Votez Pour Moi Édito : REQUIEM POUR UN FOU par jessicaparker - Forum du jeu

Cette édito est dédicacée à @Magne et à @Batha


Puisqu’il ne devait en rester qu’un… ce sera lui. Oui, lui.
Mais lui est absurde pour ne pas changer

Alors permettez-moi de le dire calmement, presque posément : il y a ceux qui font, et puis il y a les autres. Les autres, vous les connaissez… donneurs de leçons auto-proclamés, moralistes en solde, demi-stratèges à égo gonflé, qui confondent un jeu avec une quête existentielle. Ces gens-là, et j’emploie le mot gens avec une générosité certaine afin de ne vexer personne ,profitent de la moindre polémique , réelle ou fantasmée , pour tenter de grappiller un soupçon de pouvoir, d’importance, de reconnaissance. Parce que dans leur esprit, être quelqu’un sur un forum, c’est déjà être quelqu’un. Pathétique ? Non, humain, tout simplement. Et parfois, trop humain.

Alors ils disent : « Je veux, je me propose, je suis prêt… » Ah oui ? Eh bien moi je dis : non. Non, mille fois non. Car les responsabilités, ça ne s’improvise pas. Ça ne se décrète pas. Ça se mérite. Et pour mériter, il faut avoir prouvé. Il faut avoir affronté la meute, traversé les tempêtes, tenu bon face aux absurdités et aux egos surdimensionnés.

Gérer ce petit monde, ce n’est pas une fonction. C’est une mission. Une mission qui demande un savoir-faire, une diplomatie de chaque instant, une capacité d’écoute, de discernement, et parfois… de silence.

Alors une fois qu’on a dit ça, qu’ajouter ? Peut-être ceci : coller une pancarte “j’ai changé” sur son profil ne suffit pas à tout effacer. Le pardon n’est pas un bouton. Il se mérite lui aussi. Il se gagne à la sueur du front, et pas à la force du clavier.

Un point, c’est tout. Et un point, c’est toi.

Si ce jeu est encore debout, encore vivant, encore aimé après tant d’années, ce n’est pas par magie. C’est parce que des décisions, parfois impopulaires, souvent discutées, ont été prises. Et même si chacun y va de sa petite critique, au fond, au très fond, on y revient toujours. Preuve que quelque chose fonctionne. Preuve que le socle tient bon.

On peut critiquer, bien sûr. C’est même sain. Mais critiquer pour exister, critiquer pour diviser, critiquer pour remplacer… c’est autre chose. Là, je dis stop. Les modérateurs — qu’on le veuille ou non — sont essentiels. Ils sont l’ultime digue entre le jeu et le chaos.

Et qu’on se le dise : ils sont humains. Oui, humains. Avec des hauts, des bas, des emmerdes, des larmes peut-être. Mais toujours là. Toujours debout. Et ça, ça force le respect.

Alors à ceux , je ne vise personne, bien entendu il ne faudrait pas que quelqu’un se sente personnellement visé et nous ressorte sont éternelle complainte de la victimisation,qui se découvrent soudainement une vocation de sauveur, de redresseur de torts, de remplaçant providentiel… j’ai un conseil simple : allez donc vous offrir une retraite bien méritée sur une île espagnole. Et surtout… restez-y.

Enfin, à vous tous : je vous dis au revoir. Pas adieu. À ceux avec qui j’ai échangé, débattu, parfois croisé le fer. À ceux qui m’ont aimé, ou détesté — parfois les deux dans la même soirée. Merci. Merci pour le sel, pour le feu, pour le jeu.

On se recroisera. Ici ou ailleurs. Quelque part.

Tendrement Jess

Salut l'artiste

belle plume

on pourrait discuter du fond, mais belle plume tout de même

au plaisir de te relire un jour

Bonne continuation.

Toujours un plaisir de te lire :)