De
rskLe 04/08/25 à 11:59:05
Mes chers amis,
Je ne me suis pas connecté depuis vendredi soir et voici ce que je viens de lire :
De Jean Neymar le 04/08 à 11:18
J'ai d'autres plans le 06, je décide d'annuler le meeting que je devais animer à Stade municipal, sur le theme Sécurité.
De Domi Villepeintre le 03/08 à 23:40
J'ai d'autres plans le 05, je décide d'annuler le meeting que je devais animer à Place du marché, sur le theme Sécurité.
De Jean Neymar le 03/08 à 07:40
J'ai d'autres plans le 04, je décide d'annuler le meeting que je devais animer à Place du marché, sur le theme Sécurité.
A partir de cet acharnement gratuit, idiot et assumé de la part du parti GTE et la perfection à un nom car c'est "moral", je continue ma petite histoire:
Chapitre 2 - Une Comédie Tragique
Le matin du 3 août, Jean Neymar se leva avec une sensation de frustration qui le tenait depuis quelques jours. Depuis un mois, il travaillait d’arrache-pied pour organiser une série de réunions sur le thème de la sécurité dans différents endroits de la ville.
C'était une tâche noble, mais il savait au fond de lui que les obstacles étaient bien plus nombreux que les solutions. Il s'apprêtait à confronter ces forces invisibles qui semblaient tout faire pour saboter son travail. Et comme d'habitude, il n’avait pas tort.
Jean jetait un coup d’œil distrait à son téléphone quand un message de Domi Villepeintre fit son apparition.
"J'ai d'autres plans le 04, je décide d'annuler le meeting que je devais animer à Place du marché, sur le thème Sécurité." Jean ne s’était pas vraiment "connecté" durant le week-end.
Trop fatigué par l’intensité de la semaine, il savait que cette annulation n’était pas une simple question d’agenda. C’était l’un des symptômes d’une situation bien plus tordue, où chaque pas en avant semblait écrasé sous le poids d’un invisible sabotage.
Jean savait exactement où il fallait regarder : du côté de Padrig et du parti politique GTE, ces marionnettistes qui manipulaient tout dans l'ombre. Leur stratégie ? Une corruption systématique, assumée et revendiquée comme une victoire. Leur slogan ? "On ne change rien, on gagne quoi qu'il en coûte."
Jean en avait assez. Padrig, ce type détestable, qui se croyait intouchable et se permettait de jouer à la politique avec l’âme de la ville comme simple monnaie d’échange. GTE n’était pas plus subtil. Ils se fichaient éperdument de l’avenir de la sécurité, de la population, et de la morale.
Un autre message arriva plus tard dans la journée. Cette fois, c’était Domi.
"J'ai d'autres plans le 05, je décide d'annuler le meeting que je devais animer à Place du marché, sur le thème Sécurité."
Domi semblait, lui aussi, en proie à cette étrange inertie qui touchait tout le monde. Il n’était pas dupe, il savait très bien que ces annulations successives n'étaient que la face visible d’un harcèlement constant.
Ces mots résonnèrent dans l’esprit de Jean comme un coup de poing. L’immaturité politique, vraiment ?! C’était exactement ça : un petit jeu d’enfants, dirigé par des gens comme Saulidaire, qui, au lieu de s’opposer à ce système corrompu, se contentaient de le commenter, de le justifier, tout en se cachant derrière de vagues idées de révolte. Ce n'était pas de l'immaturité, c’était de la lâcheté pure et simple.
Jean se déconnecta alors pour le week-end, se retirant dans une forme de mutisme volontaire. Il n'avait plus de mots à dire...
Mais alors qu’il s’apprêtait à passer le week-end dans cette torpeur d’impuissance, un dernier message arriva. Un message qui ne venait ni de Domi, ni de Saulidaire, mais d’un numéro inconnu. La ligne était coupée, mais le texte restait clair :
"C’est pas fini. Prépare-toi. Padrig et GTE ne comptent pas laisser passer ça. Ils ont encore un dernier coup à jouer. Et toi, tu ne sais pas encore dans quoi tu t’engages."
Jean hésita. Un frisson parcourut son échine. Quelqu’un savait quelque chose qu’il ne savait pas.
Le vent de la révolte se levait, mais à quel prix ? Un sentiment étrange le saisit alors qu’il referma son téléphone.
Cette histoire, peut-être, allait prendre une tournure inattendue. Et peut-être que, cette fois, la véritable bataille était sur le point de commencer....