semblait soudain plus grave, tenant son plat contre elle comme un symbole d’unité.

Dark finit par briser le silence :
— Eh bien, mon cher Romaninho, tant qu’on peut compter sur toi pour la fête et la vigilance, la République de la Pâte est entre de bonnes mains.

Elromaninho esquissa un clin d’œil :
— Exactement. Et souviens-toi, Dark : tant qu’il reste de la pâte… il reste de l’espoir.

Tous éclatèrent de rire.

Et quelque part, dans les couloirs du pouvoir, on jura avoir entendu DJ Kewi mixer à nouveau — cette fois, sur un air de liberté, de crêpes… et d’unité nationale.

Dark rangeait les dossiers, l’air concentré. Un à un, il les empilait avec soin, puis prit un nouveau classeur sur lequel il inscrivit en rouge : Risque de pénurie de crêpes. En dessous, il griffonna quelques notes que la vice-présidente lui avait transmises dans la journée. Le silence du bureau n’était interrompu que par le froissement des feuilles. Il regardait ses dossier s'empilaient .... plus il y'avait de dossier, moi il y'avait de crêpes....

Sur son répondeur, un voyant clignotait. Il appuya.

« C’est Carikature ! Juste pour vous dire bon courage, M. le Ministre, parce que ça va être un joyeux bordel ! Heureusement que vous avez beaucoup de patience… »

Un léger sourire étira les lèvres de Dark. Patience, il en avait, oui. Mais elle fondait plus vite qu’une noisette de beurre sur la plage....

Il repensa brièvement à Elroamninho, qu’il avait reçu plus tôt. De l’opposition, certes, mais un homme qu’il appréciait pour son franc-parler.

Alors qu’il s’apprêtait à éteindre la lumière du bureau, son téléphone sonna.

- Hé Dark, tu descends ? lança Crêpe.

- Pourquoi faire ?

- Arrête tes blagues à deux crêpes, viens sur la plage !

Dark soupira, prit sa veste et répondit :

- J’arrive. Mais si c’est encore pour un conseil des ministres en tongs, je réclame un portefeuille au ministère du Mojito.