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Sujets .:. « Le bal des vautours » ROMAN

« Le bal des vautours » ROMAN

avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 20/11/24 à 05:24:56



Chapitre 1: Le Carnaval des Illusions perdues

Le Cardinal Pougne était assis à son bureau, une mine sombre et un verre de vin à la main, contemplant les dégâts de cette comédie politique sans fin. Dieu, dans Sa grande magnanimité – ou Sa profonde incompétence, selon l’humeur du Cardinal – venait de décider d’organiser des élections législatives.

— C’est beaucoup trop tôt !, grogna-t-il, la mâchoire crispée. Mais bon… espérons que cela calme les esprits. Après tout, les députés n’ont aucun pouvoir. Si on laisse ces postes au petit peuple, ils auront l’impression d’exister, et nous, on pourra souffler un peu.

Mais à peine avait-il terminé sa pensée que des pas précipités résonnèrent dans le couloir. La porte s’ouvrit à la volée, et PierreSansValeur déboula, haletant comme s’il venait de courir un marathon.

— Votre sainteté, c’est absurde !, s’écria-t-il. Le président et tout son gouvernement se présentent aux législatives ! En plus, un ministre vient de démissionner !

Pougne, surpris en pleine gorgée, manqua de s’étouffer.

— Mais ils sont cons ou quoi ?!??!!

D’un geste brusque, il saisit la télécommande et alluma l’écran géant fixé au mur. Les chaînes d’info tournaient en boucle, déversant leur flot incessant de chaos.

Soudain, l’image du Front Des Couillons apparut. Leur chef, un personnage rondouillard à l’air faussement aimable, s’avança pour déclarer, d’un ton solennel :
— Nous avons décidé de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions. Notre programme est simple : nous voulons des postes, rien que pour nous.



Le Cardinal recracha son vin et s’étouffa à nouveau, cette fois pour de bon.
— il ne manquait plus qu’eux bordel …Mais ils ont tous perdu la tête, ma parole…

Il se redressa, attrapa son téléphone, et ordonna :
— Appelez-moi cette fichue journaliste.

Un silence gêné s’installa. PierreSansValeur, visiblement mal à l’aise, hésita avant de répondre :
— Ça va être compliqué, votre sainteté… elle se présente elle aussi.

Pougne se laissa tomber dans son fauteuil, les yeux écarquillés, le visage figé dans une expression mêlant horreur et incrédulité.

Au loin, à travers les murs insonorisés de son bureau, montait le grondement du peuple. Une marée humaine, prête à exploser, faisait déjà entendre ses cris.

Le Cardinal ferma les yeux et soupira longuement.
— Ils vont finir par nous pendre… murmura-t-il, avant de lever son verre (désormais vide) vers le plafond.

La pièce, bien que silencieuse, semblait soudain vibrer sous la pression de ce nouveau chaos.
avatar pathybulaire
De pathybulaire
Le 20/11/24 à 07:38:30

On veut la suite :)
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 20/11/24 à 09:00:05

Demain monsieur le président demain ^^
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 20/11/24 à 11:50:06

Ou peut être ce soir si j’ai fini
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 20/11/24 à 15:00:24

Allez pour faire plaisir à notre cher président @pathybulaire ainsi qu’à @vinicius et @jicii
C’est une spéciale Montpellier ou quoi ?


Chapitre 2 : “Le bal masqué ”

«?Ils ont fait quoi ??????» Pougne ne décolérait pas.

PierreSansValeur, honteux, fixait ses pieds comme s’ils allaient lui fournir une excuse. Après quelques secondes de silence, il murmura?:
«?Ils ont… dévalisé votre malle à déguisement pour pouvoir se présenter sous plusieurs identités.?»

Le Cardinal leva un sourcil, incrédule.
«?Qui ? Les ministres ??»
PierreSansValeur déglutit.
«?Oui, les ministres… et le Front des Couillons.?»

Pougne cligna des yeux, le regard devenu perçant.
«?Et qu’est-ce que ça va changer???»
«?Ils croient qu’ils vont noyer la contestation, se présenter comme une foule de candidats improbables pour diluer les vraies voix… Et ça marche, en quelque sorte. Les médias se régalent déjà.?»

«?Ces gens sont fous, ma parole…?» lâcha Pougne, secouant la tête, visiblement agacé.

Il se tourna vers PierreSansValeur, qui se sentait plus petit sous l’intensité du regard du Cardinal.
«?Et les rebelles ? Les révolutionnaires, eux ? Qu’est-ce qu’ils en disent ??»

PierreSansValeur prit un moment avant de répondre, l’air soucieux.
«?Ils sont encore sous le choc de la disparition de cash »

Pougne plissa les yeux.

PierreSansValeur acquiesça lentement.
«?C’est devenu une légende vivante. Les rebelles le vénèrent comme un martyr, mais il est toujours introuvable. Et plus ça dure, plus il devient une épine dans notre pied.?»

Pougne était pensif, les sourcils froncés. Il se leva lentement, son regard perdu dans l’immensité de la pièce. Puis, d’un ton qui trahissait une certaine lassitude, il dit :
«?Appelle-moi Nono et Defaitus.?»

PierreSansValeur, toujours aussi inquiet, hésita un moment avant de répondre :
«?Ils sont aussi candidats… D’ailleurs, Defaitus a trouvé amusant de se présenter à Montpellier face à Patou…?déguisée contre Matha à Paris et puis aussi à Strasbourg »

Pougne leva les yeux au ciel, exaspéré.
«?Y a-t-il quelqu’un dans ce pays qui n’est pas candidat ??»

PierreSansValeur prit une grande inspiration, un air nerveux sur le visage.
«?Il faut aussi que je vous dise, Monseigneur… Il y a une rumeur qui circule dans tout Paris…?»

Pougne, déjà agacé par la situation, leva un sourcil, son regard perçant.
«?Et quelle rumeur ??»

PierreSansValeur se pencha un peu plus près, comme s’il craignait que quelqu’un puisse les entendre.
«?La présidente de l’Assemblée nationale, et maire de Paris, tromperait le ministre Nounours, son compagnon, avec le président Patou. Ils auraient été aperçus ensemble… dans des circonstances peu ordinaires.?»

À ces mots, Pougne resta figé un moment, son visage se déformant sous l’effet de la colère. Il serra les poings, les yeux écarquillés, puis éclata dans un cri strident.
«?Quoi ?! Mais c’est… C’est impossible ! Mais qu’est-ce que c’est que ce foutoir ?!?»

Dans une explosion de frustration, Pougne se jeta au sol, se roulant en boule au milieu de son bureau, hurlant d’une voix déformée par la rage.


La nuit s’était installée depuis longtemps dans les rues désertes d’Ajaccio. Le silence pesant enveloppait la ville, seulement troublé par les échos des pas rapides de Olivia, hâtant son pas en direction de chez elle. L’air était frais, presque glaçant, et ses pensées vagabondaient dans l’ombre de la ville endormie.

Un frisson la parcourut soudain, comme un pressentiment. Elle n’était pas seule. Elle ralentit, écouta. Le bruit de ses pas semblait plus lourd, comme une ombre qui se glissait dans son sillage. Elle se figea.

Une voix, basse et douce, brisa le silence, résonnant derrière elle :
«?Il n’est pas prudent de sortir seule, jeune demoiselle.?»

Son cœur s’emballa. Olivia se retourna vivement. L’inconnu derrière elle demeurait dans l’obscurité, sa silhouette floue, encapuchonnée. Il ne bougeait pas, mais elle sentait son regard fixant ses moindres gestes.

Elle sentit une pression sur sa gorge, comme si la nuit elle-même se resserrait autour d’elle. Sans un mot, l’inconnu leva la capuche de sa cape, dévoilant lentement son visage…

Un sourire. Légèrement en coin.

«?Cash…????» murmura Olivia, sa voix aussi incertaine que choquée.
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 20/11/24 à 15:04:05

Sans les ?? Partout c’est plus compréhensible

Chapitre 2 : “Le bal masqué ”

«?Ils ont fait quoi ??????» Pougne ne décolérait pas.

PierreSansValeur, honteux, fixait ses pieds comme s’ils allaient lui fournir une excuse. Après quelques secondes de silence, il murmura?:
«?Ils ont… dévalisé votre malle à déguisement pour pouvoir se présenter sous plusieurs identités.?»

Le Cardinal leva un sourcil, incrédule.
«?Qui ? Les ministres ??»
PierreSansValeur déglutit.
«?Oui, les ministres… et le Front des Couillons.?»

Pougne cligna des yeux, le regard devenu perçant.
«?Et qu’est-ce que ça va changer???»
«?Ils croient qu’ils vont noyer la contestation, se présenter comme une foule de candidats improbables pour diluer les vraies voix… Et ça marche, en quelque sorte. Les médias se régalent déjà.?»

«?Ces gens sont fous, ma parole…?» lâcha Pougne, secouant la tête, visiblement agacé.

Il se tourna vers PierreSansValeur, qui se sentait plus petit sous l’intensité du regard du Cardinal.
«?Et les rebelles ? Les révolutionnaires, eux ? Qu’est-ce qu’ils en disent ??»

PierreSansValeur prit un moment avant de répondre, l’air soucieux.
«?Ils sont encore sous le choc de la disparition de cash »

Pougne plissa les yeux.

PierreSansValeur acquiesça lentement.
«?C’est devenu une légende vivante. Les rebelles le vénèrent comme un martyr, mais il est toujours introuvable. Et plus ça dure, plus il devient une épine dans notre pied.?»

Pougne était pensif, les sourcils froncés. Il se leva lentement, son regard perdu dans l’immensité de la pièce. Puis, d’un ton qui trahissait une certaine lassitude, il dit :
«?Appelle-moi Nono et Defaitus.?»

PierreSansValeur, toujours aussi inquiet, hésita un moment avant de répondre :
«?Ils sont aussi candidats… D’ailleurs, Defaitus a trouvé amusant de se présenter à Montpellier face à Patou…?déguisée contre Matha à Paris et puis aussi à Strasbourg »

Pougne leva les yeux au ciel, exaspéré.
«?Y a-t-il quelqu’un dans ce pays qui n’est pas candidat ??»

PierreSansValeur prit une grande inspiration, un air nerveux sur le visage.
«?Il faut aussi que je vous dise, Monseigneur… Il y a une rumeur qui circule dans tout Paris…?»

Pougne, déjà agacé par la situation, leva un sourcil, son regard perçant.
«?Et quelle rumeur ??»

PierreSansValeur se pencha un peu plus près, comme s’il craignait que quelqu’un puisse les entendre.
«?La présidente de l’Assemblée nationale, et maire de Paris, tromperait le ministre Nounours, son compagnon, avec le président Patou. Ils auraient été aperçus ensemble… dans des circonstances peu ordinaires.?»

À ces mots, Pougne resta figé un moment, son visage se déformant sous l’effet de la colère. Il serra les poings, les yeux écarquillés, puis éclata dans un cri strident.
«?Quoi ?! Mais c’est… C’est impossible ! Mais qu’est-ce que c’est que ce foutoir ?!?»

Dans une explosion de frustration, Pougne se jeta au sol, se roulant en boule au milieu de son bureau, hurlant d’une voix déformée par la rage.


La nuit s’était installée depuis longtemps dans les rues désertes d’Ajaccio. Le silence pesant enveloppait la ville, seulement troublé par les échos des pas rapides de Olivia, hâtant son pas en direction de chez elle. L’air était frais, presque glaçant, et ses pensées vagabondaient dans l’ombre de la ville endormie.

Un frisson la parcourut soudain, comme un pressentiment. Elle n’était pas seule. Elle ralentit, écouta. Le bruit de ses pas semblait plus lourd, comme une ombre qui se glissait dans son sillage. Elle se figea.

Une voix, basse et douce, brisa le silence, résonnant derrière elle :
«?Il n’est pas prudent de sortir seule, jeune demoiselle.?»

Son cœur s’emballa. Olivia se retourna vivement. L’inconnu derrière elle demeurait dans l’obscurité, sa silhouette floue, encapuchonnée. Il ne bougeait pas, mais elle sentait son regard fixant ses moindres gestes.

Elle sentit une pression sur sa gorge, comme si la nuit elle-même se resserrait autour d’elle. Sans un mot, l’inconnu leva la capuche de sa cape, dévoilant lentement son visage…

Un sourire. Légèrement en coin.

«?Cash…????» murmura Olivia, sa voix aussi incertaine que choquée.
avatar vinicius
De vinicius
Le 20/11/24 à 22:16:33

Merci beaucoup pour ce nouveau romain. Je suis contente de retrouver des anciens héros de ton 1er livre.

Je me demande à quelle sauce ils vont être mangés cette fois-ci ;)
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 20/11/24 à 23:22:47

Merci bcp j essayes de vous divertir mais j’ai l’impression que j’en énerve pas mal à trop parler alors je sais plus trop comment faire
avatar kewii
De kewii
Le 21/11/24 à 06:55:22

Si toi tu t'amuses, tu devrais continuer. Il y aura toujours des mécontents... ;)
avatar jicii
De jicii
Le 21/11/24 à 09:22:53

J'adore ce nouveau roman !
Vivement la suite !
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 21/11/24 à 10:02:12



Chapitre 3 : “Le Miel des étoiles”

Dans son bureau, Pougne faisait les cent pas, furieux. Face à lui, le président Patou était assis, affichant son éternel sourire bonhomme, insensible au courroux de son interlocuteur.

« Alors comme ça, vous et vos ministres avez décidé de vous présenter aux législatives ?! » tonna Pougne, les bras croisés.
Patou, imperturbable, répondit avec un ton léger :
« Oui, évidemment ! Il nous faut des étoiles, Monseigneur. »

Pougne s’arrêta net, le regard perçant. « Des étoiles ? Vous êtes en train de me dire que tout ça, c’est une histoire d’étoiles ?! »

Patou hocha la tête avec une certaine gravité.
« Absolument. Les étoiles, c’est essentiel. Vous savez bien que ce sont elles qui produisent le miel magique dont Nounours a besoin pour fonctionner. Sans étoiles, pas de miel. Et sans miel, pas de Nounours. Alors bon, on fait ce qu’il faut. »

Pougne se massa les tempes, sentant poindre une migraine.
« Vous êtes en train de m’expliquer que tout le gouvernement se présente aux législatives pour… nourrir un Nounours ? »

Patou éclata d’un rire sonore, comme s’il venait d’entendre la meilleure blague du siècle.
« Mais oui, exactement ! Vous voyez, Monseigneur, vous comprenez vite quand vous voulez. »

Pougne, exaspéré, s’écroula dans son fauteuil. Il s’apprêtait à enchaîner, mais changea soudain de sujet, son regard devenant plus perçant.
« Et cette rumeur, alors ? Celle qui vous lie à Matha. Vous comptez m’expliquer ? »

Patou s’agita légèrement sur son siège, mais son sourire ne disparut pas.
« Ah, ça. Eh bien, c’est très simple : j’avais besoin d’un chauffeur. »

Pougne fronça les sourcils, déconcerté. « Un chauffeur ? »
Patou hocha la tête avec conviction.
« Oui, pour aller en Suisse. Vous savez, récupérer des fonds pour… payer quelques électeurs. Les voyages diplomatiques, ça coûte cher, Monseigneur. »

Le Cardinal plissa les yeux, soupçonneux. « Et pourquoi ne pas avoir pris un chauffeur officiel ? Ou y être allé vous-même ? »

Patou haussa les épaules, comme si la réponse était évidente.
« Parce que je n’ai plus mon permis. »

Pougne cligna des yeux, abasourdi. « Plus votre permis ? Mais enfin, pourquoi ? »

« Trop de contraventions, Monseigneur. Vous savez, il y a trop de gens qui suivent bêtement le code de la route, comme si c’était une bible. Moi, j’ai voulu innover un peu, voir ce que ça donnait en sens inverse. Eh bien, ils n’ont pas aimé. »

Pougne se frotta le front, tentant en vain de trouver un sens à ce qu’il venait d’entendre. Mais avant qu’il ne puisse répondre, Patou, enthousiaste, ajouta :
« Ah, et d’ailleurs, je voulais vous parler du remplacement du ministre démissionnaire. »

Le Cardinal, heureux de pouvoir aborder un sujet sérieux, s’assit un peu plus droit. « Très bien. Qui avez-vous choisi ? »

Patou se pencha en avant, un sourire radieux éclairant son visage.
« Ratatouille. »

Un silence s’abattit dans la pièce. Pougne cligna des yeux. « Ratatouille ? »

« Oui, mon pote rocker. Vous savez, celui qui fait des solos de guitare incroyables. Il est un peu benêt, mais il fera l’affaire. »

Le Cardinal ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son n’en sortit. Finalement, il parvint à demander d’un ton sec :
« Nous sommes bien d’accord qu’il ne s’agit pas d’un candidat aux législatives ? »

Patou éclata d’un nouveau rire tonitruant.
« Ah mais si ! Je vous l’ai dit, Monseigneur, on a besoin d’étoiles. »

Pougne porta une main tremblante à son verre, le vida d’un trait et murmura pour lui-même :
« Ils vont tous nous faire pendre… »
avatar dinon
De dinon
Le 21/11/24 à 15:03:06

Pauvre pougne
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 21/11/24 à 15:33:18

Nous sommes bien d’accord…
Tout le monde l’accable mais au final il fait pour le mieux avec tous ces fous
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 21/11/24 à 16:00:16

Attention chapitre 4 et 5 ce soir ….

Peut être y aura t il de nouveaux personnages……
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 21/11/24 à 17:34:14

Chapitre 4 « au point où on en est »


Le Cardinal Pougne, le visage marqué par la fatigue, s’effondra presque sur son bureau en soupirant. Malgré son épuisement, il décida de poursuivre les consultations.

— Faites entrer Defaitus, murmura-t-il d’une voix lasse.

La porte s’ouvrit doucement, laissant apparaître Defaitus dans un accoutrement improbable : une robe à pois géante, une perruque rose et des lunettes en forme d’étoiles. Elle avançait avec un sourire éclatant, comme si la situation ne relevait que de l’amusement.

— Bonjour Cardinal ! s’exclama-t-elle joyeusement en prenant place sans attendre d’y être invitée.

Pougne la fixa, incrédule, avant de poser les coudes sur son bureau et de joindre ses mains.

— Bien, commençons. Pourquoi diable vous présentez-vous aux législatives?? Vous n’avez aucune raison d’y participer.

Defaitus leva un sourcil et répondit du tac au tac, sur un ton presque enfantin :

— Parce que c’est rigolo.

Un silence lourd s’installa. Pougne la dévisagea longuement, comme s’il avait mal entendu.

— Rigolo ? répéta-t-il, sa voix tremblante d’exaspération. Vous savez que les législatives ne sont pas un spectacle comique, n’est-ce pas??

— Oh, mais si?! rétorqua-t-elle en croisant les bras. Tout le monde se déguise, les gens applaudissent, et puis… j’aime bien rigoler.

Pougne se massa les tempes, sentant la migraine monter.

— Très bien, enchaîna-t-il pour ne pas perdre patience. Et pourquoi plusieurs circonscriptions?? Montpellier, Paris, Strasbourg… Pourquoi vous présentez-vous dans autant d’endroits?? Et pourquoi déguisée??

Defaitus ajusta ses lunettes en forme d’étoiles et répondit, toujours sur un ton léger :

— Parce que c’est rigolo !

Pougne, abasourdi, ouvrit la bouche pour répliquer, mais aucun mot ne lui vint. Il se passa une main sur le visage et prit une profonde inspiration avant de tenter une dernière question :

— Vous réalisez que vous ne pouvez pas devenir présidente simplement en battant Patou aux législatives ? Vous êtes consciente que cela n’a aucun sens??

Un sourire malicieux illumina le visage de Defaitus.

— Ah, mais si ! Si je bats Patou, je deviens présidente, c’est évident. C’est comme ça que ça marche.

Pougne sentit ses nerfs lâcher. Il se leva brusquement, son fauteuil raclant le sol.

— Non?! Ce n’est absolument pas comme ça que ça fonctionne?! Vous… vous êtes complètement folle?!

Defaitus, imperturbable, haussa les épaules.

— Eh bien, on verra bien. En tout cas, ça sera rigolo.

Pougne, au bord de l’explosion, la pointa du doigt en direction de la porte.

— Sortez?! Tout de suite?! Et reprenez votre sérieux avant que cette mascarade ne devienne un désastre total?!

Defaitus se leva avec nonchalance, adressa un clin d’œil au Cardinal, et s’éloigna en fredonnant une chanson de cirque.

Lorsque la porte se referma derrière elle, Pougne s’effondra dans son fauteuil, une main sur le cœur, l’autre tremblante.

— Ils vont tous nous enterrer… murmura-t-il dans un souffle.

Le Cardinal Pougne leva un sourcil en voyant entrer le Marquis Diesel de St-Étienne, chef autoproclamé du Front des Couillons. L’homme, d’une élégance rare, portait un costume trois-pièces parfaitement taillé, complété par une épingle en diamant scintillant sur sa cravate. Chaque geste semblait chorégraphié, et son entrée ressemblait plus à celle d’un acteur montant sur scène qu’à un homme politique convoqué pour des explications.

Pougne, déjà las de cette journée, sentit sa patience s’effriter davantage. Il se passa une main sur le visage avant de lancer, d’un ton sec :
— Marquis, pourquoi vous présentez-vous aux législatives ? Vous n’avez jamais caché votre aversion pour la démocratie.

Le Marquis esquissa un sourire, se redressa, et répondit avec un léger accent affecté :
— Mon cher Cardinal, la démocratie est une aberration, une insulte à l’ordre naturel des choses. Elle n’a jamais été qu’un carnaval grotesque où la populace élit ses propres bourreaux. Mais voyez-vous, j’ai décidé de jouer le jeu… Pour mieux le subvertir.

Pougne haussa un sourcil, incrédule.
— Subvertir la démocratie… en vous faisant élire ?

Le Marquis posa délicatement une main sur son torse, comme s’il venait de recevoir un compliment.
— Exactement ! Quel meilleur moyen de montrer l’ineptie de ce système que d’y participer ? Et puis, soyons honnêtes, ce Parlement a besoin d’un peu de classe, non ?

Pougne grogna, mais décida de ne pas s’attarder sur l’absurdité de cette réponse.
— Très bien… Mais alors, pourquoi Bordeaux ? Vous êtes de Lyon. Pourquoi ne pas vous présenter dans votre propre région ?

Le Marquis pencha légèrement la tête, l’air faussement amusé.
— Bordeaux, Cardinal, c’est une ville qui a du goût. Des vignobles, une architecture splendide, et surtout, une population qui comprend la valeur des bonnes manières. Contrairement à Lyon, où… disons-le franchement… on trouve bien trop de roturiers bruyants.

Pougne resta sans voix pendant un instant, partagé entre l’agacement et l’amusement.
— Donc, si je comprends bien, vous avez choisi Bordeaux pour des raisons… esthétiques ?

Le Marquis inclina la tête, satisfait.
— Absolument, Monseigneur. Et pour leur vin. Vous savez, si je dois siéger dans ce Parlement ridicule, autant avoir un pied-à-terre dans une région civilisée.

Le Cardinal inspira profondément, cherchant à retrouver son calme.
— Marquis, une dernière question : avez-vous d’autres circonscriptions en vue ? Ou d’autres idées farfelues que je devrais anticiper ?

Le Marquis fit mine de réfléchir, tapotant son menton d’un doigt.
— Eh bien, je pensais aussi à Versailles… ou à Saint-Tropez. Mais ne vous inquiétez pas, Cardinal, je reste toujours fidèle à ma devise : le trône ou rien.

Pougne n’en pouvait plus. Il leva les yeux au ciel, puis se tourna vers PierreSansValeur, debout dans un coin de la pièce.
— Note dans son dossier : “sujet désespérant”.

Le Marquis, ignorant royalement l’exaspération de son interlocuteur, se leva avec un sourire éclatant, salua théâtralement, et quitta la pièce en lançant :
— À bientôt, Monseigneur. Et souvenez-vous, vive le roi !

Une fois la porte refermée, Pougne se laissa tomber dans son fauteuil, massant ses tempes.


PierreSansValeur toussota , l’air préoccupé.

— Bon, je voulais pas vous contrarier, mais nous avons un autre problème.

Pougne, bien fatigué de toutes ces nouvelles inquiétantes, leva les yeux au ciel.

— Au point où on en est… quoi encore ?

PierreSansValeur prit une grande inspiration, comme s’il allait annoncer une catastrophe mondiale.

— Voilà… C’est Gargamel.

Pougne, élevant un sourcil perplexe, laissa échapper un soupir.

— Quoi ? Il est candidat aussi, celui-là ?

PierreSansValeur hocha la tête, visiblement frustré par cette situation absurde.

— Alors, avec tous ces déguisements, on peut être sûr de rien, mais ce n’est pas le sujet. Vous vous souvenez qu’on l’avait envoyé se mettre au vert, au Havre ?

Pougne, déjà fatigué par cette avalanche de problèmes, fronça les sourcils.

— Oui… Et ?

PierreSansValeur prit un air grave.

— Bah, il s’est fait épingler par un journaliste avec un salaire de 411k.

Pougne, abasourdi, éclata presque de rire, mais se ravisa.

— Mais… pourquoi faire un salaire aussi exorbitant ?!

PierreSansValeur, l’air fataliste, haussant les épaules comme si cela n’avait pas de sens.

— Alors ça… personne n’a jamais rien compris à ce fou.

Pougne, en secouant la tête, se demanda une fois de plus dans quelle folie il avait mis les pieds.
avatar dinon
De dinon
Le 21/11/24 à 18:18:58

la ref ultime
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 21/11/24 à 22:07:02

Petite dédicace à @dinon : Merci pour la promesse tenue


chapitre 5 «  quand il y en a plus y en a encore »

Soudain, une musique forte et désagréable arriva aux oreilles de Pougne. Le bruit, une sorte de mélange chaotique de guitare électrique et de cris stridents, envahit la pièce comme un orage inattendu.

— Mais c’est quoi ça encore ?! s’écria Pougne, se frappant la tête de frustration.

— Je crois que c’est Ratatouille, le nouveau ministre, qui vous a écrit une chanson, répondit PierreSansValeur, visiblement aussi perturbé par le son que son patron.

Avant que Pougne ne puisse répondre, un pas lent et pesant se fit entendre dans le couloir. Un bruit lourd, presque comique, suivit de près. La porte s’ouvrit brusquement, et le visage rubicond du sénateur Ouioui apparut, souriant de toutes ses dents.

— Coucou, je suis rentré ! annonça-t-il, comme si de rien n’était.

Pougne, le regard hagard, se leva à moitié de son fauteuil, mais resta figé.

— Mais où étiez-vous donc ? demanda-t-il, un brin abasourdi.

— Ah, vous savez, j’étais parti faire une petite cure en Thaïlande, histoire de me ressourcer un peu… et puis, j’ai rendu visite à mon ami Donald pour son élection. J’en ai profité pour faire un petit tour dans l’espace, aussi. Enfin, rien de bien extraordinaire, vous voyez. répondit Ouioui d’un air détendu, comme s’il venait de parler de sa visite à la boulangerie.

— Vous rentrez au bon moment, c’est le bordel !, explosa Pougne, frappant son bureau. Ils veulent tous se présenter aux législatives !

Le sénateur Ouioui se redressa, l’air satisfait, et émit un petit ricanement.

— Ah oui, c’est pour ça que je suis rentré aussi, pour vous annoncer une excellente nouvelle ! Je suis candidat à Lille !, dit-il avec une fierté démesurée.

Pougne le fixa, bouche bée.

— À Lille ? Mais pourquoi ? Vous n’avez rien à y faire !

— Eh bien, j’ai envie, et c’est comme ça ! répondit Ouioui, les bras grands ouverts, comme s’il venait d’énoncer une vérité universelle.

Pougne, tout de même un peu choqué, s’effondra dans son fauteuil.

— Un autre candidat… Bon, il est temps que je parte en retraite…

………..


Au chaud dans son appartement avec vue sur mer, Olivia n’en revenait pas. Elle avait cru avoir rêvé, mais c’était bien lui. Cash se tenait devant elle, dans toute sa splendeur rebelle, comme s’il n’était jamais parti.

— Mais comment t’es-tu évadé ? demanda Olivia, la bouche ouverte de stupeur.

Cash haussait les épaules, un sourire en coin, imperturbable.

— Bah en fait, je ne me suis pas évadé, répondit-il avec une décontraction totale. C’est Pougne qui m’a libéré, parce que je mangeais trop et que mon goûter coûtait trop cher à l’État. Il marqua une pause, avant d’ajouter : En plus, je me suis fait engueuler comme pas possible, du coup je suis puni et je dois partir en “ pension” quelques temps.

Olivia resta sans voix, fixant Cash, à la fois incrédule et fascinée par sa manière de tout prendre à la légère.

— Et du coup, il faut quelqu’un pour s’occuper de mon fils, BabyCash, continua Cash sans se formaliser. J’ai pensé à toi, Olivia. Tu appelles mon pote Tropico, et tous les deux, vous allez gérer mon fiston. Il est un peu bêta, mais gentil. Et si tu t’en occupes bien, je pense qu’il sera notre futur président, un président pour les petits, les rebelles, et les révolutionnaires.

Il s’interrompit une seconde, comme une réflexion qui lui traversait l’esprit, puis conclut avec un clin d’œil.

— Et aussi, ça serait sympa de me faire ma lessive.

Olivia, toujours sous le choc de la situation, regarda le paquet de slips sales que Cash venait de lui tendre. Il était évident qu’elle ne s’attendait ni à ça, ni à ce fardeau.

— Et toi, tu vas faire quoi pendant ce temps ? demanda-t-elle, un brin perplexe.

— Moi ? Cash s’étira et se laissa tomber sur le canapé avec nonchalance. Je vais méditer sur ma légende.

Olivia, un peu déstabilisée par cette nouvelle mission, jeta un coup d’œil au petit BabyCash, un morveux qui semblait aussi perdu que son propre nom le laissait entendre. Mais quelque chose dans ses yeux semblait différent. Ce n’était pas un enfant comme les autres. C’était l’élu, celui qui sauverait le pays.

Et sans vraiment savoir pourquoi, Olivia accepta.
avatar vinicius
De vinicius
Le 21/11/24 à 22:50:41

Oh mon dieu, on est mal barré ! Heureusement que tout ceci n'est qu'une fiction !!! ^^
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 21/11/24 à 22:56:04

Il y’a toujours une part de vérité ma chère @vinicius

;-)
avatar jicii
De jicii
Le 21/11/24 à 23:27:45

J'ai l'impression que ce cher pougne est le seul être raisonnable de cette histoire !
avatar jericho
De jericho
Le 22/11/24 à 06:30:02

tremble vinicius lol
avatar zizedupanier
De zizedupanier
Le 22/11/24 à 13:30:53

Jessica étant bloquée le prochain chapitre paraîtra dès que possible.

Elle m’a chargée de vous en informer et s’en excuse
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 22/11/24 à 16:39:59

Désolée pour le retard dû au fait que je parle trop et qu on m’a bâillonné


Chapitre 6 : un mariage et un divorce ?

Le Cardinal Pougne savourait tranquillement son petit déjeuner dans son bureau, une tasse de chocolat chaud dans une main et une brioche beurrée dans l’autre. Son humeur, étonnamment joyeuse malgré la crise politique qui secouait le pays, intriguait les quelques serviteurs passant dans le couloir. Sûrement l’effet d’un mystérieux rendez-vous qu’il avait prévu plus tard dans la journée, pensait-on.

PierreSansValeur entra, l’air soucieux, un dossier sous le bras.

— Ah, PierreSansValeur ! dit Pougne, les yeux pétillants. Venez donc me perturber dans ma douce quiétude avec vos mauvaises nouvelles.

— Votre Grâce, je viens faire un point sur la situation… Toutes les attentions sont désormais tournées vers Montpellier.

— Montpellier ? Encore eux ? soupira Pougne en trempant sa brioche.

— Les deux finalistes de la présidentielle semblent vouloir y prolonger leur duel, répondit PierreSansValeur avec un soupçon d’exaspération.

Pougne haussa un sourcil.

— N’avons-nous donc aucun autre candidat valable pour cette circonscription ?

PierreSansValeur consulta ses notes.

— Eh bien… il y aurait ce jeune chanteur de rock, Didi. Mais je vous rassure, celui-ci chante juste.

— Et où est le problème, PierreSansValeur ? s’impatienta Pougne.

— Il est soutenu par les rebelles et les révolutionnaires, murmura-t-il comme si c’était une accusation.

Pougne s’essuya délicatement les lèvres avec sa serviette, réfléchissant un instant.

— Et alors ? répliqua-t-il avec calme. S’il est compétent, je ne vois pas pourquoi les rebelles et les révolutionnaires n’auraient pas le droit d’être représentés au gouvernement.

PierreSansValeur fixa Pougne, surpris par cette réponse.

— Bien, Votre Grâce… balbutia-t-il.

— Quoi d’autre ? demanda Pougne, faisant tourner sa cuillère dans son chocolat chaud.

PierreSansValeur sembla hésiter avant de poursuivre :

— Il y a un autre cas… Un candidat étranger qui se présente à Nice.

— Un étranger ?! s’écria Pougne, soudain intrigué. Comment ça, un étranger ?!

— Eh bien, disons que… personne ne comprend ce qu’il dit, ni d’ailleurs ce qu’il veut, expliqua PierreSansValeur, visiblement mal à l’aise. Il prétend être un rebelle, mais il est entré dans un parti de l’establishment. Ni son discours ni ses actes n’ont de sens.

— Comment s’appelle-t-il ? demanda Pougne, curieux.

— Il se fait appeler StachStach, répondit PierreSansValeur avec un haussement d’épaules.

Pougne esquissa un sourire et murmura doucement, comme pour lui-même :

— Kouroukoukou roukoukou… Stach Stach.

PierreSansValeur fronça les sourcils, mais ne dit rien.

— Ce sera tout ? demanda le Cardinal en se levant pour ajuster sa robe.

— Pas tout à fait, Votre Grâce, répondit PierreSansValeur, hésitant. Il y a une… dame qui souhaite vous voir.

— Une dame ? s’étonna Pougne.

— Elle est… comment dire… spéciale. Elle a un fort accent du Sud, des habits criards, et elle est maquillée comme une voiture volée customisée par un clown, ajouta PierreSansValeur avec un mélange de dégoût et d’amusement.

Pougne éclata de rire, ajusta sa tenue devant le miroir et déclara avec un grand sourire :

— Je vais m’en occuper.

Puis il quitta la pièce en sifflotant doucement.

…….



Sur la terrasse ensoleillée d’un café branché, deux silhouettes féminines élégantes étaient attablées, lunettes noires bien en place, semblant vouloir échapper à toute reconnaissance. Bulle, la première dame, semblait sur le point d’exploser, tandis que face à elle, Defaitus arborait un sourire discret mais victorieux.

— Franchement, je n’en peux plus, soupira Bulle en agitant nerveusement sa cuillère dans son café. Pathou ne pense qu’au pouvoir. Il veut être député maintenant ! Et hier, vous savez ce qu’il a fait ? Il s’est inscrit pour participer au Juste Prix!

Defaitus releva légèrement ses lunettes pour cacher son amusement.

— Au Juste Prix ? Sérieusement ?

— Oui, au Juste Prix! Je suis épuisée. Ce sera quoi après ça ? Ministre de la pétanque ? Président du club de Scrabble intercommunal ?

Defaitus essayait de garder son sérieux, mais un petit rictus se formait au coin de ses lèvres. Elle se pencha légèrement en avant, posant une main bien manucurée sur celle de Bulle.

— Vous ne pouvez pas vous laisser faire, voyons. Posez les seins sur la table et dites-lui clairement : « C’est moi ou la députation ! »

Bulle haussa les sourcils, entre l’étonnement et la réflexion.

— Vous pensez vraiment que ça pourrait marcher ?

— Absolument, mentit Defaitus avec aplomb, tout en réfléchissant à autre chose. Elle se mordit légèrement la lèvre, songeuse. Et si je m’inscrivais moi aussi au Juste Prix ? pensa-t-elle, se rappelant avec amertume qu’on l’avait déjà recalée au casting des Reines du Shopping. “Manque de naturel”, avaient-ils osé dire.

Le silence s’installa un instant. Bulle sirota son café en soupirant, tandis que Defaitus, derrière ses lunettes, calculait déjà la prochaine étape de ses ambitions, son esprit balançant entre revanche médiatique et manigances politiques.

avatar kewii
De kewii
Le 22/11/24 à 17:05:52

Vinicius étant également bâillonnée, elle m'a demandé de me renseigner...

C'est où pour s'inscrire au Juste prix ? ^^
avatar jessicaparker
De jessicaparker
Le 22/11/24 à 17:16:14

J’ai bien envie de vous répondre de demander à Josh pour f’lui faire une blague mais j’ai pas envie de passer la soirée à gérer une crise de panique ^^

Les prochaines sessions d’inscriptions sont pour bientôt je vous enverrais les informations très rapidement
avatar jici
De jici
Le 22/11/24 à 17:54:31

Didi (également bâillonné) est également intéressé par le juste prix.
Il tient à présenter une alternative à Défaitus et Pathou pour tourner la roue !
avatar joshparker
De joshparker
Le 22/11/24 à 18:05:07

Oh merde on est pas rendu mdrrr