Votez Pour Moi Votez Chlochlos. Pour rallumer la flamme par chlojo - Forum du jeu

Profession de foi – Chlochlos, candidat à la députation à Paris

Citoyennes, citoyens,
VPMiennes, VPMiens,
Parisiennes, Parisiens de cœur ou de rage,

Je me présente devant vous avec une conviction simple :
la politique n’est pas un décor, c’est un combat.

Pendant que certains s’endorment sur leurs titres,
que d’autres récitent leur programme comme on récite le mode d’emploi d’un grille-pain,
je viens vous proposer une autre voie :
celle de l’engagement, du débat, de la liberté.


J’ai été Premier ministre,
dans un contexte hostile, face à un pouvoir dur.
J’ai été candidat à la présidentielle, sans appareil, sans calcul, avec courage.
Je suis aujourd’hui secrétaire général des Rebelles, un parti qui n’a jamais eu peur de dire non.

Je ne suis pas là pour rejouer une partition.
Je suis là pour changer la musique.


À Paris, on vous promet la stabilité, le calme, la gestion.
Mais est-ce bien ce qu’il vous faut ?
Paris, capitale politique, devrait être un volcan, pas un musée.
Et ce n’est pas en laissant l’ancienne présidente d’une Assemblée muette reprendre les commandes qu’on sortira de l’apathie.


Moi, je vous propose :

Une voix claire, sans filtre ni langue de bois.
Un député qui agira, débattra, proposera – pas qui comptera ses étoiles.
Un mandat vivant, utile, bruyant s’il le faut.

Le pouvoir ne m’effraie pas.
Le silence, oui.


Si vous en avez assez des candidatures sous plastique,
si vous croyez encore que la politique peut bousculer,
alors je vous invite à faire un choix simple, mais décisif :

Votez Chlochlos. Pour que Paris vive, débatte, et ne se contente plus de briller sans parler.



Chlochlos – CANDIDAT LIBRE, ENGAGÉ, REBELLE. Votez Chlochlos. Pour rallumer la flamme

Discours de Chlochlos, prononcé depuis un balcon couvert de drapeaux faits en chaussettes dépareillées

Mes chers électro-mutins,

Le verdict est tombé. Les urnes ont parlé, comme un vieux modem qui grésille à minuit : je suis troisième. C’est-à-dire… presque un deuxième avec de l’ambition. Mais pas assez pour passer au tour suivant. Et pourtant, regardez-moi ! Une campagne en trottinette, des tracts distribués en origami, un programme plein de rêves, de rage douce et de crêpes gratuites le dimanche.

Mais non. Vous avez préféré les machines huilées, les gros sabots et les alliances stratégiques cousues au fil de la peur.

Eh bien soit. Je ne suis pas triste. Je suis en feu.

En feu contre les compromis sans poésie.
En feu contre les petits arrangements entre notables du 11e et les VRP du renoncement.
En feu, comme une poubelle qu’on regarde avec fascination à 3h du matin.

Et pourtant, je voterai Saulidaire. Oui, je l’avoue. À titre personnel, et dans une démarche de sauvetage minimal de ce qu’il reste de notre dignité collective. Parce qu’iels ne sont pas parfaits, mais ils ne veulent pas vendre l’école au privé, l’hôpital à McDo, ou la République à un marchand de sommeil.

Mais que ce soit clair : je ne me couche pas.

Mon bulletin ira à Saulidaire, mais mon cœur est en cavale.
Mon rêve de démocratie radicale, poétique et indisciplinée, ne meurt pas avec un 13,63 %. Il hiberne dans une yourte numérique. Il attend. Il rumine. Il prépare des actions de désobéissance joyeuse, des assemblées de quartier à base de skateboards et de thé au gingembre, des révolutions qui sentent la peinture fraîche.

À ceux qui me disaient : “Chlochlos, c’est sympa mais pas sérieux”, je réponds : ce qui est sérieux, c’est ce qui donne envie de vivre.

Alors on ne lâche rien.
On vote Saulidaire, on rigole un peu, et on revient très vite foutre le bazar démocratique, parce que c’est notre rôle, et que la joie, c’est politique

Je résume le pavé : votez Raseedepres, la meilleure joueuse de tous les temps.

Non