De
jessicaparkerLe 28/05/25 à 16:44:26
Edito du 28 mai
Mes chers amis, mes chers auditeurs, le temps est long, oui, très long… Et les esprits, eux, ne sont plus seulement échauffés : ils sont en ébullition. Car tout le monde le sait, tout le monde le sent : le conclave approche.
Enfin… il paraît.
Parce qu’avec Bananus aux manettes, c’est un peu comme attendre un TER en grève un jour de canicule : on nous dit que ça va partir, mais on n’est jamais sûrs qu’il arrivera. Les bugs s’enchaînent, les messages s’effacent, les primes tombent ou tombent à côté. Bref, c’est pas Versailles ici, c’est plutôt France Télécom version 2006.
Mais en attendant la grande messe, le bal des prétendants a commencé, et c’est un vrai festival.
Notre Tartuffe, toujours lui, nous rejoue son éternel “j’ai changé”. On se croirait dans un épisode inédit de “Confessions Intimes”, mais sans la confession, et sans l’intime. C’est surjoué, mal joué, et surtout déjà vu.
????Vinicius, de son côté, c’est “La cage aux folles” meets “thelma et Louise Excitée comme une puce sur le crâne d’un caniche errant, elle saute partout, brille, danse, chante – mais personne ne comprend le message, et surtout pas elle.
Pathybulaire, lui, c’est l’inverse : stratège du dimanche soir, général des fins de banquet. Il joue la montre, il cogite, il a peur des qu un message lui arrive . Il fait u le même cauchemars toutes les nuits : le conclave a commencé
Et que dire du gamin, qui devrait être en train de réviser sa conjugaison et de ranger ses slips Pokémon, mais qui préfère débattre contre des moulins à vent, et surtout contre un bourgeois gentilhomme qui ne maîtrise pas le débat et qui a déjà oublié le débat qu il avait lui même lancé . Comme dirait l’adage : “on ne fait pas d’un âne un cheval de course.”
Pendant ce temps, le père du gamin, philosophe de comptoir, est porté disparu. On le suppose accoudé au zinc, en train de refaire le monde entre deux Ricard tièdes, plutôt que de rejoindre l’arène.
Et puis il y a notre cardinal. Ah… Le modérateur suprême, l’homme des grands silences… sauf que depuis peu, le voilà qui clique frénétiquement. Il modère tout, même un “bonjour” trop enthousiaste, au point qu’on se demande s’il ne cherche pas désespérément le bouton “Stop” d’un monde qu’il ne comprend plus.
Alors oui, ce conclave s’annonce… ou pas . Peut-être glorieux, peut-être ridicule. On aura des sueurs, des cris, des trahisons, peut-être une révélation divine ou un pétard mouillé.
Mais à l’heure où j’écris ces lignes, une vérité s’impose :
“Et si tout cela n’était qu’un éléphant qui accouche d’une souris ?”
Tic, tac, tic, tac… La messe approche. Ou pas.
À demain, si Dieu – et Bananus – le veulent.