De
viniciusLe 13/09/25 à 11:04:42
/Sur le perron de l'hôtel de ville de Bordeaux, le drapeau tricolore flotte à mi-mât. Le silence est pesant...
Vpmiennes, Vpmiens,
Aujourd’hui, je prends la parole le cœur lourd.
Nous venons de perdre, non pas un simple joueur, mais une belle âme du jeu. Arn, que j’ai eu la chance de côtoyer durant ma mission au Parti du Pain au Chocolat, a choisi de tirer sa révérence.
Il avait mené une campagne exemplaire à Tours. Mais au lieu de recevoir la reconnaissance qui lui revenait, il s’est retrouvé à devoir réclamer, presque mendier, ce qui lui était dû. Et lorsqu’on gagne à la loyale, devoir se battre pour être récompensé est une humiliation qui ternit la victoire.
La récompense promise s’est transformée en un don de crédits qu’il a refusé avec dignité. Je le comprends... Puis en une gratification bien en-deçà de ce qui avait été annoncé. Il aurait dû s'en contenter en silence. De quoi laisser un goût amer.
Plus grave encore : Arn n’a pas seulement été privé de son gain, il a aussi été blessé par des mots. Des mots, peut-être lancés à la légère, mais qui, pour un jeune joueur investi et enthousiaste mais peu habitué à ce type de RP, ont suffi à briser quelque chose.
On oublie parfois qu’il y a des personnes derrière les pseudos, et que ce qui amuse les uns peut blesser, décourager les autres.
Dans notre RP, il faut aussi savoir appuyer sur le bouton "stop" quand une situation dérape… Peut-être aurais-je dû appuyer sur ce bouton stop...
Le résultat, nous le voyons tous : écœuré, Arn a choisi de quitter la scène, supprimant son compte.
Il n'y était pourtant pour rien...
Arn laisse derrière lui un immense vide. Pour le Parti du Pain au Chocolat, c’est une perte terrible : il en représentait l’âme, aux côtés de Crêpe.
J’espère de tout cœur que le parti saura s'en relever. Jouer sans lui n’aura plus la même saveur, et je ne peux m’empêcher de ressentir une profonde tristesse.
Je tiens à rendre hommage à Arn : à son investissement, à son parcours, à sa droiture. À la passion et à la fraîcheur qu’il avait apportées.
Parce qu’au final, ce n’est pas un simple compte que nous perdons.
C’est un joueur sympa, un camarade, un compagnon de route. Et cela, ce n’est pas rien.
Puissions-nous retenir la leçon de cette histoire, pour qu’aucun autre joueur n’ait à vivre la même désillusion.
Vinicius,
Députée de Bordeaux