De
ogryverLe 29/07/25 à 12:54:00
Merci pour ton message @satsuki, que je lis avec attention, car il soulève des points importants, et surtout : des inquiétudes légitimes, qu’on ne peut pas balayer d’un revers de la main.
Tu évoques les campagnes croisées, le fonctionnement des partis formateurs, et les risques de dérive liés aux "partis cousins". C’est un vieux débat, oui. Mais c’est aussi un débat qu’il faut savoir mener sans caricature, ni procès d’intention.
Oui, l’Académie est un parti formateur, et assumé comme tel.
Oui, certains de ses membres montent ensuite dans d’autres structures affiliées comme GTE.COM.
Mais non, cela ne veut pas dire que nous orchestrons des campagnes à plusieurs têtes, ni que nous "focussions" nos adversaires pour assurer des victoires croisées.
A noter que la seule campagne où deux membres des deux partis ont été présents a été à Rennes.
Ce que nous faisons, c’est former, encadrer, expliquer. Et parfois, cela implique d’être présent en même temps dans des campagnes, sans coordination ni entente électorale obligatoire automatique mais des choix qui appartiennent aux élèves de l'académie.
Tu as raison sur un point : le système de VPM peut être exploité.
Mais la nuance est essentielle : le fait de se croiser en campagne ne signifie pas entente.
Je veux que les élèves de l'académie apprenne le respect des règles du jeu, à ne pas utiliser les arrosages systématiques, et à choisir l’indépendance stratégique, même en présence de visages connus.
Nous comprenons que ce soit frustrant d’avoir plusieurs candidats issus d’un même environnement dans une ville. Mais nous faisons le maximum pour garantir une vraie compétition, car si les élèves ont de meilleurs résultats que ceux de GTE.COM, ils ont de vrais chances de prendre leur place dans le parti afin de concurrencer dans de plus grandes villes.
Tu as tout à fait le droit de penser que refuser l’enveloppe était sain et je persiste dans ce que je disais d'autres partis en méritent une tout autant.
Jugeons-nous sur les actes, pas sur les étiquettes.
si demain l’Académie n’a plus de raison d’être, ce sera aux jeunes joueurs de nous le dire — pas à la méfiance seule de trancher.