De
reporterLe 23/05/25 à 15:57:16
"PRIMES & PIÈGES : L’ÉTRANGE TRÉSOR DU PRÉSIDENT PATHYBULAIRE"
Enquête exclusive sur 1,2 million ramassés sous la table… et votés à main levée.
Par Firmin Tranchant, chroniqueur officiel des abus bien ficelés et reporter assermenté par la Ligue des Démocraties Approximatives.
RÉPUBLIQUE DE VPM – Le jeu a ses règles. Et notre président Pathybulaire, lui, connaît toutes les failles. À la tête de la République depuis plusieurs mois, l’homme fort du moment est accusé, non pas d’avoir volé, ni même triché, mais pire encore : d’avoir parfaitement profité du nouveau système en place pour se constituer une cagnotte colossale, sous couvert de “primes présidentielles”.
Le chiffre claque, indécent : 1,2 million. Non pas volés. Pas déclarés illégaux. Mais perçus au fil des jours, à coups de petits bonus présidentiels justifiés, votés, entérinés. Un p’tit clic pour l’Assemblée, un grand pas vers la concentration du pouvoir monétaire.
PRIMES EN SÉRIE, BÉNÉFICES EN DOUCE
Tout part d’un mécanisme simple, mis en place pour "tester un futur système" : chaque jour, Pathybulaire propose une prime à un joueur, censée récompenser un mérite, une action, un investissement. Si l’Assemblée vote oui ? Le joueur touche, mais le président aussi, en bonus. Discrètement. Régulièrement.
Pas de quoi fouetter un ministre, dira-t-on. Sauf qu’à raison d’un bonus par jour, la machine s’est emballée. Et voilà Pathybulaire, sans tambour ni campagne, assis sur un trésor de guerre qui pourrait faire pâlir tous les opposants du pays réunis.
“Il ne l’a pas encore utilisé, on est d’accord. Mais le simple fait qu’il puisse le faire est déjà un problème démocratique majeur”, confie un analyste du parti ThinkThank Social.
LE SILENCE DES AGNEAUX DÉPUTÉS
Car oui, toutes ces primes ont été votées. La majorité présidentielle ? Complice ou endormie, difficile à dire. L’opposition ? Soit marginalisée, soit trop occupée à se battre pour gagner une mairie.
“On a validé des primes à des copains, à des copines, à des fantômes même, parfois. Tout ça dans une ambiance de cour de récré qui sentirait presque la démocratie. Sauf qu’au bout, c’est le président qui encaisse.”
— Un député anonyme, entre deux votes de façade.
TOURS N’EST PAS CONCERNÉ MAIS L’OMBRE PLANE
Non, le million n’a pas encore été injecté dans des campagnes locales. Pas à Tours, en tout cas. Mais quand on connaît la tendance de Pathybulaire à "aider les copains", comme le suggèrent certains échanges internes, la crainte est là :
"Tu n’arrives pas à gagner une petite ville sans aide extérieure ? Tu as demandé ton enveloppe à ton copain Pathy ?"
Ces mots, lancés par un joueur indigné, sonnent comme l’écho d’une démocratie qui doute. La monnaie de VPM n’est peut-être pas encore tombée dans l’urne, mais les suspicions, elles, s’y accumulent.
UN TEST OU UN PRÉCÉDENT ?
Le président Pathybulaire a beau n’être qu’à son premier mandat, son sens de l’accumulation rapide inquiète. Les députés valident, les primes tombent, et la caisse enfle à vue d’œil. Aucun encadrement. Aucune obligation de transparence. Juste une mécanique qui flatte l’égo, nourrit la caisse, et échappe à la morale.
“Le jour où il l’utilisera, il sera trop tard pour protester.”
— Activiste du collectif Les Abstentionnistes en Colère
Firmin Tranchant conclut :
“C’est le genre de mandat où l’on entre président et dont on ressort banquier.
Pas de scandale. Juste une mécanique bien huilée.
Le silence des votes, la bénédiction des clics.
Et pendant ce temps-là, la République attend son remboursement.”