De
germaindanlsacLe 26/05/24 à 14:09:47
A lire sur l'air de la coupe sainte :
Sous le grand ciel de la République,
Où l’urne danse et le bulletin brille,
Tontont Fernand, le brave et l’unique,
S'élève, candidat d'un jour, un homme sans guille.
Refrain :
Ô Fernand, ô Fernand,
Aux urnes il va, fier comme un conquérant,
Mais hélas, mais hélas,
Son rêve se brise comme verre dans le vent.
Il promet monts et merveilles,
Aux braves gens de sa contrée,
« Plus d’impôts, plus de travail ! »,
Criait-il, la voix enflammée.
Refrain :
Ô Fernand, ô Fernand,
Aux urnes il va, fier comme un conquérant,
Mais hélas, mais hélas,
Son rêve se brise comme verre dans le vent.
Le jour des votes est arrivé,
Les urnes scintillent de vérité,
Fernand rêve déjà d’Élysée,
Mais les voix lui ont tourné le dos, damnée destinée !
Refrain :
Ô Fernand, ô Fernand,
Aux urnes il va, fier comme un conquérant,
Mais hélas, mais hélas,
Son rêve se brise comme verre dans le vent.
Il s'en retourne dans son village,
La tête haute malgré l’échec,
« Ce n’est qu’un au revoir, » dit-il avec courage,
Le cœur léger, l'esprit sans complexe.
Refrain :
Ô Fernand, ô Fernand,
Aux urnes il va, fier comme un conquérant,
Mais hélas, mais hélas,
Son rêve se brise comme verre dans le vent.
Le village se souviendra,
De ce héros aux rêves fous,
Et d’un sourire ils raconteront,
L’histoire d’un homme qui visait les cieux, sans atours.
Final :
Ô Fernand, ô Fernand,
Aux urnes il est allé, comme un conquérant,
Mais hélas, mais hélas,
C’est dans les cœurs qu’il a gagné sa place.