De
jessicaparkerLe 25/12/24 à 00:17:16
Chapitre 5 : “la magie de Noël »
Pendant que les amis travaillaient sans relâche aux côtés des lutins pour sauver la fête de Noël, cash Olivia et Matha poursuivaient leur enquête avec détermination. Le froid mordant et la neige qui recouvrait tout d’un blanc immaculé ne ralentissaient pas leur progression.
Après plusieurs heures de marche dans la forêt, une petite cabane de bois apparut soudain au détour d’un sentier enneigé. Une fine fumée s’échappait de la cheminée, signe de vie. Approchant avec prudence, ils entendirent une voix enfantine, haut perchée et pleine d’autorité :
— “Écoute-moi bien, espèce de vieux monsieur ! Tu vas me rendre mon papa, hein ? Sinon, je te coupe la barbe !”
Cash, qui était resté légèrement en retrait, fronça les sourcils en reconnaissant immédiatement cette voix. Un mélange de fierté et d’amusement se dessina sur son visage.
— “C’est bien mon fils, celui-là,” murmura-t-il avant de s’avancer vers la porte. Il l’ouvrit d’un geste brusque et s’exclama joyeusement :
— “Coucou, c’est moi !”
À l’intérieur, le jeune garçon, les joues rouges de colère et un brin de neige fondue sur les cheveux, se figea en reconnaissant la silhouette de son père. Pendant un instant, l’incrédulité passa dans ses yeux, mais elle fut vite balayée par une joie éclatante.
— “Papa !” cria-t-il, les bras grands ouverts avant de se jeter contre lui.
Cash l’enlaça avec force, un sourire ému illuminant son visage.
Pendant ce temps, Olivia et Matha, discrètes mais efficaces, en profitèrent pour libérer le Père Noël, qui était ligoté dans un coin de la cabane. L’homme, affaibli mais reconnaissant, murmura :
— “Merci, mes enfants… Le monde a besoin de moi, mais je suis si fatigué.”
— “Ne vous inquiétez pas,” répondit Matha d’un ton rassurant. “Nous allons vous ramener au village, là où vous serez en sécurité.”
Avec le Père Noël enfin libre et l’heureuse réunion entre Cash et son fils, tout ce petit monde se remit en route vers le village de Noël. La nuit approchait, mais l’espoir brillait plus fort que jamais dans leurs cœurs.
Sur le chemin, le jeune garçon, émerveillé par la présence du Père Noël, ne put s’empêcher de poser mille questions. Cash, amusé, répondait du mieux qu’il pouvait, tout en veillant à ce que son fils marche bien dans les pas sûrs qu’il traçait dans la neige.
Arrivés au village de Noël, Cash, son fils, Matha, Olivia, et le Père Noël furent accueillis par une effusion de joie. Les lutins, sous l’impulsion des amis de Cash, avaient rattrapé le retard : les cadeaux étaient prêts, le traîneau chargé, et les rennes impatients de prendre leur envol.
Mais une surprise attendait le jeune fils de Cash. Touchés par l’énergie et le courage du garçon, chacun des héros avait pris le temps de confectionner un cadeau unique, à son image.
• Ouioui (le vieux blagueur) : Un chapeau magique qui, lorsqu’on le porte, raconte des blagues drôles et absurdes à voix haute. “Pour que tu n’oublies jamais de sourire, petit gars !” expliqua-t-il en souriant.
• Nounours (amateur de miel et de siestes) : Un oreiller parfumé au miel, parfait pour les siestes. Il ajouta, en bâillant : “Pour que tu dormes comme un vrai champion des câlins !”
• Defaitus (passionnée par son look) : Une écharpe tricotée à la main avec des couleurs éclatantes et une touche de paillettes. “Parce que même en hiver, il faut être stylé !” déclara-t-elle, en lui nouant affectueusement l’écharpe autour du cou.
• Gargamel (adepte des crédits et des valises) : Une petite tirelire en forme de coffre au trésor, qui faisait des “bling bling” chaque fois qu’on y mettait une pièce. “Commence jeune, et tu seras aussi riche que moi !” dit-il en riant.
• Nono (stratège avide de pouvoir) : Un jeu d’échecs miniature avec des lutins et des rennes comme pions. “Tu apprendras à réfléchir deux coups d’avance, comme un vrai leader.”
• Tropico (justicier excentrique) : Une cape multicolore ornée d’étoiles scintillantes, avec une inscription brodée : “Super Fiston”. Il ajouta : “Avec ça, tu seras prêt à sauver le monde à ton tour !”
• Pougne (stratège et pragmatique) : Une horloge en bois ornée de symboles mystérieux, permettant de toujours savoir combien de temps il reste avant les grandes décisions. “Pour un garçon qui saura un jour prendre son destin en main.”
• Didi (intrépide et courageux) : Une fronde artisanale fabriquée avec des matériaux trouvés dans la forêt, accompagnée d’un sac de petites pierres lisses peintes à la main. “Avec ça, tu seras prêt à affronter tous les dangers !”
•. Pathou (président gourmand et joueur) : Une boîte à surprises en forme de gâteau. Quand on tourne une manivelle, elle s’ouvre pour révéler des friandises, mais seulement si l’on résout une petite énigme inscrite dessus. “Parce qu’un vrai champion sait allier le jeu et le plaisir !” expliqua-t-il, en grignotant un biscuit.
Le jeune garçon, émerveillé, remercia chacun avec un grand sourire. Ces cadeaux, faits avec soin et amour, resteront gravés dans son cœur pour toujours.
Alors que l’heure de la grande distribution approchait, le chef des lutins tendit au Père Noël une tasse de chocolat chaud fumante. “C’est notre recette secrète, elle redonne de l’énergie à coup sûr !” dit-il en lui lançant un clin d’œil.
Le Père Noël prit une gorgée, et instantanément, ses joues reprirent des couleurs, et ses yeux brillèrent de malice. Il se redressa, fit craquer ses épaules, et déclara d’une voix joyeuse :
— “Ho ho ho ! Je suis prêt à repartir ! Merci à tous pour votre aide, cette nuit sera inoubliable.”
Il monta dans son traîneau, adressa un dernier signe de main au groupe, et fit claquer les rênes. Les rennes s’élancèrent dans les airs, et bientôt, le traîneau disparut dans le ciel étoilé .
C’est ainsi que Noël fut sauvé, grâce au courage, à l’amitié, et à une bande de joyeux lurons un peu maladroits mais au grand cœur.
— “Et voilà, les enfants, c’est ainsi que tout s’est passé,” conclut Odi en refermant doucement son grand livre aux pages dorées.
Autour de lui, un groupe d’enfants restait silencieux, les yeux grands ouverts, émerveillés par l’histoire qu’il venait de leur raconter. Le feu crépitait dans l’âtre, projetant des ombres dansantes sur les murs, et dehors, la neige continuait de tomber doucement.
Un petit garçon, emmitouflé dans une couverture, leva timidement la main :
— “Odi, c’est une vraie histoire ? Ça s’est vraiment passé comme ça ?”
Odi esquissa un sourire énigmatique, ses yeux pétillant de malice.
— “Et toi, qu’en penses-tu ? La magie de Noël, elle existe toujours si tu y crois.”
Une petite fille chuchota alors :
— “Moi, je crois que le Père Noël a vraiment été sauvé, parce qu’il m’a apporté mon cadeau cette année.”
Odi éclata de rire, un rire franc et chaleureux, avant de se lever et de poser son livre sur une étagère.
— “Vous savez, les enfants, Noël est avant tout une histoire d’amour, d’amitié, et de partage. Peu importe ce que vous croyez, tant que vous gardez cela dans votre cœur, la magie ne disparaîtra jamais.”
Dehors, dans la nuit étoilée, il sembla qu’un traîneau passait au loin, guidé par une lumière rouge éclatante. Et si l’on tendait l’oreille, peut-être pouvait-on entendre un écho lointain :
— “Ho ho ho ! Joyeux Noël à tous !”