ville Versailles
Mots imposés : canif~lassitude~princesse~humour~miladye~slilys~
Ô peuple fatigué, j’entends ta lassitude,
Quand je brandis mon canif contre l’habitude.
Non pour blesser, rassure-toi, ni faire détresse,
Mais pour tailler le vieux discours, telle princesse
Qui coupe ses rubans, un soir de grand bal,
Et rit de ses rivaux au banquet municipal.
Car j’ai devant moi, en posture bien raide,
Deux champions du débat qu’un rien déjà obsède :
Slilys, le stratège qui croit qu’il gouverne en rime,
Mais trébuche souvent sur l’écho de sa prime.
Et puis Miladye, noble dame au chapeau rond,
Qui rêve d’être reine… mais sans couronne au front.
Moi j’offre un peu d’humour, un grain d’autodérision,
Car la politique est parfois chanson sans partition.
Je vous promets des lois avec goût et malice,
Des débats arrosés, mais sans eau de malice.
Alors riez, mes amis, que la fête commence,
Car voter, c’est danser, et danser c’est la chance !
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